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 Investiture Tatoo [Avril 1458]

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Lallie
Belean
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MessageSujet: Investiture Tatoo [Avril 1458]   Investiture Tatoo [Avril 1458] Icon_minitimeLun 26 Avr - 15:34

dom_courtin a écrit:
C'est reparti pour un tour... dit Courtin presque à vois haute, s'en excusant aussitôt, d'avoir blasphémé, après tout c'était son travail.

Comme à l’accoutumé Les clercs arrivèrent en procession. Le secrétaire épiscopal avait fait ouvrir les portes de la Primatiale en grand.

Tous les deux mois était la même cérémonie, immuable, réglée comme du papier à musique.
Répétitive dirons certains...Et alors ? Un rituel est répétitif par essence. C'est comme si l'on se plaignait que la saucisse aie goût de cochon ou que le chouchenn sente le miel...

Cette fois-ci la cérémonie serait un peu moins ordinaire dans l’esprit des officiants, c’était la seizième Cérémonie d’Investiture Ducale, en Bretagne, à laquelle officierait Son Eminence Monseigneur de Monffort. Seize, car il n’avait pas officié, lors de sa propre investiture.

Cette fois ci c’était un Duc , le Duc de Redon...Tatoo, dont on peut dire qu'il revenait de loin. Châtié par l'abbé Zippo il avait su revenir des enfers lunaires pour regagner sans tricher sa place.
Comme le dit Son Eminence:

- Châtié par l'abbé Zippo, le Duc Tatoo, avait su revenir des enfers lunaires pour regagner sans tricher sa place.

Le primat lui avait interdit d'exprimer des sentiments à voix basse

- Moi Dom Courtin j'aime bien le Duc de Redon qui a su revenir de l'enfer par sa propre force et avec honnêteté.

Il regarda la Primatiale, tout était en place. Le conseil sur la travée de gauche au premier rang, la haute noblesse dans le chœur du coté gauche en regardant la nef. Les prélats dans les stalles sur la droite du chœur face à la haute noblesse bretonne.

Le Grand Duc et son épouse, avaient leurs places réservées face au cathédre du primat, dans le chœur.

Le reste de la noblesse aux premiers rangs de la travée de droite et derrière les élus ducaux dans la travée de gauche.
Ensuite les notables, les maires les hauts fonctionnaires, et enfin le peuple de Bretagne.


Les cloches de la Primatiales sonnèrent à l'arrivée de MM. du Chapitre, qui s'arrestèrent au bas du chœur, rangés en haie sur deux lignes. Puis ceux-ci attendirent la venue de l’officiant durant que la primatiale se remplissait.

tatoo a écrit:
En cette belle journée, le Duc s’était levé de bon pied, encore une chance car c’était jour de son investiture. Lentement mais surement il s’était préparé, voilà qu’il était à présent somptueusement vêtu et qu’il s’était même rasé…Beaucoup moins nerveux qu’à sa première fois, il discutait tranquillement avec sa garde, qui eux étaient plus que prêt, par contre les hommes ne s’en faisait pas car ils connaissaient trop bien le Duc ! Il n’était pas question qu’il arrive à l’heure…C’était une très mauvaise habitude chez lui, ou encore de la malchance tout simplement…Un large sourire amusé se dessina sur son visage lorsqu’il vit un des hommes s’assurer de la solidité des roues du carrosse. S’il pensait que le Duc allait s’assoir dans ça…C’est à dos de cheval qu’il allait s’y rendre !

Clodeweck a écrit:
Le primat faisait une sieste bien mérité quand un clerc vint lui rappeler l'évènement.
Pestant et bougonnant..

Il se lève
Il s'habille très vite
Il a peur d'avoir froid, comme d'habitude...

Tout seul, il boit un café
Il est fatigué, comme d'habitude

Sans bruit il quitte le palais
Et c'est la routine , Comme d'habitude

L'Eglise
se dresse devant lui comme d'habitude.....

Comme d'habitude...Quelque temps après arriva le seigneur Archevêque, de Tours, primat de Bretagne, Grand Inquisiteur, Son Eminence le cardinal Clodeweck de Montfort-Toxandrie Duc de Montforzh, précédé du clergé, en teste (qui était allé au devant de lui) et des Pères franciscains de Saint-Melaine (qui l'avaient amené processionnellement) ; il était en rochet, camail et sans étole, sous un dais porté par quatre marguilliers de Saint-Etienne.

Comme d'habitude...Au moment que Monseigneur entrait dans l'église, le premier massier lui mit un carreau sur lequel s'étant mis à genoux il baisa la médaille d’Aristote et prit de l'eau bénite au goupillon que lui présenta M. le trésorier; celui-ci, après une profonde révérence au seigneur archevêque qui s'était levé, se couvrit et le complimenta.

Comme d'habitude..Après la réponse, le chœur chanta en musique une antienne, durant laquelle Monseigneur, précédé de MM. du Chapitre, avança vers le sanctuaire, où les Pères franciscains occupaient le côté qui était le leur ; MM. du Chapitre se placèrent du côté de l'épître ; on avait eu soin de faire défendre l'accès par deux gardes épiscopaux envoyés exprès de la part du Chapitre.

Comme d'habitude...Après avoir fait sa prière au pied de l'autel, Monseigneur étant monté sur la plus haute marche, M. le trésorier lui donna l'étole à baiser et la lui passa au col, lui mit au doigt l'anneau pastoral, le revêtit d'une chape, lui mit la mitre en tête et la crosse en main. Ainsi revêtu de ses habits pontificaux, Monseigneur monta à l’autel.

Comme d'habitude...La cérémonie était bien réglée, tous les deux mois, sauf exception était investit ou réinvestit le Duc ou la duchesse régnant de Bretagne.
Occasion était pour la Bretagne dans sont ensemble de renouveler l’attachement à ses gouvernants, sa religion et les valeurs ancestrales du Grand Duché.

Comme d'habitude...Le père Clodeweck promena le regard sur la foule rassemblée.
Une odeur de prune avait emplie la primatiale, signe que la crème de la Noblesse Bretonne devait être là.

Les membres du conseil, les nobles, le peuple, les clercs, ici se mêlaient les représentants des pouvoirs temporels et spirituels dans un même amour de leur terre et dans l’espoir de voir ce nouveau Duc les mener sur le chemin de la paix et de la prospérité.

Tout le monde était là, représentants de la Bretagne, druides gardiens des traditions et du passé de la Bretagne qui accompagnaient le nouveau Duc.

Il rejoignit sa place et attendit que l'église se remplisse.

Kurios a écrit:
L'évêque de Nantes et vicomte de Loyat était bien entendu présent à cette cérémonie. Il discutait tranquillement avec plusieurs clercs de la cathédrale.

La cérémonie allait débutée. Il s'installa donc rapidement sur la stalle qui lui était réservée.

Il attendait ainsi sagement sirotant de temps en temps sa gourde pour se donner du baume au cœur.
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MessageSujet: Re: Investiture Tatoo [Avril 1458]   Investiture Tatoo [Avril 1458] Icon_minitimeLun 26 Avr - 15:36

Raphaelle a écrit:
Le peuple, le peuple, y en a beaucoup qui en parle, mais on en voit peu...d ailleurs, du reste aussi, sous entendu que le reste, c est la minorité de gens qui, caractérisé par leurs fesses talquées, sont conviés à la cérémonie, et bref, eux aussi, on en voit que peu aujourd hui.
En fait, y avait pas un.
Quand on vous disait que le café c est nocif pour la santé... y en a qu on même des hallucinations à dormir debout comme ça.

C est comme pour les élections, c est toujours quand on a autre chose à faire, mais qui décide donc des dates ! Peut être, voir surement, que beaucoup préféraient par cette belle journée, aller faire un pique nique dans la campagne verdoyante, plutôt que venir à l église... et qui plus est, pour l investiture du ducaillon.
Pourquoi se soucier d un homme qui se soucie déjà assez de lui même ? Venir ne ferai que glorifier son ego sur dimensionné.
Seule la politesse et les obligations -pour ne point dire menaces- feront se remplir d hypocrites l église de Rennes.
La place était vraiment vide, la population aurai elle omit cette date phare pour le duc ?

Tatoo, animal aussi étrange qu exotique, et fortement avarié, nocif même pour celles qui y ont gouté, allait pouvoir se pavaner une fois de plus...de trop ?
Qui sait, pour une fois, les choses ne se passeraient point comme d habitude.
Suffirai t il d un éclairé pour délivrer le message suprême ? <= C est une métaphore ! Ceux qui savent de quoi je parle, sauront se que je veux dire.
Le courage n existe pas, c est simplement une façon de qualifié un lâche moins lâche que la moyenne populaire. Et il se fera lyncher par cette meme populace tout aussi vite une fois son acte de bravoure tombé dans l oubli.
Alors autant ne rien planifier.

Des bruits... des bruits de pas...
Ah mais, attendez, qui voilà... quelqu un arf quelqu un ! Pad'panique ! Pad'panique !
Quelqu un du peuple ! En plus !
Naaaaaaaaaaaaaaaaooooonnnnn ! Ahh ma théorie s effondre.
Allez zou, dégage !! Va voir ailleurs si j y ...ah, c est juste Raphaëlle, ah la peur bleue, quel soulagement ! Pfiiiiiouuuu.
Aucune crainte que cette nana aille mettre volontairement un pied dans l église. Elle croit meme que Dieu s appelle Aristide !
Bref, on est Sauvé !

Raphaëlle, sans même être au courant de ce qu il se tramait comme cérémonie dans le coin -c est que ce genre d info, ça circule pas aussi vite que certain le voudrai- passait sur la grande place de Rennes, déserte, et tentait de décrypter le plan que lui avait fourni un ami -loin d être artiste- supposé lui indiquer l emplacement de l université et trouver ainsi, la salle de cour, priant de ne pas arriver en retard, histoire...d avoir une place.

Relevant son fin nez du parchemin dans un soupir de désespoir, Raphaëlle aperçu afin quelqu un, et en resta choquée l espace d une seconde... comme transportée dans une autre dimension. Une ribambelle d hommes en burka colorées pénétra dans l église suivit de son Eminence Clode. Elle haussa les sourcils, sans se poser plus de questions, ne voulant pas tirer de pires conclusions sur les pratiques religieuses en vogues en Bretagne et elle poursuivit son chemin.
Discrètement.
Sans aller bien loin.

-Bon ben, je suis perdue, c est officiel... et seule... mais ça on le savait déjà.

Beau constat !

Aricie a écrit:
Partie de Ploermel dans sa somptueuse robe, enfin... une robe verte parmi d'autres pour être plus exacte, la jeune femme s'était dissimulée sous une grande cape toute aussi verte. Il n'y avait pas à dire, la couleur lui allait au teint. Rien d'officiel, juste un cheval et deux slaves, de la discrétion avant tout. Elle avait bien observé, personne ne la suivait, personne ne la reconnaissait, c'était parfait. Regard à droite, regard à gauche, petite marche furtive et la voilà qui entre dans le lieu saint où elle peut enfin se débarrasser de tout ce tissu superflu. Comprenez la cape bien évidemment. Puis comme si de rien était, elle se dirigea à sa place et attendit sagement le début de la cérémonie, fière d'elle, un petit sourire au coin des lèvres. Avec toutes ces précautions, il pouvait toujours courir pour la trouver un jour le français.

Azilliz a écrit:
-Ma daaaaaaaaaaaaaaaame !
-J'arrive, j'arrive mais ma tresse était mal fai
-On n'a plus le temps, pressez vous !

Branle bas de combat à Goven. Carosse okai, équipage okai, escorte okai, ne manque qu'Azilliz encore en retard. Elle grimpe et le convoi s'ébroue en direction de la primatiale.

-Du nerf cocher ! On pourrait presque cueillir les jonquilles sur le côté de la route !
-Hey votre Grasce, les chevaux ne dépassent pas vingt cinq kilobinious de l'heure ! Faites atteler des cormorans si vous voulez aller plus vite !

Une belle engueulade s'ensuivit, et c'est remontée comme une pendule qu'Azilliz gravit les marches et fit son entrée dans l'édifice.



Salut de la tête aux présents, baiser envoyé de loin à grand tonton adoré, sourire à Dom Courtin, toujours les mêmes dans ces cérémonies. Elle s'avance vers le fauteuil revêtant ses armoiries et se plaça devant. Tout va bien, je suis dans la place. Elle pensa à son successeur et imagina l'angoisse qui devait être la sienne ce jour. Hinhin, Tatoo le terrible, avoue que tu as les foies !
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Lallie
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MessageSujet: Re: Investiture Tatoo [Avril 1458]   Investiture Tatoo [Avril 1458] Icon_minitimeLun 26 Avr - 15:40

Leyah a écrit:
Le plus difficile avait été de sortir de son lit, après son bilan la rouquine avait rejoint ses couvertures, tête dans le chiffon, et orteils qui dépassent sans avoir la moindre envie de bouger de cette auberge de Reoz où elle s'était enfermée depuis quelques jours.
Grimace quand le majordome emmerdeur au possible vint la rappeller a l'ordre, s'habiller, rapidement, prendre la route pour la primatiale tout aussi rapidement...
Accrocher son sourire débile sur sa bouille qui n'en avait pas la moindre envie ..
Non que l'investiture l'embêtait, en fait si, elle avait horreur de ces cérémonies, fallait s'y plier pourtant, mais bon .. sans réelle envie, avec cette bouille d'ange marquée de sorte que ca ne se voit pas.


L'allée de la primatiale remontée a pas lents, la rouquine vint s'installer à la place qu'on lui indiqua, le regard en coin posé sur le siège prévu pour un certain baron .
Siège on ne pouvait plus vide, et qui n'accueillerait aucun fessier... soupir de dépit pour ensuite aller se poser, et la Vicomtesse passerait sans doute une heure à louche sur cette chaise vide.
Une main glissée discrètement a hauteur de son nombril, la commissaire au commerce se laissant choir sur sa chaise, sans pour autant avoir une tenue disgracieuse, nan nan elle sait se tenir quand même, un peu ..

Et sagement, la tête un chouye a l'est, elle attendit le début de la cérémonie.

Einigriv a écrit:
La dame de Ferel n'était partie qu'à reculons de chez elle. Dans un état pitoyable après les récents évènements, elle ne s'était pas vêtue de ses plus beaux atours non, juste d'une longue robe noire, qui signifiait son deuil et son désespoir.

Elle avait ainsi laissé le corps de sa fille à son ancienne gouvernante et s'était promis de ne faire qu'une brève apparition à l'investiture du nouveau Duc.
Elle descendit de cheval d'un pas chancelant, et grimpa le parvis bien lentement.

Elle entra dans la cathédrale d'un air las visage fatigué et prit place tout simplement, ne remarquant pas vraiment qui était arrivé et qui pas, souhaitant que tout cela débute vite, qu'elle puisse retourner à Ferel, prier pour le salut de l'âme de sa pauvre Rose.

Doran a écrit:
Doran arriva a cheval, un pâge saisit les rênes du cheval et Doran sauta a terre, il commença a grimper les marches afin d'entrer dans l'édifice, il vit Eini monter péniblement les marches, son visage était pâle, il avait dut se passer quelque chose.

Doran fit ses premiers pas dans l'édifice, il trouva bien vite sa place, il n'était pas tout devant mais pour la première fois il était assit.

Tatoo a écrit:
L'animal était presque arrivé...Il était comme à son habitude bien installé sur le dos de son meilleur ami, son superbe étalon noir '' Furie '' Suivit de quatre autres cavalier.Le groupe avançait lentement, le Duc se surprit même à saluer les gens rassembler le long su chemin pour l'évènement. Une fois arrivé devant l'édifice, '' toujours aussi majestueux cet endroit '' se dit-il , il descendit de cheval aussitôt. Après avoir donné quelques directives à ses hommes, il commença son ascension jusqu’à la porte de la cathédrale. Une fois à l'intérieur, il fut soulagé d'y voir quelques personnes déjà présente...Inclinant légèrement la tête en direction de ceux qui allaient diriger la cérémonie, puis des gens qu'il croisait du regard, il prit finalement la place qu'on lui indiqua.

Bien entendu, il se devait ( encore ) d'attirer l'attention un minimum sur lui...Il se racla donc la gorge exagérément fort.

Hrrrrrrrrrummmmmm !

Milouse a écrit:
Les investitures se suivaient de façon récurrente.
Cette fois-ci, je m'y présentais en tant que conseiller ducal mais cela n'était pas ma réelle motivation d'y aller.
Avec Alieniore, nous nous y présentions avec une tête blonde entre nous deux.

- Tu vois Elorn, aujourd'hui nous allons assister à l'investiture du Duc de Bretagne.
C'est un peu barbant mais il faut s'y plier. Tu auras la chance de voir papi Pit et mamie Eve. Je t'interdis de rire quand tu apercevras la tête de papi pendant la cérémonie.

Ainsi, tous trois, ils prenaient place dans l'église

Henry de Silly a écrit:
Une investiture ducale ... vous vous rendez compte ???
Comment puis-je me rendre à une investiture ducale alors que ces vêtements sont souillés par le travail à la mine ???
Voila ou en était Henry, il pestait, ce qui n'était guère dans ses habitudes, lui d'ordinaire si posé et jovial ...

- Messire, je vous propose d'essayer ceci, je l'ai confectionné dans ma meilleure étoffe, d'un blanc ivoire de première qualité! Regardez la finesse du travail, la délicatesse de la fourrure de votre col !
- Oui tu as raison, cet habit est du plus bel effet, je le prends.
Mais n'espère pas un denier en plus par rapport au prix convenu hein !
Bon ce n'est pas tout, je crois que je ne suis pas encore en retard, juste le temps de me laver et hop direction la primatiale...

Lorsque Henry arriva en la primatiale, la salle n'était pas encore comble ...
Pourvu que je trouve un visage connu ! Avec tous les départs qu'il y a eu ces derniers temps j'espère trouver un visage ami ... se dit Henry.

Meiline a écrit:
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit et ainsi de suite, j'en avais monté des marches ce jour, l'investiture du Duc, en tant que conseillère ducale il me fallait bien être présente afin d'honorer comme il se devait l'évènement.
Il y avait foule, foule plus ou moins connue, ma question première était, où vais je donc m'assoir afin de passer discrètement et surtout de passer un agréable moment. Un regard à gauche, un signe de la tête en guise de salutation un regard à droite, haussement d'épaule, j'avançais le long de l'allée essayant de trouver une place avec une bonne vue, Doran ! décidement ce jour nous nous quittons plus, sans attendre une seconde de plus, parmi tous les pardons, pardons, je ne fais que passer, pardons excusez moi je voulais pas vous bousculer. Me voilà assise ! Oufffff !

- Doran ! heureuse de te retrouver, tu permets hein ?! non, comment ca non? je me permets alors ! non méoh.

Un sourire, je soufflais, me voilà enfiiiiiiiin assise.
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MessageSujet: Re: Investiture Tatoo [Avril 1458]   Investiture Tatoo [Avril 1458] Icon_minitimeLun 26 Avr - 15:42

Joshuanne a écrit:
Aujourd’hui c’était jour de l’investiture du nouveau Duc de Bretagne. J’étais certes sorti dans les ruelles pour en apercevoir gens se rendre en direction de la Primatiale. Tous ils semblaient si bien vêtus, si nobles. Je ne savais trop si réellement je pourrais me rendre en ces lieux parmi ces gens, ou du moins, tout au fond derrière ces gens. Je baissai le regard un instant sur mes habits puis poussai un petit soupir de déception. Je ne pouvais me présenter en de pareille circonstance ainsi vêtue.

Pour l’une des premières fois depuis le décès de ma mère, je me dirigeai vers la grande malle, lui ayant appartenu, puis l’ouvris, retenant au passage l’une de ses magnifiques robes qu’elle portait pour diverses occasions. Je caressai l’étoffe un instant sur ma joue, en souvenir de sa douceur puis entrepris de revêtir la tenue. J’étais suffisamment grande maintenant pour emplir généreusement l’ensemble, ce qui me décocha un petit sourire délicat. Je relevai ma coiffure de manière fort aisée, jamais je n’avais eu aussi belle apparence, songeais-je en virevoltant sur place.

Lorsque je ressortis de ma demeure, j’aperçu la monture du Seigneur Doran qui passait à bonne allure. A ce moment précis, je failli me raviser, mais glissant mes mains doucement en direction de mon visage, je pinçais légèrement mes pommettes pour me donner un peu de couleur puis me dirigeai à pied vers l’église.

Lorsqu’enfin arrivée, je demeurai un peu en retrait, au plus adroit que je le pouvais, me tenant de manière convenable, laissant de côté un instant mon petit air de jeune fille puis attendit patiemment le déroulement à venir.


Verty a écrit:
La Cardinale de Montfort avança et pris la parole à son tour.

Mes frères mes sœurs.

Je vais vous parler de réalisme…
J’entends déjà certains répondre, pour qui se prend-t-elle, comment ose-t-elle donner des leçons ?
Je vais donc répondre tout de suite cela leur évitera de tâcher le sol d’un excès de salive, je me prends pour une représentante de l’Eglise en cette année 1458 et prêcher la vertu est mon devoir.
De plus, nous ne sommes pas là pour parler de moi.

Je disais donc que je voulais vous parler de réalisme, car le mot ne semble pas être à la mode.
Que des gens courent après le pouvoir ce n’est pas nouveau et j’aurai presque à penser que cela est humain.
Mais…Je préfère penser que les gens sont de bonne foi et qu’ils font, dans leur majorité, tout pour aider leur prochain.
Alors pourquoi, pourquoi voit-on des équipes municipales crier victoire en écrasant sous les quolibets leurs adversaires ?
Alors pourquoi voit-on des élus cracher sur d’autres parce qu’ils ont recueilli quelques voix de plus ?
Je viens de parler d’élus, alors pour éviter que l’on me dise que les prêtres n’ont rien à faire en Politique, je précise pour ceux qui n’ont toujours pas compris que la politique est la vie de la cité…
Oui mais frères et sœurs, quelque soit le nombre de voix obtenues par un élu, être incapable de modestie est un manque de respect vis-à-vis des autres candidats bien sûr mais vis-à-vis de tous ceux du peuple qui ont voté pour les vaincus.
Vae Victis ne doit pas être un cri de victoire électorale.
Alors à tous, je dis, restez modestes, dans la victoire comme dans la défaite, et vous serez grands en vertu.
La vérité est là, la réalité aussi, un élu est au service du peuple et pas le contraire !

A l’heure où la Provence s'enlise dans une guerre longue, à cette heure où les armées se massent partout cherchant une cible.
Au moment où chaque peuple s’écrit que c’est l’autre le fautif !
A l’heure où chaque camp dira que l’église prend le parti de l’adversaire, comme d’habitude,
Qui peut me dire le quel des deux camps a été vers l’autre en cherchant à savoir pourquoi ?
Qui peut me dire lesquels des gouvernants ont fait œuvre de paix avant de fermer les frontières et de masser les armées ?
OUI, je sais, c’est la faute de ceux d’en face, on me l’a dit et répéter ! Ceux d’en face me diront la même chose demain.
Lequel des dirigeants a été assez humble pour vouloir la paix, pour se souvenir que le premier devoir d’un souverain et le bonheur de son peuple, que le but de toute action doit être le BIEN ?
Notre vie dans les Royaumes est elle si importante ?

Vanitas vanitatum….
Vanitas vanitatum, et omnia vanitas disait un vieux livre. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Quel orgueil tire t il d’une gloire éphémère et temporelle ?
Vanité
Tel qui comme chef d’armée a tué deux hommes et trois alouettes, dont deux étaient cardiaques, se prend pour Alexandre le grand.
Tel qui comme élu par un peuple endormi, n’aura semé que désordre et malheur se prendra pour un grand souverain, pour la lumière du monde, pour Dieu, parfois.
Tel Duc ou comte ou souverain qui n’aura que guerroyé sans jamais apporté le bien à son peuple, se croira une icône
Tel élu ayant eu trois voix de plus que son voisin se prendra pour l’élu du monde, pour un messie !

Tout cela est vain car inutile
Une génération s'en va, une génération arrive, St Admin regarde partir les uns et arriver les autres. Les arrivants ayant méconnaissance ou oubli de ceux qui les précédaient et la terre subsistent toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie, dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. L’esprit de vouloir, le cœur d’aimer.

Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; «Nihil novi sub sole »il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » - Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

Alors Pourquoi ? Si la guerre, si la richesse, si le lucre, si les honneurs sont inutiles et vains !
Pourquoi s’adonner au mal quand le bien au moins est agréable ?

Je ne citerais qu’une phrase, non pas de Ste Boulasse, mais dite en parlant d’elle :
• Vraiment une telle félicité ne peut être que divine ! Pardonne nous Boulasse pour notre aveuglement ! (Childehald devant le corps supplicié de la Sainte)
Oui la réponse est là même devant la Ste patronne des vignerons et des taverniers que devant tout homme digne de ce nom.
Le bonheur et la voie à suivre ne se trouvent que dans le bien car il est bien, vu que rien d’autre ne sert mais que nous serons jugés sur nos bienfaits.
“Benefactis proxime ad deos accedimus.”

Alors ?

Alors ne regardez point votre entrejambes, ce n’est pas là que se trouve le centre du monde.
Alors chacun de vous n’est que fourmis, qui est née et mourra comme elle est venue ! Alors l’intérêt de chacun n’a aucune valeur comparé à celui de tous.

Alors commencez par être un être humain digne de ce nom, avant de vouloir être autre chose.

La fortune, trompeuse en toute autre chose, est du moins sincère en ceci, qu'elle ne nous cache pas ses tromperies ; au contraire, elle les étale dans le plus grand jour, et, outre des légèretés ordinaires, elle se plaît de temps en temps d'étonner le monde par des coups d'une surprise terrible, comme pour rappeler toute sa force en la mémoire des hommes, et de peur qu'ils oublient jamais ses inconstances, sa malignité, ses bizarreries.
De fait, toutes les complaisances de la fortune ne sont pas des faveurs, mais des trahisons.
Elle ne nous donne que pour avoir prise sur nous.
Les biens que nous recevons de sa main ne sont pas tant des présents qu'elle nous fait que des gages que nous lui donnons pour être éternellement ses captifs, assujettis aux retours fâcheux de sa dure et malicieuse puissance.
Cette vérité, établie sur tant d'expériences convaincantes, devrait détromper les ambitieux de tous les biens de la terre ; et c'est au contraire ce qui les engage.
Au lieu d'aller à un bien solide et éternel, sur lequel le hasard ne domine pas, on se donne tout à fait à elle.
Car écoutez parler ce politique habile et entendu. La fortune l'a élevé bien haut, et, dans cette élévation, il se moque des petits. Pour lui, il appuie sa famille sur des fondements plus certains, sur des charges considérables, sur des richesses immenses, qui soutiendront éternellement la fortune de sa maison. Il pense s'être affermi contre toute sorte d'attaque. Aveugle et malavisé ! Comme si ces soutiens magnifiques allaient perdurer !
Écoute, homme sage…
Voilà une grande fortune, un siècle n'en voit pas beaucoup de semblables; mais voyez quelle sera sa décadence.
“ Parce qu'il s'est élevé superbement, et qu'il a porté son faîte jusqu'aux nues, et que son cœur s'est enflé dans sa hauteur, pour cela, dit le Seigneur, je le couperai par la racine, je l'abattrai d'un grand coup et le porterai par terre ”
Il mourra au milieu de ses grands desseins, et laissera à des mineurs des affaires embrouillées qui ruineront sa famille. Est-ce là que devait aboutir toute cette grandeur formidable au monde ?
Ô homme, que penses-tu faire, et pourquoi te travailles-tu vainement ?
Crois-tu jouir de ton travail, alors que tu as si peu de vie ?
Tant de sueurs, tant de travaux, tant de crimes, tant d'injustices, sans pouvoir jamais arracher de la fortune, à laquelle tu te dévoues, qu'un misérable peut-être !
Regarde qu'il n'y a rien d'assuré pour toi, non pas même un tombeau pour graver dessus tes titres superbes, seuls restes de ta grandeur abattue
Crois-tu que ta descendance en profitera ?
Nenni tes héritiers mangeront oisifs ce que tu auras amassé actif.
Il y a dans l'esprit de l'homme un désir avide de l'éternité, si on le sait appliquer, c'est notre salut.
Mais voici l'erreur : c'est que l'homme l'attache à ce qu'il aime
S’il aime des biens périssables cet édifice est caduc
Si tu aimes l'éternité, cherche-la donc en elle-même,
Ô éternité, tu n'es qu'en Dieu; mais plutôt, Ô éternité, tu es Dieu même !
C'est là que je veux chercher mon appui, mon établissement, ma fortune, mon repos assuré, et en cette vie et en l'autre.


Nous avons élu un conseil, ce conseil a choisi un duc ! Ce duc va être ce soir investi par l’église des pouvoirs que lui a confié le peuple.
Le peuple a choisi.
L’église va dire que c’est bien !
Pourquoi l’Eglise, diront ceux qui n’ont pas vu le calendrier ? Parce qu’il est un pouvoir qui sera toujours supérieur au temporel, c’est le pouvoir spirituel.
Celui qui nous a créés, tous, qui créa un jour l’univers et la mère nature de laquelle nous vivons. Car entendez le bien nul ne s’est créé seul, et si nous fûmes tous issue de notre mère elle-même le fût de la sienne et ainsi de suite jusqu’à ce que la nature elle-même fût créée.
Alors ?
Alors aujourd’hui un Duc va prendre en main la gestion, le gouvernement de la Bretagne, demain un autre, le peuple lui a confié sa destinée matérielle, nous allons lui confier une mission spirituelle.
Car entendons nous bien être élu n’est jamais qu’un honneur, c’est une charge, une responsabilité, un devoir, une mission qui est confiée. C’est aussi dans le respect des enseignements de nos prophètes et dans la vertu que sa mission doit être réalisée.
Les élus passent, le spirituel demeure.


Duc Tatoo, approche!


Elle se plaça ensuite à côté du primat qui attendait que celui-ci vint au pied des marches qui mènent au chœur.


Clodeweck a écrit:
Le primat attendit que celui-ci vint au pied des marches qui mènent au chœur. Quand celui-ci fut arrêté et que chacun eut gagné sa place le Primat se redressa et repris la parole :


Aujourd’hui, mes sœurs, mes frères, en ce 25 Avril de l’an 1458 de l’ère de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, nous sommes rassemblés pour rendre hommage au nouveau Duc de Bretagne, j’ai nommé Tatoo Salaun de Kerkreñv


Tatoo, mon fils, approche !

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MessageSujet: Re: Investiture Tatoo [Avril 1458]   Investiture Tatoo [Avril 1458] Icon_minitimeLun 26 Avr - 15:45

Taizo a écrit:
Arrivé a l'église... La dernière fois qu'il était venu a une investiture c'était pour Riwan, et il n'était pas revenu depuis, ça l'ennuyait un peu faut dire...
Enfin la, en tant que Conseiller Ducal il se doit d'être la. Et il est la !

Faut dire que demain, Tatoo en plus d'être Duc de Breizh, sera aussi son beau père... Mouarf ! Qui l'aurait cru !

Taizo arrive donc, s'installe et fait de jolie sourire aux gens qu'il connait, et a d'autre qu'il ne connait pas... Mais des sourires sincères, toujours.


La Renarde a écrit:
Tôt dans la matinée ils avaient quitté Gwened la blanche, direction Rennes. Ce n’était pas un jour ordinaire. En quoi différait-il des autres ? Cela se résumait assez simplement. Hormis l’intronisation du nouveau duc Tatoo, - ce qui en soit n’avait plus rien d’extraordinaire puisque chaque mois, au même titre que la Ste Nathan, il fallait se coltiner ce genre d’évènements – c’était surtout le jour où, pour la première fois la rouquine conduirait une cérémonie druidique. Sans doute aurait-elle préférée que se soit pour une occasion plus importante, avec un personnage central bien plus intelligent et intéressant, mais l’enseignement du héron lui avait apprit à ne pas dédaigner les limaçons.
Aussi, se contenterait-elle de cette cérémonie et puisse-t-elle être bénéfique pour tout le monde à commencer par le dénudé. Elle n’avait malheureusement pas grand espoir, mais le druidisme poussait souvent à la remise en question et à l’admission des choses même les plus improbables. « Optimisme quand tu nous tiens ! ».

Bien évidemment le voyage c’était passé sans encombres, du moins point de brigands et autres viles canailles pour attaquer le convoi. Guère plus de crevasses et cassis sur les voies, rien de géographiquement, biologiquement et humanoïdement source de problèmes extérieurs.
Intérieurement, c'est-à-dire in- carossus, l’affaire était toute autre. Pour masquer son anxiété, comme bien souvent la rousse noyait son interlocuteur de paroles toutes plus ou moins sensées. Ses propos décousus donnaient à peu près ceci :


- Dis mon Roudoudou, tu ne trouve pas qu’il est beau cet arbre ?
- Hum…
- Et c’est là que j’lui ai dis que c’était un parfait abruti et qu’il ne fallait pas regarder sous les jupes des filles, tu saisis ?
- Hum…
- Enfin voilà, j’ai choisi du blanc, ça s’imposait, c’était évident, ça allait de soi quoi !
- Hum…
- Tu m’aimes ?
- Hum…

- Rhalala si tu savais comme j’adore parler avec toi, tu m’comprends si bien !

Je vous épargne la suite de ce monologue sans queue ni tête, puisque l’exemple ci-dessus illustre parfaitement la profonde détresse mentale dans laquelle la rouquine était plongée. Notons cependant comme le stoïcisme du Duc d’Ouessant est exemplaire dans ce genre de situation. Mais reprenons le récit de nos aventures sans plus attendre.

Les chevaux allaient donc à vive allure pour rejoindre Rennes, la cité mère. Un petit créneau entre deux autres fiacres, paf tout ce petit monde était bien garé. La rouquine ne manqua pas de saluer au passage la prouesse du cocher, qui en véritable mâle avait su conduire tout ce petit monde sans anicroche.


- Regarde moi celui-là, il est vraiment garé comme un parisien !

Petit rousse-pétement pour la forme, et vite vite jusqu’à la Primatiale, un Grand_Sage sous le bras. Fort heureusement ils n’étaient pas les derniers, mais ils n’étaient pas les premiers non plus. Loin de s’en offusquer la rouquine lâcha sans trop sans rendre compte cette pensée intensément philosophique :

- Et bien je crois que parfois il faut savoir perdre !

Quelques têtes qui se retournèrent sur son passage, un petit salut à gauche à droite aux visages qu’elle reconnaissait et qu’elle appréciait. Puis ne sachant trop où s’asseoir elle avisa l’oreille de son fiancé et lui murmura :

- Je crois que ta place à toi est déjà réservée, nous allons devoir nous séparer. La druidesse que je suis va rester à l’arrière, j’te laisse aller en première ligne.

Joignant le geste à la parole elle lui claqua fort peu discrètement le fessier et lâcha à demi-mot :

- Aller, au front !

Tatoo a écrit:
Très attentif, il écoutait le discours de la Cardinale de Montfort, un discours qui donnait matière à réfléchir. Il fut un peu prit au dépourvu lorsqu’on l’appela, encore plus lorsqu’on l’appela une deuxième fois, mais il reprit vite contrôle de sa tête, ses pensées et ses jambes…Obéissant à la demande de la Cardinale et du Primat, il s'avança donc jusqu'au pied des marches qui mènent au chœur

Doran a écrit:
Doran observait ce qui se passait devant quand une voix douce arriva a ses oreilles, il tourna sa tête et vit Meiline assise a ses côtés, il lui sourit.

Bien sur que tu peux t'asseoir. Aussitôt dit aussitôt fait.

Doran se concentra a nouveau sur la scène qui se déroulait au loin.

Clodeweck a écrit:
Le primat s’adressa alors au duc régnant appuyant particulièrement sur certains mots, oui c’est bien le conseil qui choisissait le Duc régnant de Bretagne…

Comme il est de coutume le peuple de Bretagne, souverain en sa terre, a élu pour lui confier sa destinée un conseil ducal, lequel t’a choisi pour le diriger.
Par cette action, le peuple t’a investi de sa confiance et d’une charge, plus que d’un pouvoir, temporelle.
Aujourd’hui, en tant que représentant de la Saincte Eglise Aristotélicienne, je viens lier ta charge temporelle au pouvoir spirituel en te permettant de placer ton action dans les préceptes de la seule et vrai foi.

Es tu prêt, Tatoo, à lier ton pouvoir temporel au spirituel ?
Agenouille-toi, et pose la main sur le livre des Vertus.


Tatoo a écrit:
Sans aucune espèce d’hésitation, il répondit : Oui je suis prêt !

Devait-il répondre ? Trop tard de toute manière, il l'avait déjà fait..

Puis, sans attendre plus longtemps, il s'agenouilla et posa la main sur le fameux livre des Vertus.

Relavant la tête pour regardez le Primat dans les yeux, il attendit la suite…


Clodeweck a écrit:
Le Cardinal de Montfort était toujours ému, quand venait le moment de recevoir le serment du Duc. Pourtant des Ducs il en avait investi plusieurs. Chaque fois un pincement au cœur quand il demandait au Duc ou à la duchesse de se souvenir qu’être élu ce n’est pas être au sommet de la gloire, mais être au service du peuple qui a confiance et qui a voté. Il leva lui-même la main droite index et majeur joints le pouce replié sur l’annulaire, tendit la main gauche sur le livre des vertus, à côté de celle du Duc.
Puis après un instant ou il laissa s’installer toute la solennité du moment il prononça, à voix haute en détachant chaque syllabe.
Les mots qu’il allait prononcer et que le Duc répéterait n’étaient pas lancés au hasard chacun d’eux avait été choisi longuement et chacun était lourd de signification.


Jures-tu, Tatoo, de servir le Très Haut pendant la durée de ton mandat, de repousser la créature sans nom, de refuser le péché et de repousser l’hérésie ?

Jures-tu, sur les sainctes écritures, de te souvenir que le premier devoir d’un Duc et de faire le bonheur de tout son peuple et non d’une seule partie de celui-ci ?

Jures-tu, de ne pas te servir de ton pouvoir pour des intérêts personnels, de protéger la Bretagne, de lui garder son intégrité de ne pas conduire ton peuple à la guerre mais de toujours œuvrer pour la paix ?


Le primat attendit la réponse du Duc dans le plus grand silence, sachant que pour lui, comme pour toute la Bretagne, l’instant était d’importance

Madeline a écrit:
A pattes de velours, elle pénétra dans la Primatiale...

*Cling Cling Cling Cling

Silencieusement elle remonta la nef...

*AAaaaaa'tchoummmmmmmmmmmmmmmm

Discrètement, elle dérangea quelques ducs pour aller s'asseoir à sa place.

Ohhhh choli ton chapeau.... Bardon mon Duc, Che ne voudrais pas vous echcalader... j'ai un d'ces rhube des foins... Fichu printemps !

Presque religieusement elle assista à cette cérémonie d'investiture, sans se soucier de ses voisins.

RRRrrrrrrrrrrrrrrzzzzz hein ? quoi ? comment ça ? Non... je ne ronflais pas mon duc, vous faites erreur. Chuuuuuut.... prions....
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MessageSujet: Re: Investiture Tatoo [Avril 1458]   Investiture Tatoo [Avril 1458] Icon_minitimeLun 26 Avr - 16:06

Tatoo a écrit:
Il lui fallait donc jurer ?!? Ce n’était pas évident de comprendre lorsque c’était permis et lorsque que c’était mal, mais bon si un primat lui demandait, c’était surement permis…La créature sans nom ? Il en connaissait plusieurs, alors autant toutes les repousser…Refuser le péché, pas soucis les femmes mariés s’était du passé…Il prononça donc d'une assez voix forte:

Moi, Tatoo Salaun de Kerkreñv, jure de servir le Très Haut pendant la durée de mon mandat, et même après, de repousser la créature sans nom, de refuser le péché et de repousser l’hérésie.

Faire le bonheur de tout son peuple…Comme le primat avait lui-même été Duc de Bretagne, il devait savoir que cette promesse était extrêmement dur à tenir, par contre le Tatoo n’avait aucun mal à s’y engager et donc à promettre de tout faire pour y parvenir même s’il savait que c’était vraiment difficile…

Moi, Tatoo Salaun de Kerkreñv, je jure sur les saintes écritures, de me souvenir que le premier devoir d’un Duc est de faire le bonheur de tout son peuple et non d’une seule partie de celui-ci.

La dernière était sans aucun doute la plus facile des trois, car s’il était de retour comme Dug Breizh, c’était justement pour servir la Bretagne, de ne penser qu’aux peuples, qu’à la Bretagne et son avenir et aussi d’éviter une autre guerre à son pays qui était solide en apparence mais tellement fragile en réalité…

Moi, Tatoo Salaun de Kerkreñv, je jure de ne pas me servir de mon pouvoir pour des intérêts personnels, de protéger la Bretagne, de lui garder son intégrité de ne pas conduire mon peuple à la guerre mais de toujours œuvrer pour la paix.

Pelotine a écrit:
Arrivée juste a temps la fifille , son père était en train de prêter serment.
La voila donc a sa place , pas trop prêt ni trop loin de son père.
Elle rajuste son chignon , se pince les pommettes , ouvre grand ses yeux et se tient droite comme un I.
Ha elle avait bien d'la tristesse envers le papa d'pas être la pour demain , mais elle ne se voulait pas rancunière avec lui , elle était donc venue.
Elle l'observait , fière de son père , amoureuse comme jamais de cet homme qui lui avait donné la vie.Rien que pour cela elle lui était redevable a jamais.

Zabou a écrit:
La discrétion était de mise, surtout quand on était pas fouttue d'arriver à l'heure.

La jeune fougeraise qui était encore jeune seulement de par pur caprice féminin, entra en catimini dans le saint édifice et prit place afin d'assister à l'investiture de ce nouveau duc qu'elle ne connaissait que de loin.


Maewenn a écrit:
Elle était la depuis bien longtemps, elle avait minutieusement regarder chaque recoin du lieu, controler chaque siège. Elle était aux aguets la tiote espérant que tout se passerait au mieux. Puis les gens étaient entrés dans la primatiale, le lieu si serein s'était animée et elle était la, à écouter attentivement ce qui s'y disait.

Grand_Sage a écrit:
Le voyage jusqu'à Rennes, sans être vraiment éprouvant, avait tout de même parut long. Le commencement de stress de Lallie s'était bien fait sentir. Il faut dire que c'est la première fois qu'elle allait officier pour une pareille cérémonie et, au delà d'être content pour elle, il se doutait bien que le trac devait être intense.

Aussi fit-il tout ce qui était en son pouvoir pour la mettre le plus à l'aise possible. Toute la prouesse résidant dans l'usage immodéré d'une onomatopée apaisante, le "hum", qui a l'avantage de signifier tout et rien. Ainsi, aucun risque de contredire son interlocutrice!

Arrivé à la Primatiale, ils pénètrèrent dans le bâtiment ensemble mais se séparèrent ensuite. Tandis que Lallie s'installait au fond, il rejoignit tranquillement la place qui lui était assigné ne manquant pas de saluer au passage quelques personnes de sa connaissance déjà arrivées.

Il s'installa finalement et suivit tranquillement le début de la cérémonie.


Deguerlace a écrit:
Le procureur n'était pas d'humeur jouasse, comme toujours depuis quelques temps.
Il avait préféré rester discret et se tenait en retrait dans la primatiale, chapeau vissé sur le chef, coi et pensif, tout en suivant la cérémonie avec plus ou moins d'attention.

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