[Archives] Investiture GS - 24 Janvier 1458 - Primatiale

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

--Dom_courtin a écrit:: « Les cloches de la Primatiales sonnèrent, au loin.
Le Primat de Bretagne avait fait préparer la grande salle de réception du palais épiscopal, il y avait fait porter un autel. La salle était bien plus grande que l’église elle-même. Les Nobles le conseil et le peuple y trouveraient leurs aises. D’autant qu’icelle était bien plus facile à chauffer, ce qui en plein hiver n’était point négligeable.

Le cardinal avait donné les ordres il semblait d’une ire rare. D’une part la cérémonie avait été décidée au dernier moment et d’autre part il lui avait été imposé des gens qui n’avaient rien à faire dans une église. D’où l’obligation qu’il avait faite à son vicaire d’ouvrir cette salle.

Tout était près, les stalles pour les prélats, le siège de l’officiant et ceux réservés au Grand Duc et à son épouse, qui devraient honorer la cérémonie de leur présence.
Devant sur la partie droite de la salle les places étaient réservées aux grandes familles de Bretagne, Penthièvre, Brocéliande, Guérande, Montfort, Dénéré et à la noblesse bretonne.
Le primat avait souhaité que des blasons brodés aux armes de chacun fussent disposés au dos des sièges.

Evenice de Guérande, Dukez Gwenrann,
Chacha de Guérande, Dukez Muzilheg ha Kontez Josilin ,
Elfyn_ap_gwirino de Montfort, Dug Raez,
Iziledur, Dug Brieg,
Milouse de Caotmeur, Dug Cholet ,
Mumia, Dug Wened ,
Nilas d'Artignac, Dug Treger ,
Pit de Guérande, Dug Gwenrann,
Madeline de Valendreuse, Marquizon Blaen,
Azilliz de Montfort-Toxandrie, Beskomtez Goven ,
Coldtracker, Maël de Montfort-Morrigan, Beskomt Frozieg,
Leyah Bleizhmorgan, Beskomtez Montfaucon ,
Mirwen de Brignac, Beskomtez Ploermael
Arzhel de Montfort-Toxandrie, Baron Montauban
Bahia7, Baron Menieg
Chikaka10 de Kreneg-Montfort, Baronnez Malnoe
Killdragon de Montfort-Toxandrie, Baron Levieg
Kurios Ael-Sôol, Baron Loiad
Marick de Montfort-Laval, Baron An Arzh
Merlinne, Baronnez Kistreberzh
Verty de Montfort-Toxandrie, Baronnez Breal-Montforzh,
Anastriana, Intron Koedlogon,
Balmir de Walsh-Montfort, Aotrou Ar C'hembod,
Chimera Dénéré de Dongenan, Intron Saint-Leger-sous-Cholet…

Sur la travée de gauche les bancs étaient réservés au conseil ducal, les conseillés ne les quitteraient que pour la bénédiction du conseil. Le primat avait chargé le vicaire d’en faire l’appel il avait horreur de cela.

Voilà tout était prêt. Il ne restait qu’à attendre.

Edit : pas de titre en majuscules. {Kyana}

Grand_sage a écrit:: [Château de Rennes]

La nuit fut courte et agitée. Bien qu'il n'appréhendait pas spécialement ce moment important, il n'avait pu trouver le sommeil, tâchant de bien se mettre en tête le déroulement de la cérémonie à venir.

Il n'en était pas à sa première investiture, loin de là. Mais il y avait une nette différence entre y assister en tant que simple spectateur, y participer en tant que Conseiller Ducal et la vivre en tant que Duc régnant.

Il savait que tous les regards seraient posées sur lui et suivraient chacun de ses gestes au cours de la cérémonie. Et il allait lui falloir s'en accomoder.

Il n'avait jamais particulièrement goûté d'être sur le devant de la scène. Discret de nature, la notoriété que lui conférait son titre actuel le gênait souvent plus qu'autre chose. Ainsi, il ne lui était quasiment plus possible de se présenter quelque part sans qu'aussitôt beaucoup se fendent d'une révérence et lui parlent avec une certaine retenue dont il n'arrivait pas à s'habituer. Lui qui n'était pas un amoureux transit du protocole en concevait une certaine gêne, car cela créait inévitablement une sorte de distance, trop respectueuse et assez difficile à rompre, avec les gens qu'il croisait. Alors que Duc ou pas, il n'avait pas changé...

Il fut donc debout très tôt. Ce qui lui permis de bien prendre le temps de se préparer, se concentrant pour ne pas penser à tout cela. Une fois prêt, prenant une grande inspiration, il annonça à son jeune valet qu'il était temps d'y aller.

Un détachement de gardes l'attendait pour l'escorter jusqu'au Palais Espiscopal. Il les rejoignit et le cortège ducal se mit en route aussitôt.

Joeboy65 a écrit:: Le politain s'était levé tôt ce matin là.
C'était une habitude qu'il avait pris depuis longtemps, mais en ce dimanche, l'investiture du Duc Brezih aurait lieu en la primatiale, comme chaque investiture d'ailleurs.
Joe ferait le voyage depuis Rohan puisqu'il y séjournait depuis quelques jours déjà.

Il vérifia encore une fois le contenu de la charrette.
Il était le directeur de la distillerie nationale de Bretagne depuis qu'il avait fait érigé les murs de celle-ci à Kastell Paol.

A l'arrière, donc, il y avait 4 grands tonneaux, tous estampillés aux couleurs de la distillerie, "Le Gwen Ha Dû". Elle portait le nom de la taverne de feu Vampirelo, inventeur de la fameuse pruneàvampi et dénommé Roi de la Prune.
Il y avait 3 futs de pruneàvampi et un de chouchen.

Joe prit donc la direction de la primatiale afin d'assister à l'investiture de Grand Sage.
Celle-ci serait sa première en tant que Bouteiller Grand-Ducal. Il souhaitait donc soulager la soif des bretons présents ce jours là.

Arrivant devant les portes de la battisse, il stoppa son attelage et entreprit de dresser son stand.
Il s'agissait évidemment du stand BAM.

Joe aligna les tréteaux puis déchargea les tonneaux. Il les installa sur les planches de bois, leur inséra les différents robinets et aligna les chopes.
Une grande pancarte, "BAM Breizh, distillerie de Kastell Paol", était étendue au dessus de l'édifice.

Le Bouteiller espérait ainsi que chacun viendrait se désaltérer avant d'assister à l'office et au couronnement du Duc.

Peterpan31 a écrit:: Peter ne tarda pas à apparaître, il se devait en effet aujourd'hui de faire montre d'un don d'ubiquité surnaturel s'il souhaitait à la fois assister au couronnement ducal et à la bénédiction en tant que conseiller porte-parole de ce gouvernement, mais aussi aller trinquer au bonheur des futurs mariés, Leyah Bleizhmorgan et Joachim du Bellay, eux aussi conseillers ducaux chargés de l'économie durant ce mandat.

Il constata non sans déplaisir que son vieli ami Joe avait apporter l'attirail nécessaire afin que la cérémonie se déroule dans des conditions correctes. Il approcha du stand BAM, afin d'engloutir un peu de Prune qui le réchaufferait un peu.

margot_wolback a écrit:: Retour de Rohan, passage rapide par Vannes, pour être présente à la cérémonie dont tout le monde parlait.
La blonde esseulée cherche quelques têtes connues.
Heureusement qu'elle a eu le temps de se changer dans leur maison avant de venir, pour que Pumae soit fière d'elle. Tenir son rang, apprendre parfois difficilement à ne plus être une sauvageonne, mais bientôt belle-fille d'un baron!
L'étoffe bleue ciel colle à sa taille, laissant paraitre un décolleté que d'aucuns cherchent parfois à remplir de grains de mais...

Un petit sourire en repensant à sa rencontre avec le héros du jour, en taverne à Rohan. Qu'il soit d'accord ou non, elle ne loupera pas la révérence, namého, des jours qu'elle s'entraine devant la glace!
En même temps, vu les notables présents, bien peu de chance qu'elle se fasse remarquer dans la foule.

Trop peu de monde pour l'instant, et surtout, pas de brune flamboyante comme sait l'être sa mère adoptive. Margot flâne doucement, refusant de s'approcher des tonneaux, de crainte de n'y prendre gout.

Clodeweck a écrit:: Comme à l’accoutumé Les clercs arrivèrent en procession.

Tous les deux mois était la même cérémonie, immuable, réglée comme du papier à musique.

Les cloches de la Primatiales sonnèrent à l'arrivée de MM. du Chapitre, qui s'arrestèrent au bas de la salle, rangés en haie sur deux lignes. Quelque temps après arriva le seigneur Archevêque, de Tours, primat de Bretagne, Grand Inquisiteur, Son Eminence le cardinal Clodeweck de Montfort-Toxandrie Duc de Montforzh, précédé du clergé, en teste (qui était allé au devant de lui) et des Pères franciscains de Saint-Melaine (qui l'avaient amené processionnellement) ; il était en rochet, camail et sans étole, sous un dais porté par quatre marguilliers de Saint-Etienne. Au moment que Monseigneur entrait dans l'église, le premier massier lui mit un carreau sur lequel s'étant mis à genoux il baisa la médaille d’Aristote et prit de l'eau bénite au goupillon que lui présenta M. le trésorier; celui-ci, après une profonde révérence au seigneur archevêque qui s'était levé, se couvrit et le complimenta.
Après la réponse, le chœur chanta en musique une antienne, durant laquelle Monseigneur, précédé de MM. du Chapitre, avança vers le sanctuaire, où les Pères franciscains occupaient le côté qui était le leur ; MM. du Chapitre se placèrent du côté de l'épître ; on avait eu soin de faire défendre l'accès par deux gardes épiscopaux envoyés exprès de la part du Chapitre. Après avoir fait sa prière au pied de l'autel, Monseigneur étant monté sur la plus haute marche, M. le trésorier lui donna l'étole à baiser et la lui passa au col, lui mit au doigt l'anneau pastoral, le revêtit d'une chape, lui mit la mitre en tête et la crosse en main. Ainsi revêtu de ses habits pontificaux, Monseigneur monta à l’autel.
Il s’assit dans le fauteuil qui lui été destiné et attendit, que le Duc régnant et les nobles de Bretagne arrivent à leur tour.
La cérémonie était bien réglée, tous les deux mois, sauf exception était investit ou réinvestit le Duc ou la duchesse régnant de Bretagne.
Occasion était pour la Bretagne dans sont ensemble de renouveler l’attachement à ses gouvernants, sa religion et les valeurs ancestrales du Grand Duché.
Assis sur le cathèdre, le prélat laissa son regard parcourir la salle, passant des nobles au premier rang puis aux notables et enfin aux gens du peuple qui se tenaient debout au fond de l’édifice. Durant que les gens continuaient d’affluer il entra en prière.

Pitchoune32 a écrit:: [Au château de Goven]

Pitch s'était réveillée très tôt ce matin là, son sommeil avait été agitée car elle pensait au grand jour qui allait se passer ce Dimanche 24 Janvier 1458, l'investiture de son cher et tendre Grand Sage.

Elle savait qu'il n'était pas des plus friand de cérémonies protocolaires mais surtout quand celle-ci allait être en son honneur.

Azilliz avait été fort sympathique la veille au soir en l'invitant au château avec son ami Surcouf, elle pouvait ainsi se préparer tranquillement pour ce jour si particulier.(elle prit quelques temps afin de se coiffer et s'habiller)

Elle arriva enfin à la salle où se dérouleraient la cérémonie, pour la peine elle avait mis une longue robe bleu ciel qui faisait ressortir ses yeux, attachée ses cheveux en un chignon savant grâce à l'aide de servantes.

Lorsqu'elle poussa la porte elle ne vit que peu de personnes présentes, son coeur battait vite, son souffle semblait la quitter petit à petit.

Elle souria lorsqu'elle vit Joeboy qui préparait ses futs de prunevampi, ah parfait se dit elle, pas de fête sans prunevampi.Puis elle aperçut peterpan qui discutait avec lui.

Elle leur fit un signe de la main, lorsqu'elle vit une dame fort charmante qui semblait perdue, elle se dirigea donc vers elle, histoire de pouvoir parler un peu .

Demat dame, me présente Pitchoune GUIVARCH de Brest, large sourire

Vous semblez aussi perdue que moi ici, vous venez d'où?

--Dom_Courtin a écrit:: Le secrétaire épiscopale approcha de Joeboy et de Peterpan...
En colère , pas vraiment, désappointé sans doute.

Hum, je vous vois venir...Les églises, les cérémonies etc , vous trouvez ça lassant, barbant, pauvre, pas amusant, alors vous faites l'animation, l'animation de la Bretagne.
Élections, chouchenn, tonneaux, PrunaVampi
Investitures, chouchenn, tonneaux, Prunavampi
Conseil Ducal, Prinavampi
Debat, prunavampi
Eglise, prunavampi
Mariage...Là je vois votre extraordinaire ingéniosité se réveiller...Irmat , prunavampi...
Outre le fait que votre façon de faire semble un tantinet déplacée, n'auriez vous pas remarqué que nous sommes sensés investir le Duc reignant de Bretagne et vous plantez une buvette dans la salle de réception, aussi clairement qu'à la sortie d'une rencontre de soule...
Franchement votre logique ne serait -elle pas déplacée; un peu...
Je sais, vous aller me dire que je dis des bêtises et que nous sommes ici pour jouer etc...Air connu, et si nous étions ici pour investir le Duc ?

Si vous aviez un peu respect pour lui, et pour tous les gens qui dans les royaumes sont venus chercher autre chose qu'une bande de copains attroupés autour d'une buvette.

Certes c'est répétitif une messe...Certes

Mais d'une part on ne vous oblige pas, nous ne sommes pas en 1458...Ha si ! Mais quand même
D'autre part la Prunavampi, j'adore , en taverne mais ne pensez vous pas être vous aussi lassant et répétitifs ?

La différence et que l'Église ne vous oblige pas à venir alors que vous, vous vous imposez partout avec votre façon d'être complétement hors sujet.

J'en viendrais donc au fait.

Si vous voulez bien être respectueux ou sortir!

Azilliz a écrit:: Que de monde qui sort des voitures de Goven ce jour. Il faut dire qu'on sait recevoir dans ce coin...reculé de la Bretagne prof...rurale.
La Vicomtesse suivait son amie Pitchoune de prêt, se demandant ce qu'on devait ressentir en ce jour d'investiture de l'homme qu'on aime.
Toujours est il que les deux femmes entrent dans la primatiale.

Décrivons la juge en un mot : Cro belle ! Oui bon ça fait deux mais on ne va pas chipoter. Après tout la coquetterie ne va bien qu'aux femmes heureuses.
Il y en a pourtant tellement des bretonnes plus jolies qu'Azilliz , mais lorsqu'il s'agit de rendre hommage aux gens qu'elle aime, elle ne lésine pas sur la prestance.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Elle avait décidé de faire d'une pierre deux coups. Elle honorait Grand Sage et ses amis de Bomb en ce jour, avec une tenue très Montfort.
Parce que les Montfort, c'est son faible...
Elle avisa un siège portant son blason et s'y dirigea, après un salut aux présents et se tint droite en attendant l'arrivée du principal intéressé.

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Grand_sage a écrit:: Il arriva sur place tandis que les cloches sonnaient. Les gens se rassemblaient peu à peu. Son escorte l'accompagna jusqu'à proximité de l'entrée, puis stoppa pour le laisser franchir seul les portes du Palais. Au passage, il reconnut quelques visages familiers. Il fit notamment un signe à Margot, espérant bien qu'elle éviterait la révérence comme il lui avait suggéré la veille.

Il ne manqua pas de remarquer son coeur qui était déjà, dans une robe ravissante. Rassuré par sa présence, il lui fit un grand sourire accompagné d'un clin d'oeil et poursuivit le chemin protocolaire jusqu'à l'intérieur.

Il remonta l'allée et vint s'installer, jetant un coup d'oeil au Primat. Derrière lui, les gens prenaient place peu à peu. N'osant pas se retourner, il se demanda si sa mère honorerait sa promesse d'être présente. Quoi qu'elle fut une femme particulièrement atypique, elle n'en restait pas moins sa mère et il espérait bien qu'elle serait là.

Fermant les yeux, il pensa à tout ce qui s'était enchainé au cours de sa vie et l'avait finalement conduit jusqu'ici ce jour là. Ainsi pensif, il attendit le début de la cérémonie.

margot_wolback a écrit:

Citation :: Demat dame, me présente Pitchoune GUIVARCH de Brest

Margot sursaute, et sourit à celle qui se présente devant elle.
Demat Dame, je m'appelle Margot Wolback, je viens de Vannes.

Mais les présentations tournent court avec l'arrivée du Duc en personne. Erf, elle a loupé la révérence du coup, n'ayant pas eu le temps de s'y préparer. Le petit coup d'oeil reçu lui indique qu'il n'a pas oublié. Un large sourire, non sans remarquer qu'il n'a d'yeux que pour sa voisine.

Puis d'autres encore arrivent, tous plus resplendissants les uns que les autres. Pour l'instant Margot a l'impression d'être noyée au milieu de tous ces gens, mais elle finira bien par s'y faire, Pumae et Marick obligent...

Doran a écrit:: Doran entra dans la primatiale, il portait son uniforme de second de la garnison de Saint-brieuc, il avait laissé ses armes chez lui.

Lorsqu'il entra dans le bâtiment, il regarda autour de lui afin de voir si ses amis étaient là, lorsqu'il vit Pitchoune il s'avança vers elle.

- Demat Pitchoune ! Comment vas t-us ? Doran découvrit la personne avec qui son amie discutait. Te voila en bien charmante compagnie.

Madeline a écrit:: Voilà, elle l'a repéré ce rebelle, cet indésirable, cette disgracieuse chose qui la dérange. Ses yeux le fixent depuis maintenant quelques minutes et son envie grandit. D'ailleurs, elle a même l'impression que la chose immonde grossit elle aussi au fur et à mesure qu'elle la regarde. Impression ou constatation ?
Quoiqu'il en soit, il faut qu'elle s'en saisisse ici et maintenant. Il faut qu'elle l'attrape sauvagement et qu'elle tire dessus.
Le souffle court, Madeline mordille sa lèvre inférieure, calculant bien son coup.
Et soudain, d'un geste rapide et précis, son index et son pouce vont en un éclair s'emparer de la chose.

*SCHTINGGGGGGGGGGGG*

Je l'ai eu !!!!!Hurle Madeline à l'intérieur du carosse aux armes de Blain qui la mène à la Primatiale.
Fière, elle tient entre ses deux doigts l'horrible poil noir, presqu'aussi long qu'une blatte qu'elle vient d'arracher du menton d'Augustine.

AHhhh Dam, par Christos ! Vous n'en avez pas marre de ce petit jeu ? s'exclame la vielle mère supérieure qui vient d'en lâcher son livre des vertus qui jonche à présent au sol.

Non, du tout !Répond en riant Madeline tandis que le carrosse arrive à destination.

AH Dam que vous devriez ! J'y tiens moi à ces cadeaux pileux d'Aristote, car, comme disait ma regrettée maman : "poils au menton, poils aux roustons !" S'énerve Augustine

Le regard de Madeline descend bien malgré elle du menton d'Augustine vers le bas et tente de deviner ce qui s'y cache.

Il est vrai qu'en ce qui vous concerne Augustine, le doute m'habite... Lâche Mad en levant un sourcil.

La portière s'ouvre. L'heure n'est plus à la plaisanterie ni à l'épilation. La Marquise de Blain, suivie de son intendante descendent et se dirigent vers l'intérieur de la Primatiale. Au passage, Madeline salue Joe et Peter ainsi que la Plumieuse Pitchoune qui... ma doué... s'est coiffée pour l'occasion.
Une nouvelle investiture, une nouvelle cérémonie, un nouveau devoir de présence pour la Marquise.
Installée sur son siège vite repéré grâce à son blason rieur et moqueur, elle regarde les sièges réservés aux membres du Conseil Ducal et s'amuse à deviner lequel accueillera le séant du Prévôt.

Ftn_andenmarv a écrit:: [à l'extérieur dans la foule]

c'était la première investiture à laquelle pouvait assister ftn, il avait donc tout naturellement fait le déplacement afin de voir ce qu'il en était, il se doutait bien qu'en tant que simple âme de la Bretagne, il allait rester dehors avec le "petit" peuple, mais pour lui peu importait il voulait simplement être là, dans la foule il reconnu deux ou trois personnes qu'il avait déjà entrevu par ci, par là lors de ses différents voyages.

que de monde pensa t il et encore tout le monde n'était pas encore là, puis telle une ombre il se fondit dans ce peuple breton, seul sa stature pouvait éventuellement le faire sortir du lot des badauds.[/b]

Laceter a écrit:: Laceter De Bellefort et Petite_Fleure avaient décidés de suivre de loin cet événement comme à l'acoutumée. Ils restérent à l'écart de la foule pour protéger la jeune femme d'un mauvais geste ou bien pour qu'ils puissent filer rapidement si un cas d'urgence devait se présenter.

Ils parvinrent à se faufiler et à atteindre l'entrée de la Primatiale et enfin, tout en restant prés de la porte d'entrée, ils se plaçérent un peu à l'écart et attendirent le début de la cérémonie.

Clodeweck a écrit:: Le père Clodeweck promena le regard sur la foule rassemblée. Puis se décida à se lever. Pour voir de plus près.

Les membres du conseil, les nobles, le peuple, les clercs, ici se mêlaient les représentants des pouvoirs temporels et spirituels dans un même amour de leur terre et dans l’espoir de voir ce nouveau Duc les mener sur le chemin de la paix et de la prospérité.

Tout le monde se devait d'être là, représentants de la Bretagne, druides gardiens des traditions et du passé de la Bretagne qui accompagnaient le nouveau Duc.

Il s’adressa à la foule avec sérieux,

Mes frères mes sœurs.

Si un noble était un saint, il n'y aurait pas besoin de deux mots différents, il se trompe, parfois même se pourvoit, il peu aussi être victime de ses propres faiblesses.
Alors la différence, qu'elle est elle ?
Entre un noble et les gens du commun...

L'un doit malgré ses faiblesses et son humanité, essayer d'être chaque jour meilleur, chaque jour plus vertueux, et malgré ses faux pas, aller encore et toujours vers le haut.

Je me plais à le répéter,

À la vérité, celui qui est noble a des devoirs sacrés à remplir envers la société ; ce caractère lui impose la tâche immense de s'élever par ses vertus au-dessus du commun des hommes ; dans les camps, par ses lumières et son courage ; dans la vie civile et privée, par sa tolérance et son humanité.
Il faut que les roturiers en le voyant se disent : consolons-nous de ce que la naissance a mis une distance entre lui et nous, la nature l'a doué des dons qu'elle accorde rarement au vulgaire…! Et avouons que, s'il fallait désigner le plus digne, ce serait lui que nous nommerions…!
Voilà comme le peuple peut être rappelé aux sentiments de respect et de vénération qu'il doit à la Noblesse.

J’ai voulu que les sièges de la noblesse soit frappés au nom de ceux-ci car il est une chose sure.
L’on peut vouloir des titres
L’on peut les obtenir
Mais même avec un titre, n’est noble que celui qui le mérite au fond de soi, la vrai noblesse n’est pas donnée par un titre, elle est dans l’homme même.

Regardez autour de vous, regardez qui est présent.

Vous saurez alors qui est digne de respect, car ne pas respecter le duc élu par le peuple, c’est ne respecter ni sa foy, ni la Bretagne ni le peuple qui l’a élu, c’est n’être pas soi même Digne de respect !

Regardez autour de vous peuple de Bretagne et vous saurez qui vous devez respecter.

Nous avons élu un conseil, ce conseil a choisi un duc ! Ce duc va être ce soir investi par l’église des pouvoirs que lui a confié le peuple.
Le peuple a choisi.
L’église va dire que c’est bien !
Pourquoi l’Eglise, diront ceux qui n’ont pas vu le calendrier ? Parce qu’il est un pouvoir qui sera toujours supérieur au temporel, c’est le pouvoir spirituel.
Celui qui nous a créés, tous, qui créa un jour l’univers et la mère nature de laquelle nous vivons. Car entendez le bien nul ne s’est créé seul, et si nous fûmes tous issue de notre mère elle-même le fût de la sienne et ainsi de suite jusqu’à ce que la nature elle-même fût créée.
Alors ?
Alors aujourd’hui un duc va prendre en main la gestion, le gouvernement de la Bretagne, demain un autre, le peuple lui a confié sa destinée matérielle, nous allons lui confier une mission spirituelle.
Car entendons nous bien être élu n’est jamais qu’un honneur, c’est une charge, une responsabilité, un devoir, une mission qui est confiée. C’est aussi dans le respect des enseignements de nos prophètes et dans la vertu que sa mission doit être réalisée.
Les élus passent, le spirituel demeure.

Le primat appelle alors le Duc

Grand-Sage, approche

Clodeweck a écrit:: Le primat attendit que celui-ci vint au pied des marches qui mènent au chœur. Quand celui-ci fut arrêté et que chacun eut gagné sa place le Primat se redressa et repris la parole :

Aujourd’hui, mes sœurs, mes frères, en ce 24 Janvier de l’an 1458 de l’ère de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, nous sommes rassemblés pour rendre hommage au nouveau Duc de Bretagne, j’ai nommé Grand Sage

Grand-Sage mon fils, approche !

Peterpan31 a écrit:

Ouille ! Ouille ! Voici que le secrétaire episcopal avait vu d'un mauvais oeil la buvette somme toute innoffensive improvisée par le distilleur officiel de Saint-Pol-de-Léon.

Citation :: ....Mais d'une part on ne vous oblige pas, nous ne sommes pas en 1458...Ha si ! Mais quand même
D'autre part la Prunavampi, j'adore , en taverne mais ne pensez vous pas être vous aussi lassant et répétitifs ?

La différence et que l'Église ne vous oblige pas à venir alors que vous, vous vous imposez partout avec votre façon d'être complétement hors sujet.

J'en viendrais donc au fait.

Si vous voulez bien être respectueux ou sortir !

Et voilà que les deux Saint-Politains venaient de se faire réprimander comme deux enfants dans une cour de skolaj breizh.

Désappointé car il ne souhaitait qu'égayer ce moment historique, l'homme à collants verts fit un clin d'oeil à son ami, et le laissa sur le parvis de la primatiale.

Il pénétra dans l'édifice et s'engagea vers la gauche afin de prendre place là où on attendait les membres du Conseil Ducal. Il regretta à cet instant ce bon vieux cureton Kurios qui savait si bien associer soif aristotélicienne et divin breuvage Vampirelesque.

Il salua la Juge de Bretagne, seul membre du gouvernement a l'avoir précédé dans les lieux, hormis le Duc Grand_Sage lui-même.

La Primatiale résonna comme jamais en pareilles circonstances et lui sembla étrangement vide lorsque le Primat de Bretagne débuta la cérémonie. Seuls deux conseillers ducaux sur 11 présents, quasiment point de nobles à l'horizon, Clodeweck avait entrepris de relever ce manquement en prenant le Pobl Breizh à témoin.

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Azilliz a écrit:: Ah, enfin ! Voilà un conseiller ducal. Elle espérait bien qu'au prochain sacre, le primat ferait l'appel et que les conseillers manquant se prendraient une punition pour absentéisme caractérisé. Nan mais...

Grand_sage a écrit:: Il écouta les paroles justes de Son Eminence les yeux toujours clos. Il aurait pu se retourner et regarder comme d'autres devaient le faire à cet instant là, mais ce n'était pas nécessaire.

Prenant conscience des mots du Primat, il se dit que l'absence de certains les déshonorait eux bien avant que la Bretagne ou lui même. A chacun sa conscience après tout. A titre personnel, il savait présentes les personnes chères à son coeur, il le sentait. Et c'était bien là l'essentiel pour l'homme à cet instant précis.

Lorsque finalement il entendit son nom résonner dans la grande salle, alors que le Primat lui demandait d'approcher, un frisson le parcourut. Il ouvrit les paupières, sortant de sa rélexion et regarda Son Eminence.

Lentement, il sortit du rang et s'approcha jusqu'au pied des marches.

Chikaka10 a écrit:: Le carrosse de Malnoë s'arrêta une nouvelle fois à la Primatiale. Cette fois-ci c'était pour l'investiture du Duc Grand Sage.

La baronne en descendit fatiguée mais sa tenue toujours aussi soignée. Son mari l'aida et lui proposa son bras pour entrer.

Chika l'abandonna au fond de l'église avec un tendre sourire pour aller s'installer à la place qui lui avait été attribuée, près des autres nobles.

Pumae a écrit:: La primatiale. Elle semble un peu en retard.
Elle se hâte à l'intérieur du bâtiment et n'entend que les derniers mots de Clodeweck.
Elle salut d'un signe de tête quelques têtes connues et se glisse vers les bancs, cherchant une place. Un tête connue, très connue qui dépasse un peu plus loin et elle se dépêche jusque là, rejoignant sa fille en bonne compagnie.
Un sourire à celle-ci et elle s'installe aussi confortablement que possible, à ses côtés.

La_renarde a écrit:: "C'est vous la Renarde ?"

- Euh oui, vous êtes ?

"Peut importe. On m'a envoyé vous remettre ceci."

- Ah qu'est-ce que c'est ?

"De quoi vous couvrir, il parait que vous n'aviez rien à vous mettre et que vous aviez décidé de venir nue pour l'investiture du Duc".

- Ah euh...Qui vous envoie ? Il faut que je remercie cette personne.

"Peu importe, tâchez juste d'être à l'heure. Camembert !"

- Oh vous êtes normand !

Ainsi s'acheva ce singulier échange entre notre rouquine et ce mystérieux cavalier venu lui remettre sa toilette.

- Mouarf, ils doivent vachement baliser à l'idée que j'me trimbale dans le plus simple appareil ! Pourtant j'suis point trop laide, t'en pense quoi Rufus ? Qu'elle lâcha à la brute épaisse qui lui servait d'homme de main.

- Grumpf... Lui répondit-il dans un grognement, et qui signifiait que comme souvent il n'avait pas d'avis sur la question. Tel était cet abruti, comme il fut déjà dépeint lors d'une précédente histoire. Mais cet abruti là avait une qualité indéniable, il était bien fidèle. Chose rare par les temps qui courent.

Moue forcément peu satisfaite, cependant elle enfila sa robe d'une couleur indéfinissable. ça oscillait entre la crème et le champagne, enfin c'était clair quoi.

- "Soyez à l'heure" qu'il me sort l'autre normand ! Facile à dire hein ! Pestait-elle en natant sa tignasse de feu à l'aide d'un rubant. Au moins elle aurait l'air moins échevelée que d'ordinaire. Une fois la préparation terminée, elle enfourcha le canasson et direction Rennes la Brillante.

Bientôt, et parce qu'elle avait un dada super rapide, elle arriva devant les portes de la capitale, et encore plus vite devant les portes de la Primatiale, de laquelle s'échappait quelques hurlements du Primate.

Fort heureusement elle n'avait pas la moindre intention d'entrer, d'ailleurs sûrement n'y était-elle pas désirée. Alors elle confia l'étalon à un palefrenier et grimpa les marches du parvis. C'était décidé, elle poiroterait ici dans le froid. Elle resserra sa cape de voyage sur ses épaules en saluant de la tête les retardataires.

Mumia a écrit:: Ils étaient là tous les deux. Son épouse et lui, pour assister à l'investiture de Grand_Sage. Son ami, son partenaire de Bomb et de Denethièvre. Il se rappelait leur première rencontre assez...mouvementée, comme quoi dans la vie tout peut arriver. On peut être opposants politiquement à un moment et partenaires à un autre moment.

Il était fier de son ami. C'était un Duc posé et juste, qui prenait souvent les décisions sages à prendre, sans renier ses idéaux.

Il prit place dans la Primatiale pour suivre attentivement cette nouvelle investiture. Il irait saluer ses amis une fois la cérémonie achevée.

Firkraag a écrit:: Firk aida sa douce épouse à descendre du carrosse.
La préparation puis le mariage l'avait épuisé et maintenant que toute cette pression retombait, elle se sentait terriblement fatiguée.

Ensemble ils pénétrèrent dans la Primatiale qui avait vu leur union quelques jours plus tôt, puis, la laissant rejoindre sa place parmi la noblesse, il s'installa au fond de l'église après avoir salué Azi et Pitchoune d'un signe de tête.
Il n'y avait que l'embarras du choix.

margot_wolback a écrit:: Un petit soupir de soulagement, du à un petit sourire...
Sa mère la rejoint, ne semblant pas lui en vouloir de son échappée...
Margot se décale pour lui laisser de la place, et lui rend son sourire... Mais la blonde est curieuse, et se démembre le cou pour ne louper l'entrée de personne. Comptant bien sur sa voisine pour lui indiquer les noms des nobles et autres bretons...

Anastriana a écrit:: La dame de Coëtlogon observe la cérémonie d'investiture, à la place qui lui a été réservée.
Elle salue de la tête les connaissances qui l'entourent, s'incline devant certains, mais son esprit est ailleurs, loin... Tant de choses à penser, tant de choses à faire, tant à prévoir...

Enfin, regardons tout de même le nouveau Dug. Un peu de concentration Ana!

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Clodeweck a écrit:: Le primat s’adressa alors au duc régnant appuyant particulièrement sur certains mots, oui c’est bien le conseil qui choisissait le Duc régnant de Bretagne…

Comme il est de coutume le peuple de Bretagne, souverain en sa terre, a élu pour lui confier sa destinée un conseil ducal, lequel t’a choisi pour le diriger.
Par cette action, le peuple t’a investi de sa confiance et d’une charge, plus que d’un pouvoir, temporelle.
Aujourd’hui, en tant que représentant de la Saincte Eglise Aristotélicienne, je viens lier ta charge temporelle au pouvoir spirituel en te permettant de placer ton action dans les préceptes de la seule et vrai foi.

Es tu prêt, Grand-Sage, à lier ton pouvoir temporel au spirituel ?
Agenouille-toi, et pose la main sur le livre des Vertus.

Azilliz a écrit:: Le regard rivé sur son Duc, Azilliz le regarde s'avancer et s'agenouiller.

Lemerco a écrit:: Grooooooooooooooooaaaaaaaaaaaar

Des feuilles volent dans le bureau du maire de Vannes. Excédé par des affaires municipales particulièrement contrariante, Lemerco, rageux envoya tout valser. Nous étions dimanche, il ne faisait pas trop moche, les oiseaux chantent au-dehors mais comme d'habitude personne ne les écoute.

Il regarda ses frusques mitées et mangées de partout... lui qui revendiquait un anti-conformisme en persistant dans le non-habillé... percevait cela plus comme une négligence comme un réel choix... aurait-il changé malgré lui... Il passa ses beaux habits noirs une fois de plus.

Journée chargée aujourd'hui... un sacre, un mariage... il passera d'abord au sacre. Arrivé à la primatiale, comme d'habitude il se plaça à l'arrière, discret. Il n'aimait pas les cérémonies, et espérait qu'il ne sera jamais le premier acteur. Mais aujourd'hui le premier acteur était une personne qu'il respectait énormément, un compagnon d'arme et même un ami cher. Il écoutait l'homme de foi d'une oreille discrète, son regard porté ailleurs...

Nagirrok a écrit:: La journée était aux contrastes.

L'ambiance surchauffée du CD contrastait en effet avec le froid hivernal qui régnait à Rennes pour ce grand jour.

Et l'ambiance simple et cordiale qu'entretenait d'ordinaire Grand_sage avec ses conseillers n'avait rien à voir avec la solennité presque divine qui régnait maintenant dans la primatiale.

Comme de nombreux Bretons, Nagirrok fut fier de voir Grand_sage enfin investi officiellement.
Ses qualités ne pouvaient l'amener ailleurs qu'à cet endroit à ce moment.
Il était fait pour les hautes charges, tous ses amis le savaient depuis fort longtemps.

Nagi écouta avec attention Clodeweck, encore une fois trés inspiré, comme à chaque investiture, et tandis que le Duc de Bretagne s'avançait vers le primat, Nagi scruta discrètement, avec l'oeil d'espion du prévôt, les bancs de la noblesse.

Elle était là.
Radieuse, sublimissime, plumieusement attirante.

D'un hochement de tête discret, il la salua et lui sourit.

Chimera a écrit:: La place aux armes de Saint Leger reste vide...
La dame qui les porte, par contre, est bien là. Comme toujours, et ce malgré l'identité du couronné du jour.
Il est vrai que celle de celui qu'ils honorent aujourd'hui rend la tâche plus agréable.
Mieux vaut tard que jamais... qui plus est.
Ecart au protocole... Elle se tient aux côtés de son époux, les sièges sont assez larges, à croire que celui-là avait été conçu pour feue dame Valuu...

Bien des choses l'opposent à Clodeweck, mais il possède toujours cette verve impressionnante. Celui qui veut être entendu doit savoir écouter, alors elle écoute...

"Vous saurez alors qui est digne de respect, car ne pas respecter le duc élu par le peuple, c’est ne respecter ni sa foy, ni la Bretagne ni le peuple qui l’a élu, c’est n’être pas soi même Digne de respect !
Regardez autour de vous peuple de Bretagne et vous saurez qui vous devez respecter."

Elle s'est entretenue avec le primat, et il lui semble qu'il axe son discours dans la même direction que celle qu'elle compte donner au sien. Elle n'est pas en accord avec tout, bien entendu... vénération de la noblesse, un peu trop, selon elle, elle prête le flanc à bien des dérives.
Mais...
Chimera doit se retenir de manifester son approbation lorsqu'il s'exclame, la voix résonne dans l'église jusqu'à venir leur chatouiller l'estomac.

"... si nous fûmes tous issus de notre mère elle-même le fût de la sienne et ainsi de suite jusqu’à ce que la nature elle-même fût créée."

La phrase lui fait hausser les sourcils et lui arrache un sourire.
Comme quoi...

Grand_sage a écrit:: Es tu prêt, Grand-Sage, à lier ton pouvoir temporel au spirituel ?

Un nouveau frisson lui parcouru la peau. D'une voix claire et la plus assurée possible, il articula un "Oui" qu'il espèrait audible. Lui d'habitude si serein, si impérméable aux émotions non contrôlées, se sentait submergé par une forme de fébrilité inattendue.

Agenouille-toi, et pose la main sur le livre des Vertus.

Suivant les injonctions du Primat, il déposa genou à terre, profitant de l'occasion pour reprendre pied, et plaça doucement sa main sur le livre des Vertus, attendant la suite.

Laceter a écrit:: La cérémonie poursuivait son cours et inquisiteur de son regard, Laceter De Bellefort chercha en vain une place ou deux, ou du moins, pour sa compagne.

Sur le côté, un peu à l'écart, il en vit deux , parfaites pour eux. Ils pourraient suivre sans être vraiment vus et sans prendre les places réservées.

Il prit sa main dans la sienne et discrétement, ils rejoignirent les deux places. Il laissa FLeure passait devant lui tout lui tenant toujours la main puis ils s'assirent dans le plus grand silence.

Délicatement, il garda sa main dans la sienne et l'enlaça tendrement.

Ils suivirent la suite de la cérémonie...

Missanges a écrit:: Elle remonte les marches de la primatiale, quelques jours auparavant, elle y était venue pour le mariage de Chika et de Firk.

Elle sourit à son père placé dans la rangée ducale, et salue de la tête tous les visages familiers quelle à pu connaître lors de son récent voyage. Elle sourit à son ami Joe toujours présent.

Elle prend place suivant la cérémonie.

Clodeweck a écrit:: Le Cardinal de Montfort était toujours ému, quand venait le moment de recevoir le serment du Duc. Pourtant des Ducs il en avait investi plusieurs. Chaque fois un pincement au cœur quand il demandait au Duc ou à la duchesse de se souvenir qu’être élu ce n’est pas être au sommet de la gloire, mais être au service du peuple qui a confiance et qui a voté. Il leva lui-même la main droite index et majeur joints le pouce replié sur l’annulaire, tendit la main gauche sur le livre des vertus, à côté de celle du Duc.
Puis après un instant ou il laissa s’installer toute la solennité du moment il prononça, à voix haute en détachant chaque syllabe.
Les mots qu’il allait prononcer et que le Duc répéterait n’étaient pas lancés au hasard chacun d’eux avait été choisi longuement et chacun était lourd de signification.

Jures-tu, Grand_Sage, de servir le Très Haut pendant la durée de ton mandat, de repousser la créature sans nom, de refuser le péché et de repousser l’hérésie ?

Jures-tu, sur les sainctes écritures, de te souvenir que le premier devoir d’un Duc et de faire le bonheur de tout son peuple et non d’une seule partie de celui-ci ?

Jures-tu, de ne pas te servir de ton pouvoir pour des intérêts personnels, de protéger la Bretagne, de lui garder son intégrité de ne pas conduire ton peuple à la guerre mais de toujours œuvrer pour la paix ?

Le primat attendit la réponse du Duc dans le plus grand silence, sachant que pour lui, comme pour toute la Bretagne, l’instant était d’importance

Indridepiedferme a écrit:

Indri s'était pressée ce matin. Non qu'elle tenait tant à participer à ce genre de plaisanterie ... mais elle espérait vraiment y voir son frère ... ça la f'sait trop rire de le voir tout endimanché, tout coincé dans ses belles frusques !

De ce fait, installée sur le dernier banc, toute discrète, elle n'eut d'autre choix que d'écouter les divagations du Clodo !

Clodo a écrit:: Voilà comme le peuple peut être rappelé aux sentiments de respect et de vénération qu'il doit à la Noblesse."

"Oulaah ... d'vait pas y'avoir qu'du tabac dans sa pipe, ce matin ... !!! Y'voit encore des p'tits zoziaux lui ! Qui a subtilisé le tabac du bonhomme pour le remplacer par des herbes de toutes sortes ??? Rhooo, c'est dingue ça, on peut vraiment plus faire confiance à personne de nos jours ! Respecter, oui ... tout le monde a droit au respect. Vénérer, puis quoi encore ! Lécher des bottes, lustrer des séants, frotter des basons ... quel beau programme, dites-moi ! Si c'est c'qui nous attends, on va encore bien rire !" pensa la jouvencelle

Clodo a écrit:: Regardez autour de vous peuple de Bretagne et vous saurez qui vous devez respecter.

Et voilà, cool ! Ben si la mal peignée me fait un autre procès j'aurai pu qu'à dire aux juges : "C'est l'Primate qui l'a dit. J'dois pas la respecter parce qu'elle étais pas à l'investiture de GS, na !" ... "oups, l'ai pas dit tout haut hein, l'ai pas dis tout haut ???" s'inquiéta-t-elle mais voyant les gens se retourner et lui jeter des regards enflammés ... "euh, ben faut croire que si. Reste à espérer qu'ils ont pas entendu, là d'vant !"

margot_wolback a écrit:: Encore du monde qui entre...
Un léger coup de coude de la part de Pum, inquiète à l'idée de la voir remuer son séant comme une jouvencelle. Message reçu, la blonde va se tenir tranquille. Mais sa mère ne perd rien pour attendre, elle aura droit aux questions plus tard.

Ce qui se dit est important, certes, mais il est tellement plus intéressant d'observer les gens, leur mise, leurs mimiques, leur gestuelle...

Oups, un battement de coeur raté. Erf, elle devait bien s'y attendre... La blonde se paye un fard, et se calme direct. De toute façon, elle n'est pas dans sa ligne de mire, il est bien trop occupé... Respirer calmement, replaquer le sourire de circonstance...
Et reprendre sa distraction favorite... Observer...

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Grand_sage a écrit:: Le moment crucial était arrivé. Il avait beau s'y être préparé, l'émotion prit le dessus une bonne fois pour toute. Bizarre cette manière qu'ont certains mots, prononcés en certaines circonstances, de toucher quelqu'un au plus profond de son être. Des mots qui pouvaient paraître anodins comme ça mais qui revêtaient un sens profond à cet instant précis.

Un instant, il crut ne pas arriver à les répéter, à ne pas pouvoir articuler. Les battements de son coeur s'accélérèrent tandis qu'il prenait réellement la mesure de l'instant présent et des conséquences que cela avait, pas tant sur sa propre vie, minuscule et finalement misérable, que sur celle des milliers de bretons dont il avait, pour un temps, la responsabilité.

Il fit le vide dans sa tête un instant, puis inspirant un grand coup, il reprit très solennellement les mots exacts du serment:

Moi Grand_sage, je jure de servir le Très Haut pendant la durée de mon mandat, de repousser la créature sans nom, de refuser le péché et de repousser l’hérésie.

Aussitôt il enchaina

Sur les sainctes écritures, je jure de me souvenir que le premier devoir d’un Duc et de faire le bonheur de tout son peuple et non d’une seule partie de celui-ci

Pour enfin conclure

Je jure enfin de ne pas me servir de mon pouvoir pour des intérêts personnels, de protéger la Bretagne, de lui garder son intégrité de ne pas conduire mon peuple à la guerre mais de toujours œuvrer pour la paix

Puis le silence se fit à nouveau, tandis que ses derniers mots résonnaient dans la salle.

Azilliz a écrit:: Rah c'est beau, c'est fort, c'est puissant, c'est GS !

Pitchoune32 a écrit:: Pitch écouta la jeune femme qui s'était présentée

Demat Dame, je m'appelle Margot Wolback, je viens de Vannes.

Eh ben enchantée dame Margot, j'espère que nous verrons plus de têtes connus.

Azi était à ses côtés toujours aussi radieuse, le sourire aux lèvres et bonne représentante des Monfort^^.

Elle vit son ami Laceter rentré aussi,accompagnée par une très belle femme aussi, et plusieurs rencontres et connaissances.

Puis entre deux son coeur rentra, encore plus beau qu'a son habitude, souriant et solennel; il dégageait tellement de choses, dommage que tout le monde ne puisse pas le voir.

Il la regarda et lui fit un clin d'oeil, son geste la surpris et elle se mit à rougir comme une jeune pucelle.

Son coeur se serrait à le voir avancer parmi la foule, elle regretta de voir que très peu s'était déplacé pour le faire, mais en même temps cela ne l'étonna guère.

Elle trouva une place un peu en retrait de toute la noblesse, et écouta les paroles de son éminence Clodeweck.

Puis le son de la voix du Duc répéta certaines paroles, ses mains étaient moites, le coeur toujours aussi rapide, elle le regardait malgré tout en souriant et se dit qu'elle avait beaucoup de chance de l'avoir.

Elle avait hâte qu'il se retrouve enfin tout les deux, sans cette lourde tâche qu'est d'être duc.

Kurios a écrit:: L'évêque bloqué à Nantes eut une petite pensée pour l'investiture. Le mariage de Leyah et de Joachim tomba un mauvais jour. Dommage que le don d'ubiquité ne lui était pas familier.

Clodeweck a écrit:: La cérémonie était bien réglée, le rituel immuable. Le cardinal fit signe à un clerc, celui-ci s’avança doucement encadré de deux acolytes, frères franciscains de Bruz. Il apporta la couronne ducale, posée sur un coussin brodé d’hermines, en passant devant la statue de Nathan, le clerc se tourna vers celle-ci, hommage rendu à la Ste reyne de Bretagne et lui présenta la couronne ducale, puis il repris son avancée à pas lent et tendit le coussin à un prélat qui s’en saisi.
Celui-ci s’avança alors sur le devant du chœur et présenta la couronne au père Clodeweck.
Ce dernier s’en saisit et avançant vers de Dug la tint au dessus de sa tête.
Les clercs présents, à l’unisson du primat, récitèrent alors d’une même voix et solennellement :

Au nom du Très-Haut, père de l'humanité, de ses archanges et de ses saints; au nom de ses prophètes: Aristote et Christos... Au nom des sept saints fondateurs de la Bretagne, St Brieg, St Tugdual, St Pol Aurélien ou de Leon , St Patern, St Kaouritin, St Samsom et St Malo, je te béni toi, Grand_Sage que tes actes restent dans le droit chemin du Très Haut et qu'ils profitent au plus grand nombre, aux plus forts, comme au plus faibles.

Laissant le silence s’imposer le Primat de Bretagne posa alors la couronne sur la tête du duc et se recula.

Relève-toi, Grand_Sage , DUC de Bretagne !

Puis ayant invité ce dernier à venir à sa hauteur, le cardinal repris la parole.

Avant de laisser les gardiens de la tradition bretonne te remettre l’épée, une dernière chose me reste à faire.

J’appelle maintenant les membres du conseil ducal à recevoir la bénédiction.
N’oublions pas que le peuple souverain de Bretagne a élu douze personnes pour présider à sa destinée.

Avancez !.....

Esmelady a écrit:: Esmy arriva à grandes enjambées à la primatiale, harrassée... Elle se plaça tout près de l'entrée de l'édifice, au milieu de ses congénères, le bas peuple pour voir entrer "la noblesse" et le Duc Grand Sage.

Elle vit entrer des amies à elle, qui ne s'offusquaient pas de fréquenter les paysans, et leur fit des signes et de grands sourires.

Elle suivit la cérémonie du mieux qu'elle pouvait depuis le parvis de la primatiale mais elle entendait plus qu'elle ne voyait, mais elle pourrait dire une fois de plus, qu'elle y était à l'investiture de Grand Sage... Oui, c'est vrai, elle choisissait suivant les ducs si elle y allait ou pas, mais là elle ne pouvait pas rater l'évènement.
C'était son choix, au peuple, d'y assister ou non, contrairement aux nobliaux, qui eux, se devaient d'être présents, elle en pouffa d'aise, la Esmy!

Azilliz a écrit:: C'était la quatrième fois qu'Azilliz avançait à ces mots. 4 ducs auxquels elle avait juré loyauté et dévouement et jusqu'à présent elle n'avait pas failli. La Juge bretonne fit face à son Suzerain et patriarche qui avait été le premier de ces ducs, aujourd'hui le Primat de Bretagne dont la bénédiction importait tant à ses yeux, quoique le mandat soit déjà bien entamé.

Peterpan31 a écrit:

Clodeweck a écrit:: Avant de laisser les gardiens de la tradition bretonne te remettre l’épée, une dernière chose me reste à faire.

J’appelle maintenant les membres du conseil ducal à recevoir la bénédiction.
N’oublions pas que le peuple souverain de Bretagne a élu douze personnes pour présider à sa destinée.

Avancez !.....

Le Porte-parole de Bretagne sursauta. Non qu'il s'était assoupi mais il observait avec attention l'émotion sincère qui existait ce jour, ainsi que la solennité du moment qui n'avait pas existé lors de la dernière investiture, celle du Ptit Broc, et pourtant Peter se trouvait à la même place aujourd'hui.

Il jeta un oeil aux sièges vides à ses côtés. Il s'avança, en même temps qu'Azilliz et Nagirrok. Tous trois allaient devoir représenter à eux seuls le Conseil Ducal...

Grand_sage a écrit:: La couronne ainsi posée sur sa tête lui sembla bien lourde, chargée d'histoire et de symboles. Un instant, il pense à celles et ceux qui avant lui avaient eu l'honneur de la porter.

Toujours aussi ému, il se releva et attendit que ceux de ses conseillers qui étaient présents, viennent le rejoindre.

Trilo a écrit:: Le capitaine n'était pas en avance comme à son habitude. Mais cette fois-ci pour sa défense, ce retard se devait à la belle, douce et magnifique personne qu'il tenait à son bras. La dame avait eu quelques menus problèmes de robe au dernier moment mais ça il le garderait pour lui en bon chevalier servant.
Il était fier de venir au couronnement de son ami Grand Sage, une personne qu'il estimait beaucoup.
En passant devant sa soeurette préférée, il la vit avec un sourire naquois. Il savait très bien ce à quoi elle pensait. Il lui jeta un regard noir histoire de lui insuffler une once de peur si elle fait une remarque à ce sujet, enfin on peut toujours rêver connaissant l'animal.

Nagirrok a écrit:: A l'appel du primat, le prévôt s'avança vers l'autel et vint se placer aux côtés d'Azilliz.
En attendant que tous les conseillers qui avaient bien voulu se déplacer s'installent autour de Clodeweck, Nagi eut le temps de souffler à la Fougeraise :

Effectivement Azi, tu ne nous avais pas menti, ta robe est vraiment....enfin sacrément.....euh....bleue !

Fier de sa galanterie naturelle, le Corsaire se concentra sur les paroles du primat.

Bergamoth a écrit:: Bergamoth arrivait au bras de son tendre. Pas spécialement ponctuels les tourtereaux, ils n'étaient pas réputés pour, il faut avouer.
Eh oui, il lui avait d'abord fallu quelques heures pour faire un écart à la tenue militaire, toujours ce même problème, mais elle voulait tellement lui faire plaisir pour une fois qu'elle l'accompagnait. Et au moment de partir c'est le beau jeune homme qui avait traîné la patte. Comme elle, il adorait les cérémonies.
Mais enfin ils étaient là et s'avançaient vers les places réservées au conseil. Elle s'en trouverait une un peu à l'écart le moment venu de quitter cette douce main.

Madeline a écrit:: N'ayant pas de voisins immédiats avec qui chuchoter discrètement puisqu'à sa gauche se trouvait un siège de duc vide et à sa droite un siège de vicomtesse tout aussi vide, Madeline n'avait rien d'autre à faire qu'écouter et regarder.
La cérémonie en était à la bénédiction des membres du conseil.
Confortablement installée, Madeline était aux premières loges puisqu'à à peine deux mètres d'elle se trouvait une brochette de derrières qui s'agglutinaient autour du Primat.
Elle les passa en revue :
Un derrière vert... bon sang ! qu'est-ce que ça moule les formes ces collants...
Un derrière bleu comme une pomme à défaut d'orange... ah ça, ça doit être Zézette.
Un derrière... intéressant... voire très intéressant.

Madeline penche sa tête à droite, puis à gauche.
Petits clignements de paupières et déglutition difficile. Montée soudaine de la température corporelle.
Attention Madeline, tu vas rougir ! Trop tard... Madeline est devenue un rouge gorge à deux doigts de se lancer dans une parade amoureuse.

Et qui a osé dire que les investitures laissaient de marbre ? Hum ? Qui ?

Azilliz a écrit:: La Juge fait un grand sourire au prévôt qui lui dit les mots bleus, ceux qui rendent les juges heureux.

Peterpan31 a écrit:: Peter était à présent impatient que l'investiture se termine. Un attelage extraordinairement frais et rapide l'attendait pour un départ vers Nantes. Il tenait, si ce n'est à être présent à la cérémonie, à assister aux festivités suivants les épousailles de deux des membres du Conseil qui avaient lieu ce même jour.

Décidément, le calendrier breton était chargé en ce moment.

Il songeait cependant qu'il devrait alors expliquer au Primat l'absence de son épouse Mirwen de Brignac, la Vicomtesse de Ploermël se trouvait en son château, très souffrante, et son mari à collants verts s'était d'ailleurs promis de la rejoindre à son chevet sitôt cérémonies et fêtes terminées.

Nagirrok a écrit:: La cérémonie se détendait enfin un peu.

Sans en être à se mettre des grandes tapes sur l'épaule, l'ambiance devenait plus chaleureuse tandis que l'émotion du début disparaissait peu à peu.
Grand_Sage, avait fière allure avec sa couronne sur la tête et Nagi imaginait déjà les vannes qu'il recevrait dans les locaux de Bomb pour le débriefing festif qui suivrait.

En attendant de pouvoir féliciter Gs, Nagi sourit à Azi qui était un peu la schtroumphette de la cérémonie dans sa robe azur et lui demanda :

Et le grand schtroumph au fait, tu l'as vu ?

Tandis que Peter semblait victime d'une envie pressante, Nagi se retourna discrètement et aperçut la sublimissime plumieuse.
Les joues fraiboises, elle semblait avoir été pris la main dans le pot de confiture.....où pouvait-elle bien avoir les yeux ?

Un pli soucieux entre les yeux, Nagi se reconcentra sur la cérémonie.

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Laceter a écrit:: Le couronnement venait donc d'être effectué et la cérémonie se poursuivait allégrement. Laceter De Bellefort regarda tendrement sa compagne et lui fit un tendre sourire en serrant un peu plus sa main dans la sienne...

Il jeta un long regard sur son petit ventre qui prenait des rondeurs agréables puis insista sur son regard comme pour lui demander si tout allait bien...

Azilliz a écrit:: -Le Grand Shtrumph ? Il doit manger de la salsepareille à cette heure ci...ou la dernière lettre du régent Gascon.

Blanche_ a écrit:: Là, quelque part, sans siège attitré puisque pas noble, elle n'en était pas moins venue vêtue comme une princesse. Apparat oblige, elle s'installa un rang derrière Anastriana, assez près pour pouvoir lui chuchoter quelques commentaires à l'oreille. Ce qu'elle s'empressa de faire, sitôt que la cérémonie avait commencé.
Oh, tiens, t'as vu qui je vois, là ?
Et cette robe.... Hum, Zézette sort l'artillerie lourde. Zieutage interrogatif sur sa propre robe, neuve de surcroit, qui l'affine divinement bien. Plus mieuse que les autres, mais l'objectivité n'est pas de mise chez la Walsh, qui surplombant ses cuisses d'un œil suspect, y jauge plus que centibinious qu'il n'existe en réalité...

Ma mienne, de robe, elle est... fraiboise. Oui, c'est ça...

Et les yeux grisés, d'être attirés soudainement par la Matriarche, noble blonde qui trône quelques rangs devant elle. Le protocole lui interdit, et le bon sens, même, que de se glisser entre les hauts titrés de Bretagne, pour atteindre la rédactrice du Plumioscope. Même si l'envie et le devoir la démange... Si elle pouvait, elle se glisserait, écraserait orteils et carpes, rien que pour se faufiler entre les silhouettes et se poster devant la Madeline.
Petite révérence, qu'elle lui ferait. Euphémisme délicat pour désigner le long pliage de genoux jusqu'au sol, et le cou du cygne qui ploie devant la Marquise. Madame, qu'elle lui dirait. Je suis heureuse -et d'un deuxième euphémisme !- de vous croiser icelieu.

Non, ce ne serait pas du fayottage. Parce que heureuse... Elle l'est réellement.

Anastriana a écrit:: Et là, y'a comme un truc qui fait "plop".
Ta conscience te parle Ana!

Hein? Plait-il? On s'adresse à moi?
Purée ma conscience me parle de robe, de zézette, et de fraiboise... Rien n'va plus, enfermez-moi, la folie, la vraie, me gagne!

Enfin ta conscience Ana, elle a la voix de Blanche, amusant non? Tiens retourne-toi pour voir, arrête d'ailleurs de fixer le Dug comme ça de ton air perdu, le regard vers l'horizon flouté, parce qu'il va finir par se poser des questions.

Ha? Je retourne donc ma tête, sortant d'une morne torpeur. Et je chuchote à l'oreille de la blonde.

"Ho ben! Gwenn! Magnifique ta robe fraiboise, ça va fort bien avec ton teint. Quelle ligne, ch'uis jalouse!"

Blanche_ a écrit:: [Z'avez dit belle ?]

Hum...
Les modestes se contenteraient de piquer un fard, et de garder consciencieusement les yeux rivés sur le sol. Les prétentieux paraderaient, taille fine en avant, d'un air faussement innocent "Ah bon, tu trouves ?".
Blanche, n'est ni l'un ni l'autre.
Touchée, seulement, par le compliment de la brune, qui en bien des domaines ne lui arrive pas à la cheville. Alors elle lève ses iris grisés en direction des mèches sombres, visage éclairé d'un rayonnement soudain.

Ah oui, tu trouves ?

Et puis elle sourit, entourant le ventre pointant en avant de la mairesse d'une affection sincère. C'est qu'elle l'aime, ce bidon en construction !

Madeline a écrit:: Les cérémonies d'investiture ont un avantage : elles offrent à chacun le temps nécessaire pour penser. Penser à ce que l'on est, à ce que l'on devient, à ce que l'on veut, à ce que l'on va faire.
Cela faisait à présent au moins deux bonnes heures qu'elle était là et qu'elle observait, écoutait, pensait, triait aussi, relativisait beaucoup, et surtout, décidait. Oui elle avait décidé quelque chose d'important pour elle durant cette cérémonie.
Elle en sourit intérieurement, puis, un peu lassée peut être de n'avoir que le Primat, tout beau soit-il avec ses longs cheveux soyeux comme seule vision, elle osa un petit regard vers l'arrière de la Primatiale.
Son regard fut immédiatement attiré par une magnifique robe rouge fraiboise portée par Blanche, dont le bon goût n'était plus à prouver.
D'un geste discret de l'index, elle lui fit signe de venir s'asseoir à côté d'elle.

Après tout, y'avait pile une place de vicomtesse de libre à sa droite, alors... pourquoi ne pas l'utiliser ?

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Surcouf24 a écrit:: Arriva comme a son habitude avec un temps de retard. Il regarda autour de lui mais ne reconnu personne du premier coup d'œil. Il reconnu son Duc venant d'être couronné et aussi Pitch et Azi un peu plus loin. Jamais encore il ne s'était senti ainsi. Mentalement il répéta quelques mot

Grand Sage mon Duc pour toi et pour la Bretagne je met mon bras a ton service

il se rappela d'une histoire quelque peu ancienne en taverne et ce dit que le Duc saurait qu'il pourrait compter sur lui en toutes circonstances

après ce serment entendu de nulle personne il se fondit dans la foule comme a son habitude

Azilliz a écrit:: La Vicomtesse souriait. Elle venait sans doute de lancer la tendance "bleue". Les femmes du monde font la mode, et elle jubilait intérieurement que la mode "fraiboise" soit terminée. Dès qu'elle pourrait se retourner, elle s'assurerait que son amie Blanche arborait elle aussi une robe de bon gout. Car il ne pouvait en être autrement.

Chulada a écrit:: Chulada à la fin de la cérémonie mais elle n'avait pu faire plus vite. Afin de ne pas se faire d'avantage remarquer elle resta dans le fond à observer et écouter. Elle reconnue sans mal des personnes dans l'assemblée. certaines elle les reverrait bientôt et d'autres non. Elle observa ensuite les tenus de chacun ne pouvait s'en empêcher au vu de son métier. Elle sourit à quelques réflexions de ci et delà.

Clodeweck a écrit:: Le Cardinal-Archevêque, regardait le conseil. Les conseillés étaient arrivés, presque tous, mais le rôle du Primat n’était pas de faire la liste des présents. Le Dug aviserait !
Il avança vers le conseil puis donna la bénédiction à l’adresse des membres du conseil, présents et excusés.

Au nom du Très-Haut, père de l'humanité, de ses archanges et de ses saint; au nom de ses prophètes: Aristote et Christos... je te béni conseil ducal de Bretagne, Que tes actes restent dans le droit chemin du Très Haut et qu'ils profitent au plus grand nombre, au plus forts, comme au plus faibles.

Une fois ces paroles prononcée l’officiant recula légèrement, fit signe au Duc de s’avancer de nouveau.

Dug Breizh je vais maintenant convier les gardiens de nos traditions à te remettre l’épée.

Ceci étant dit, le cardinal regagna le cathédre sur lequel il pris place en attendant la suite de la cérémonie.

Galadrielle8 a écrit:: [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Galadrielle arriva avec sa robe un peu froissée pour participer à l'Investiture de Grand Sage.
Les dames étaient fort belles, les hommes en habit ou en apparat militaire
Quelle joie s'était de participer à cette évènement. Elle salua au passage ses amies qui étaient tous là.
Elle distribua quelques bises de ci et de là et s'installa vers le milieu de l'église afin de ne rien louper de ce qui se passait.
Pot l'avait accompagné il portait son bel habit de militaire, grand dieu qu'il était élégant ainsi vêtu. Gala le regardait avec émerveillement, être à son bras la rendais fière et heureuse.

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Anthoyne a écrit:: Investiture de Grand Sage, Duc de Bretagne à la Primatiale. Anthoyne devait être présent. Important moment comme à chaque mandat. Mais présent ne voulait pas forcément dire se montrer. On pourrait lui reprocher de ne pas être là mais au moins il avait bonne conscience.

Libre de toute charge, il s'installa au fond et suivit avec attention le déroulement de la cérémonie mais en donnant quelques coups d'œil à droite, à gauche pour essayer de reconnaitre quelques personnes. Il aperçut la ravissante Blanche à coté d'elle, Ana. Il vit également Madeline et se demandait si elle voudrait un peu plus d'explications. Puis bien entendu, les membres du CD qu'il connaissait plus ou moins.

Vint d'ailleurs le moment de la bénédiction du CD. La fin de la cérémonie aristotélicienne allait touché à sa fin pour laisser place à la remise de l'épée par Chimera puis ensuite les concours. Anthoyne était légèrement anxieux à l'idée de savoir ces émissions se rapprocher, peur de faire rater une de ses épreuves. En attendant, il resterait discret.

Lauralyne a écrit:: Laly savait que Grand_sage allait vivre un moment important de son existence. Elle arriva tardivement et se glissa discrètement. Elle chercha des têtes connues. Elle aperçut Galadrielle, puis Chulada. Mais elle vit surtout un homme de grande stature. Elle s'en approcha discrètement et se tint à ses cotés, elle semblait si petite et frêle ainsi. Elle glissa sa main dans la sienne.

Grand_sage a écrit:: Le bénédiction donnée, il remercia d'un hochement de tête chaleureux le Primat avant que celui-ci ne se mette en retrait. Il fit alors demi tour sur lui même et embrassa l'assemblée de son regard. De loin en loin, il reconnut bien des visages familiers et leur sourit de loin. Il y avait notamment de nombreux brestois mais pas seulement. Des tas de gens formidables surtout. Et puis Pitch bien sûr, qui était toujours là pour le soutenir.

La vision de nombre de ses amis ainsi rassemblés lui fit chaud au coeur. Il se promit intérieurement de tous les remercier pour ce témoignage d'amitié que représentait leur présence en ces lieux.

Faisant un pas en avant, il se rapprocha de ses conseillers et avant tout amis qui étaient là près de lui.

Merci à vous tous pour votre présence. Sincèrement...

Il attendit alors, le coeur léger, que la cérémonie se poursuive.

Chimera a écrit:: [CEREMONIE DRUIDIQUE - COUR DU GRAND CHENE]

C'est un conseil ducal étonnamment -ou pas- restreint qui reçoit la bénédiction du Primat. Il n'en a pas dit davantage, mais elle a bien l'intention d'en rajouter une couche, que ce soit une question interne au CD ou pas. Elle estime que clercs et druides sont autorités morales en Bretagne, et qu'ils ont pour mission de veiller à ce que certaines valeurs soient respectées. Certaines, précisément, ont été allègrement -c'est le cas de le dire- bafouées en ce jour d'investiture, et elle compte bien le faire remarquer.
Après un regard à Mumia, elle s'extirpe du siège et se dirige vers le chœur. Quelques pas à peine sont nécessaires. Salut à Clodeweck, avant de s'adresser aux protagonistes du jour.
Le duc semble déjà tout soulagé, et souffle quelques mots à ses conseillers, mais il sait que ce n'est pas terminé. Elle le laisse donc terminer sa phrase avant de l'interpeler.

Grand Sage,
Messires et dames du conseil...
Depuis le temps, ils doivent savoir.
Elle n'en dit pas plus et fait demi-tour, saie qui frotte frotte les dalles de la primatiale, bâton qui claque claque sur ces mêmes dalles, jusqu'à la cour du chêne.

En arrivant sur le parvis, elle tombe nez à nez avec une Lallie mi-congelée et frissonnante.
Là se mêlent l'agacement de ne l'avoir pas vue à l'intérieur, l'amusement de la trouver dans cette situation, et le soulagement de la trouver, tout court.
Court silence, puis elle se penche à son oreille pour lui murmurer, le temps que le duc et les conseillers la rejoignent:

Allez, viens, tu peux au moins te tenir avec le conseil sous le chêne.
Mais tu exagères, moi je l'avais enduré sans broncher ce passage là. C'est la responsabilité qui est bénie, et ce que tu représentes pour Breizh pendant la durée de ton mandat. Essaie d'y penser à l'avenir.

Elle poursuit son chemin et va se placer sous le chêne, s'assurant d'un regard que les enfants sont à leurs postes. Sourire en apercevant l'un deux, plus âge et expérimenté, souffler ses dernières recommandations à un autre qui semble sur le point de lâcher son plateau tant ses mains tremblent d'angoisse.

Evenice06 a écrit:: L'Université dépend du Duc, la Rectrice dépend du Duc et comme il se devait la Rectrice était là assistant tranquillement et discrètement à l'investiture du Duc Grand Sage, cérémonie habituelle comme tous les deux mois.

Scarlett9261 a écrit:: Scarlett arriva échevelée, épuisée, haletante, en sueur ... Elle avait tellement couru pour être présente. Elle reprit son souffle en s'arrêtant quelques instants puis se décida à entrer.

Son fils était là ! Grand-sage, comme il était beau et sérieux.

Elle était fière de lui. très fière même ! Elle si fatiguée, trouvait quand même la force de se tenir très droite de fierté, les joues rosies par le froid et le vent lors de sa course folle.

Enfin, elle avait réussi à ne pas tout louper ... elle était arrivée, tard mais elle était présente quand même. C'était l'essentiel.

Elle cherchait Grand_sage du regard pour lui faire une petit signe, s'il la voyait. Mais il était si occupé, si entouré que s'était difficile de l'apercevoir.

Elle aurait voulu monter sur une chaise pour mieux voir mais hors de question de faire honte à GS en ce jour. C'était son jour à lui. Elle allait se tenir sagement dans son petit coin.

Luaine a écrit:: Grand évènement l'investiture de Grand Sage. Luaine, tout aussi discrète et transparente resta dans un coin à regarder la cérémonie. C'était un grand moment emprunt d'émotion sur le sol armoricain. La fille du Seigneur Balmir, ne connaissant personne resta prostrée dans son coin. Elle devait excuser l'absence de son père parti en retraite au monastère pour raison de santé mais dans la foule aucun visage familier. Ses yeux tournèrent et scrutèrent, les sourcils froncés qui lui donnèrent un signe austère. Ses longs cheveux noirs nattés et tirés parsemées de pierreries multicolores rehaussait sa peau laiteuse et ses yeux d'un bleu limpide.

Sa robe du subir toutes sortes de tic nerveux avec brio. Le célèbre, "vas y que je te lisse", "vas y que j'arrange un sein discrètement dans le décolleté".... Très nerveuse, elle gigotait sur place sans même sans rendre compte. A qui excuser l'absence paternel?
Devait elle crier très fort et se sauver à toutes jambes, en relevant sa robe qui la ferait sans doute trébucher?
Son regard accrocha un visage familier et lui soutira un "ouf" de soulagement. sa cousine Blanche. Maintenant le parcours du combattant allait démarrer, comment arriver jusqu'à elle le plus discrètement possible.
Elle seule pouvait la sortir de là et l'aider à trouver une personne pour excuser son père et que l'information remonte au Grand Duc.

Pas chassés, pas croisés, entrechats et autres pirouettes, et Luaine se trouva à distance plus convenable pour essayer de se faire remarquer de Blanche.

Psiiiiiittttt!!!! Cousine Blanche!!!

Son sourire crispée s'adressait à la blonde comme un appel de détresse d'un sémaphore.

Grand_sage a écrit:: Chimera se leva et vint les chercher les conseillers et lui. La cérémonie se poursuivait. Il prit la tête du cortège ducal et la suivit jusqu'à l'extérieur.

Au passage il aperçut sa mère, assise discrètement dans un coin. Finalement était donc venue. Sa présence le toucha tout particulièrement. Bien que leurs rapports furent quelques peu difficiles et les retrouvailles houleuses après tant d'années d'absence, elle restait néanmoins sa mère. Croisant son regard, il lui sourit comme un fils peut sourire à sa mère.

Il poursuivit ainsi la remontée de l'allée vers l'extérieur où il retrouva Lallie. Elle n'était pas rentrée mais elle était là, à grelotter dans le foid. Nouveau sourire chaleureux bien qu'il ne manquerait pas de la disputer pour ça s'il s'avérait qu'elle attrapa froid.

Il vint donc se placer près de son amie Chimera, sous le grand chêne, prêt pour la deuxième partie de la cérémonie.

Azilliz a écrit:: La bénédiction grand tontonesque ! Enfin !

Un mois qu'elle l'attend !

C'est bon, plus rien ne peut nous arriver, nous sommes bénis par le Très Haut ! Il empêchera dorénavant tout conflit au sein du CD !
Oui la ferveur de Zézette est sans limite.

Lorsque son Duc se tourne vers les quelques conseillers ducaux présents, et les remercie, elle lui répond par un grand sourire assuré. Il était un bon Duc, elle le pensait vraiment et son sourire était sa façon de lui dire.

Arrive alors sa Chimoune, et hop, tout le monde suit sous l'arbre. La shtrumphette du jour relève ses jupons, descends les marches et chemine derrière son Duc tout en papotant avec le Prévôt des vertus de la salsepareille pour le traitement des infections oculaires.

Postée sous l'arbre telle une collection de glands, l'assistance attendit le début de la cérémonie druidique.

Laceter a écrit:: Laceter De Bellefort et Fleure attendirent patiemment que tout le cortége soit sorti pour se lever aec précaution et aider son Amour à se lever. Il lenveloppa soigneusement dans sa cape pour qu'elle ne prenne pas froid et ils quittérent ce lieu pour la cérémonie druidique à l'extérieur.

Ils restérent placés prés de buissons, le fruit de leur passion commune et de leur rencontre. Ils se regadérent longuement tentant en vain de ne point se laisser aller à des souvenirs trés privés.

Finalement, ils décidérent de changer d'endroit pour opter pour un tronc d'arbre tout aussi habile à les protéger sous ses grandes branches.

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Petite_fleure a écrit:: Fleure suivi Laceter tranquillement qui l'emmena vers les buissons.Elle regarda attentivement les petits et gros buisson juste derrière eux et fit un sourire en coin ...

Puis elle suivit le regard de son ange qui regardait dans la même direction, Elle sentit sa main entrainer avec douceur , elle lâcha du regard les buissons qui lui rappelait tant de souvenir d'elle et son ange dans le temps passé ...quoique ....passé passé c'est vite dit quand même .....

Laceter la conduisit dans un coin plus reculer mais non loin pour ne pas loupé la cérémonie qui allait suivre.Il se pose délicatement dos contre le tronc d'arbre, la prenant avec délicatesse dans ses bras et l'entourant de ses bras pour venir finir son chemin les mains sur son petit ventre qui s'arrondissait de jours en jours

Fleure fit un doux sourire et enlaça doucement ses mains au siennes et écouta ce qui allait suivre......

Missanges a écrit:: Elle sortit de la primatiale, comme elle y était entrée, comme à son habitude, c’est à dire discrètement, sans pour cela être transparente. Elle faisait juste partie de ses personnes qui ne font pas de bruit, font ce qu’ils doivent faire.

Elle descendit les marches et se mit sous un arbre attendant la fin de la cérémonie passant devant eux, elle sourit à Lace et à fleure, heureuse pour eux de leur futur événement.

Verty a écrit:: Ses charges la retenant le plus souvent hors de Bretagne, la baronne de Breal Montfort n’avait pas manqué d’être présente à cette investiture alors qu’elle s’séjournait sur les terres de Montfort.
C’était toujours émouvant que de voir un peuple et un duché entier attaché aux valeurs de l’époque, quand tant de duchés et de comtés étaient désunis et sans aucun respect ni du clergé ni de la noblesse ni de leurs élus…de rien en fait.
Elle s’assit à la place qui lui était réservée et suivi la cérémonie, bien décidée à n’en perdre rien tant ses cérémonies étaient rare dans les royaumes.

Peterpan31 a écrit:: Une fois le conseil ducal béni, Peter avait assisté à la cérémonie druidique, puis s'en était allé sans plus attendre.

Il monta dans l'attelage qui l'attendait à la sortie, puis après avoir fait un signe de la main à Joe et Missanges qui étaient encore là, il s'écria :

Allez, hop, à Nantes !

Aussitôt dit, aussitôt fait.

margot_wolback a écrit:: La blonde commençait à s'y faire, à ces "doubles" cérémonies...
Pour elle qui n'était pas bretonne, toute juste arrivée dans cette contrée, tout ceci semblait mystérieux.
Elle avait suivi sa mère à Alban Arthan, elle commençait à intégrer la partie "magique" de la terre bretonne, mais avait tant à apprendre...

Elle se lève à la suite, suit le flot jusqu'à l'assemblée, bénissant Patience, la gouvernante, d'avoir insisté pour qu'elle accepte le lourd manteau sur ses épaules. Ne pas faire trop "paysanne", arrêter de regarder partout...
Plaquer un léger sourire sur ses lèvres, saluer de la tête tous ceux qui s'arrêtent vers Pumae.
Elle commence à pouvoir mettre des noms sur des visages, un peu moins perdue. Le tout étant de s'en souvenir, pour ne pas faire de gaffe...

La_renarde a écrit:: Enfin les portes de la Primatiale s’ouvrir pour laisser sortir un flot de tête hébétées. Menant ce sympathique cortège qui venait de passer un très mauvais quart d’heure en compagnie du « Primate égosilleur », autrement appelé, singe hurleur, Chimera menait sa barque.

Grelottante, notre rouquine ne pu s’empêcher de sourire lorsque la Verdruis s’arrêta à son niveau et lui susurra quelques mots doux à l’oreille. Oui la prochaine fois elle y penserait, parce que gast ! Ce n’était pas un temps à poireauter dehors. Enfin, il valait peut-être mieux pour ses oreilles qu’elle s’abstienne d’entrer. Sa santé mentale déjà bien altérée en dépendait.

- Ce fut salutaire, crois moi ! Lui répondit-elle sur le ton de la confidence avant de lui emboiter le pas. Petit air mutin accroché à sa face de rousse, ses onyx noir se posèrent sur les silhouettes de mioches. Peut-être aurait-elle dû y emmener sa fille, m’enfin dans sa précipitation elle en avait oublié qu’elle en avait une… De fille. Ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’un tel oubli ce produisait, et la rouquine n’en concevait qu’un très mince remord. Elle chassa bientôt l’image de sa gamine, des investitures il y en aurait d’autres.

Maintenant, elle était sous le chêne à attendre comme les autres, regard fier en direction de son Duc sont la couronne scindait encore la tête. Elle ne manquerait pas d’aller le féliciter, mais pour l’heure, tous les yeux étaient rivés sur lui, inutile de solliciter son attention. Alors et détourna la tête et que vit-elle ? Môman !

Notre rovelaine étouffa un petit ricanement derrière une paluche venue se plaquer contre ses lèvres. Si Lallie à cet instant, dû être comparée à un animal, ce fut davantage la chèvre que le renard. Elle fit un petit geste à Môman pour l’inviter à la rejoindre, notre héroïne avait justement très envie de lui causer.

Blanche_ a écrit:: Ô ciel ! Quelle horreuuuur !
C'était, à peu de choses près, ce qui avait traversé l'esprit de la blonde princesse, lorsqu'à quelques mètres devant elle, une brune lui avait adressé un sourire. Pas, bien sûr, que les sourires d'Azilliz soient source de consternation. Elle avait une parfaite dentition, et une haleine délicate à la menthe. Oui, la Montfort sentait bon.
Mais Catastrophe ! La Montfort sentait aussi, à des kilomètres à la ronde... Le bleu ! La france, le Levan...! C'était insoutenable. Du moins, pour la jeune fille, qui étant allée s'exhiber au palais du Louvre, y avait croisé nombre de hautes personnalités françoyses, qui s'habillaient notamment de cette couleur. Sombre, intrigante, mystique. Il lui faudrait, assurément, avertir son amie de ce mauvais gout fâcheux. Et fort dommage, de surcroit, car la silhouette élancée de la juge se trouvait d'autant plus admirée par le tissus soyeux qui lui enserrait les hanches.

Hum... Il faut quand même avouer, que ce bleu est d'un fort bon gout. Au moins, ce n'est pas un bleu-roy. Mais le ciel aurait été d'un meilleur choix.

Quand soudain, stupeur et tremblements, une marquise qui l'appelle tout devant ! Ça rime, en soit. Mais ça ne rime à rien, en fait.
Une rien-du-tout, comme elle aimait à s'appeler, à quelques mètres des Grands de bretagne ? Elle ne l'était, ni en taille, ni en action. Et sa petitesse dans tous les domaines lui interdisait, selon elle, de braver les règles protocolaires, et de se hisser tout devant.
Oui, mais voilà. Désobéir à Madeline, c'était encore plus pire. Et chez Blanche, tout est Plu(s)-mieux.

Ana ! Je crois que notre Matriarche nous appelle !
Notre ? Elle ne sait déjà plus si la brune fait partie des Plumieux. Mais tant pis, elle l'a déjà embarquée, bras-dessus bras-dessous. Et ce sont trois personnes, une future mère, Glougloute en formation, et elle même, qui s'avancent discrètement dans la Primatiale.
Oh, pardon... C'était votre pied ? Mille excuses !
Poussez vous ! Si je vous donne un coup, vous n'irez pas vous plaindre ensuite !
On ne vous a jamais dit que vous étiez gros ?

Et les voilà, inimitables, trônant tout devant. Encadrant, par leur présence haute en couleur et en élégance, la Marquise de Blain.

Marquise, c'est un plaisir que de vous voir ici.

Mademoiselle... Votre cousine demandait à vous voir...!
C'est Griet, qui l'a encore suivie.
Pssst ! C'est sérieux, ici ! Oust !
Mais Vot'Blanchissime Doudounée... C'est votre cou-si-ne Montfort qui est derrière vouuus !

Alors elle griffonne, devant l'urgence, une missive à l'intention de sa cousine. Qui, elle l'espère, lui pardonnera le temps qu'il faut.

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_tac_ a écrit:: Tac avait promis à Pitch de venir à l'investiture de Grand Sage, ce qu'elle fît.

Un peu en sueur, un peu fatiguée, un peu décoiffée d'avoir couru pour ne pas être trop en retard, mais là quand même.

Tac chercha Pitch dans l'assemblée, une fois trouvé, se rapprocha d'elle, et lui fît une bise discrètement. Puis chercha les yeux de Grand Sage, pour le féliciter du regard tout en récupérant son souffle...

Zabou a écrit:: Sûr qu'elle aurait voulu arriver plus tôt, même qu'elle ne manquait pas de raisons valables, y avait toujours moyen d'en trouver de toute façon, mais bon, toujours est-il qu'elle avait raté la première partie de la cérémonie d'investiture de GS. Faut dire aussi qu'ils avaient trainé un peu en chemin entre la Primatiale où ils pensaient que se tiendrait la cérémonie et le palais épiscopale.

Faisant une moue dubitative à Oban qui lui offrait son bras afin de lui éviter de s'étaler sur les dalles menant à une immence salle de réception, elle savait que vue la foule qui se pressait en contre sens, leur retard passerait inapperçu.

Qu'est ce qui z'avaient tous d'ailleurs à rebrousser chemin?
Plus simple à suivre le mouvement de foule, ils firent donc demi-tour et furent embarqués vers le chêne majestueux qui déployaient ses branches sur un attroupement conséquent.

Oups; le retard était lui aussi conséquent, elle s'en rendit compte quand elle comprit que la célébration druidique avait commencé.
Faisant silence et accolée à l'épaule de son mari, pompant sa chaleur comme un moustique l'eut fait de son sang,elle écouta sagement la suite des événements.

Oban a écrit:: Accolé à son aimée, le bras sur ses épaules, il regardait la foule présente, cherchant du regard les têtes connues.
Placé sous le grand chêne, le Duc et le conseil patientaient, attendant que les convives soient tous présents
La Verduis, placée au milieu scrutait la foule qui s’accumulait autour de ce chêne.
il était pressé d’entendre le discours d’investiture de Chimera

Marypole a écrit:: Elle était restée simple paysanne qu'elle était avec le bas peuple à l'extérieur de la salle et avait écouté, observé ...
Les femmes étaient souvent belles et dégageaient quand elles passaient devant elle des parfums sucrés ...
Les hommes apparaissaient empressés à se tenir auprès de la plus belle femmes et surtout à bien la faire voir.
Il y avait de la légèreté, de la profondeur, du trouble, beaucoup d'apparence.

Elle était venu pour voir qui était Grand Sage, le Dug de Breizh...

Le bas peuple au contraire des nobles et des représentants officiels du duché était très silencieux. Nuls chuchotements mais un silence fait de respect et d'inquiétude.

Qu'importe la couleur des robes, qu'elles, paysannes,portaient, elles savaient que demain sur le marché il faudrait trouver de quoi nourrir leur famille...

Alors Mary était venu mettre un visage sur le nom de ceux qui faisaient et défaisaient leur quotidien.

Cachée cette fois derrière un arbre elle abaissa sa capuche encore plus bas sur ses yeux. Pas de révolte en elle juste une perplexité.

Pitchoune32 a écrit:: Pitch était sortit avec la foule pour continuer la cérémonie, elle n'avait qu'une envie s'était d'aller prêt de son coeur et lui prendre la main, mais elle savait que ça n'était pas la meilleure des choses à faire.

Elle le regarda donc passer devant elle et lui fit un léger sourire d'encouragement.Il était beau avec sa couronne sur la tête, mais même sans ça son coeur battait depuis longtemps sans que ses nouvelles responsabilités l'accapare.

Elle vit chimera qui commença ainsi que la Renarde qui semblait frigorifiée, était ce parce qu'elle était malade?

Puis elle se dirigea comme tout le monde prêt de l' arbre pour la suite des évènements, elle se trouva à côté d'une jeune femme fort charmante, rencontrée en taverne.

Demat marypole, contente de vous voir ici , pfffffff c'est pas evident toutes ses cérémonies vous trouvez pas?

Madeline a écrit:: Sourire et petit signe à l'encontre de Blanche et d'Anastriana.

Ahhhh vous voilà... Ne vous asseyez pas, la suite se passe dehors.

Pas du tout chiante la Madeline... pas du tout.

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Anastriana a écrit:: Voyez, ce qu'il y a de bien, quand on a une filleule insouciante, jeune, libre dans sa tête, un peu orgueilleuse mais terriblement sympathique, c'est qu'on vit un peu une seconde jeunesse.
Du haut de ses dix sept printemps, Blanche, c'est l'ingénuosité et le génie (tout petit encore mais il cherche à sortir) mélangés. C'est la fraicheur d'une jeune fille qui est à l'aube de son âge de femme couplée à un cerveau en ébullition qui ne demande qu'à exploser.

Et voici qu'elle l'entraine, au milieu de la foule, et Ana oublie tout, la mairie, son état, ses soucis, ses angoisses... Elle s'envole derrière une tornade de bonne humeur, celle qui, toujours, arrive à lui redonner le sourire en toute circonstance.

Dans cette course folle elle salue au passage toutes les connaissances qu'elle croise, et ça donne un peu une sorte de brune qui hoche frénétiquement la tête. Oui-oui lui même ne ferait pas mieux. On lui collerait un bonnet surmonté d'un grelot et hop, l'imitation serait parfaite.
Et puis ça permettrait de facilement la retrouver au milieu des grandes foules...

"Tiens j'entends comme une cloche!
_Ha ben c'est la Dame de Coëtlogon pour sûr!"

... Mouais en fait nan oubliez l'idée!

Tiens, une Mad.

"Votre Madgnificence."

Elle regarde Blanche, regarde Mad, puis Blanche, puis Mad, puis... Enfin vous avez compris. Aujourd'hui Ana a une tête montée sur ressorts.

Sauf que ça fait tourner le ciboulot un peu. Et c'est la vision floue, le regard tournoyant, qu'Ana LA voit, ELLE. Et la brune se souvient parfaitement des mots prononcés : "Quand elle y passe, ce jour-là, j't'épouse pour fêter ça!"
Soit la mort de l'une, faisant le bonheur de l'autre.
Mais un assassinat en public ça le fait moyen, et Ana sait avoir un peu de retenue. Encore raté. Dommage. Mais un jour, peut-être...

Azilliz a écrit:: La juge et son célébrissime sourire miroir fixaient l'assemblée. Sourire à Mary, à sa chère Zabou, aux deux buissons, Missanges avant qu'elle ne suive son paternelle en direction de l'autre cérémonie du jour, sourire à la Marquise, à Anastriana, sourire à ma Bl...

Moment d'effroi...

Bon sang, elle est en fraiboise !

Les yeux d'Azilliz s'agrandirent pour ressembler à ceux d'un merlan frit pendant qu'elle inspectait la tenue de son amie de Wesh Wesh Serrant.
Le gouffre des entrailles de la terre semble s'ouvrir sous ses pieds. Aurait elle tout faux ? Le Fraiboise serait il toujours au goût du jour, contrairement au bleu ?
Mais pourtant c'est bien l'ère des ports, l'ère de la conquête maritime....!
Oui bon pour le moment on en est encore qu'à la construction de ces ports, mais une robe couleur charpente c'est tout de même bien moins claquant qu'un beau bleu familial parfaitement raccord avec la Bretagne, terre de marins s'il en est.

Un marron charpente...j'y réfléchirais...

Blanche_ a écrit:: [Bleu ou Fraiboise ?]

Il y avait, comme ça, des questions pertinentes et d'un intérêt évident, qui pouvait occuper l'esprit des damoiselles bretonnes pendant des lustres. Le temps, par exemple, de se diriger de la Primatiale pour la jeune blonde et la juge, tenant près d'elle la main si aimée de sa marraine.
Néanmoins, Gwenn est une fille de la mer. Une fille des cotes, des coquillages, des poissons... Au moins crustacé sorti de l'eau, son radar télescopique le détecte plusieurs mètres à la ronde.
Cette fois-ci était coutume. Étonnée, cependant, que son sixième sens se soit trompé, et ait confondu les yeux exorbités de la Vicomtesse Azilliz pour un merlan au regard fort intelligent. Elle s'avança, prudente, marchant parmi la foule qui s'extirpait à grand bruit de la salle.

Passant à coté de la Montfort, elle lui adressa un large sourire, lui souriant autant à elle qu'à l'incroyable conclusion à laquelle des minutes d'intense concentration avait abouti. Bleu, ou fraiboise, il faut choisir... Je m'en fous, je prends violet !

Laceter a écrit:: Laceter De Bellefort laissa tomber son masque de circonstance pour saluer d'un sourire toutes ses connaissances et il espérait bien un jour leur présentait la parle qui faisait battre son coeur.

Il regarda tendrement Fleure et resta bien prés d'elle pour la protéger du froid, elle et le ptit bout. Ne tarderaient-ils pas trop non plus, cela dépendrait de ses deux amours. Il déposa un tendre baiser sur les cheveux de sa compagne puis la questionna du regard pour savoir si tout allait bien.

Jovann a écrit:: Une fois n'est pas coutume, Jojo s'était tout vêtu de vert pour assister à la cérémonie. Il aperçu des têtes connues, d'autres moins. Il se fit discret et observa avec attention la cérémonie.

Chimera a écrit:: [Ni Bleu ni Fraiboise, le chêne!]

Calme serein malgré la colère sourde... nombre de bretons sont présents... sauf certains de ceux qui devraient vraiment l'être
Elle avait patienté, au cas où.
Sotte que tu es Chimera. Bien sûr que non.
Ce n'était pas, après tout, la première fois que l'intérêt particulier surpassait l'intérêt général. Ce ne serait sûrement pas la dernière.
Profonde inspiration qui avertit les enfants qu'elle va débuter. Ils s’agitent, se redressent, l'un se gratte derrière l'oreille, l'autre -jeune adolescent- sursaute et détache ses yeux des robes des deux dames sublimes là-bas qui lui en font déjà voir de toutes les couleurs.

Elle salue le duc d'un sourire et laisse ses yeux dériver vers les membres du conseil ducal qu'elle entend bien prendre à parti.

Une jeune fille s'avance avec dans les mains un plateau sur lequel sont disposées des coupelles contenant les terres des duchés de Bretagne : Cholet, Broceliande, Penthièvre, Retz, Guerande, Léon, Menez, Ouessant, Rohannais... tous sont représentés par ce simple élément leur fondement même. L'attachement à la terre... ce ciment qui les unit tous et que le Grand Duc, il y a quelques jours encore, définissait comme un critère de noblesse vraie.
Dans les bras du voisin de la jouvencelle: une gerbe composée de neuf branches de neuf arbres symboliques des forets de Bretagne.
Un autre porte un plateau sur lequel reposent les traditionnelles trois cruches contenant les eaux de Nature, eau de pluie, eau de source, et eau de mer.
Un autre, dans les starting blocks, se tient prêt à présenter un dernier plateau où sont placées des petites coupes contenant chacune quelques mets de Bretagne, produits du travail conjoint de la terre et des hommes.

Un autre enfant se tenait là, prêt à faire les gestes, guidé par les paroles de la verdruis. Après un moment passé à scanner l'assemblée, le silence revient et chacun quitte son récit des événements de la primatiale et du discours de monseigneur Clodeweck pour suivre la suite de la cérémonie.

Que les terres des différents duchés de Bretagne soient à jamais unies.

L’enfant concerné prend une pincée de chaque terre pour les mettre dans la vasque disposée là auparavant et les y mélanger.

De l’eau de pluie qui nous vient du ciel, de l’eau des sources qui nous vient de la terre, de l’eau de mer qui nourrissent et protègent notre terre.

A son tour, son camarade verse un peu de chaque eau sur le mélange des terres.

Car de la terre naît notre nourriture.
Car de l’eau naît la vie.
Car de la mer nous vient le sel.

Bénédiction de la terre, bénédiction de la vie. Que ces éléments qui nous nourrissent soient notre force et nous unissent comme ils sont unis dans cette vasque.

Elle croise le regard de GS. Ce n'est pas tout à fait Chimera qu'il a en face de lui. Un peu, beaucoup, mais pas seulement...
La voix résonne:

Qu’aux quatre points cardinaux de notre terre sacrée tu sois notre guide. Veille sur cette terre qui te fait vivre. Veille sur cette nature qui t’a fait naître et où tu retourneras. Veille sur elle comme tu le fais depuis déjà plusieurs semaines. La fin de votre temps, du moins de ce temps, approche, mais vous savez pour le vivre ou l'avoir vécu que les fins de cycles sont bien souvent les plus ardues. Les réservent s'amenuisent et l'âme perd de sa combativité, toujours, comme lorsque vient le froid de l'hiver. Puissent les bénédictions que toi et ton conseil recevez aujourd'hui vous redonner le souffle et l'énergie nécessaire pour parvenir au bout de cet éprouvant marathon pour le salut de Breizh.

Pendant qu’elle parle, l’enfant dépose un peu de terre au sol, à chaque point cardinal.
Sa petite camarade présente alors son plateau. Saisissant un échantillon de chaque mets avec délicatesse, Chimera tend les quelques aliments au duc tout en continuant :

Du pain fait de nos blés, du jambon fait des cochons nourris de notre maïs, du lait -anciennement- trait de nos vaches, du poisson et des fruits de la mer péchés par nos marins, des fruits cueillis dans nos vergers, et des légumes -anciennement ou presque-cultivés dans nos potagers…

Et oui... Il faut être au courant de tout quand on est druide. Chimera est "aware", elle adapte donc son discours en fonction de la politique économique du moment. Dommage que les premiers concernés ne soient pas là pour l'entendre...
Elle tend à GS la coupe posée sur le plateau et reprend:

Notre précieux et chaleureux chouchen, pour étancher ta soif, pour t'éclaircir l'esprit -du moins jusqu'à un certain point, fruits de nos fûts, symbole de nos tavernes.
Nourris toi des fruits de nos campagnes et veille ainsi à ce que chacun de tes sujets en soit nourri à son tour, a fortiori en cette saison.

Pause, le temps de laisser GS et le conseil emmagasiner ses mots. Eut-elle procédé au rituel habituel, elle en aurait eu bientôt fini. Mais elle estime cette pause nécessaire et salutaire, tant pour eux que pour elle-même, l'esprit déjà tourné vers les mots à venir, alors que le duc reçoit les denrées offertes.

Eloise.de.guerande a écrit:

Clodeweck a écrit:: Regardez autour de vous, regardez qui est présent.

Vous saurez alors qui est digne de respect, car ne pas respecter le duc élu par le peuple, c’est ne respecter ni sa foy, ni la Bretagne ni le peuple qui l’a élu, c’est n’être pas soi même Digne de respect !

Regardez autour de vous peuple de Bretagne et vous saurez qui vous devez respecter.

Nous avons élu un conseil, ce conseil a choisi un duc ! Ce duc va être ce soir investi par l’église des pouvoirs que lui a confié le peuple.
Le peuple a choisi.
L’église va dire que c’est bien !

Depuis quelques temps, la jeune héritière de la famille Guérande avait fêté ses seize printemps - Et SI ! Tout augmente en nos royaumes et malgré les règlements propres à Breizh, l'évolution temporelle se faisait sentir en tous lieux et tous temps et la vie est moche, ou belle, c'est selon ! Bref !
Il n'en demeurait pas moins que, présente autant que faire se pouvait en tous lieux et endroits où évènements d'importance se produisaient, la jeune fille se présentait.

En cette cérémonie, elle observait. Courtisans, affiliés, âmes nobles et autres préposés aux jérémiades, parodies, serviles serements et autres courbettes... Elle les regardait, tous, en souriant, rejetant sa brune chevelure, de temps à autre, d'un geste preste et noble tout à la fois.
Elle regardait le nouveau duc, admirait la belle vesture du prélat, souriait à quelques jeunes hommes de belle prestance et essayait de suivre la cérémonie, tentant de deviner qui était qui et de quelle influence chacun osait se prévaloir.
Baptisée en sa plus tendre enfance, éduquée par sa provençale gouvernante, élevée dans un amour inconditionnel de sa propre personne, elle restait à l'écoute de tous et chacun, toujours encline et portée par sa propre émotion à découvrir les gens et la bonne nature qui se révélait en chacun.

Elle souriait, naivement, le coeur ouvert à toute découverte. A priori consensuelle mais... qui sait ce que l'avenir nous dira...

Babettecormec_ a écrit:: Encore à la bourre la Babette. À peine le temps de mettre un peu d'ordre dans sa tignasse rousse et d'enfiler sa seule tenue élégante pour les grandes occasions. Un cadeau de Dame Chacha, c’te défroque rouge. Certes la couleur un peu trop vive et le corsage un brin rembourré pour paré à son manque de devanture. Tant pis! Elle lâche ensuite une gueulante à son fiston qui grommelle et s’tortille dans ses vêtements de nobliot. Vrai qu’il est un peu étroite. Faut dire que la provenance n’a pas celle du tisserand du coin, mais plutôt d’une malle supposément trouvée par son matou, un soir sur une route menant à Rieux. Mère et fils, accoutrés de leur habit du dimanche, s’dirigent donc vers l’investiture. Un garde à l'entrée.

Le primat a déjà terminé! Bondiou, il est rapide le cureton. Le chêne, par où? Là, parfait! Bon ba, suis-moi mon p'tit Froute! Évite de te pencher hein, faut faire bonne impression pis t’aurais l’air malin, la braie fendue, l’fion à l’air!

Babou replace son corsage puis les deux pouffent d’un rire aussi complice que moqueur.

[Ni Bleu ni Fraiboise, le chêne!]

Arrivent tout essoufflés à l’endroit indiqué, s'faufilent comme ils peuvent parmi la foule. Babette reconnait la voix de celle qu'elle appelle coquinement « la duchesse ». C’est donc signe que la cérémonie a déjà débutée. Soudain, la menotte du Froute qui s'échappe de la sienne.

Froute r'vient icit tout d'suite bordelious!

Trop tard, le gamin est déjà dans les jupons de la belle Éloïse à quémander des minauderies. Remontée sur ses arpions, Babette écoute, zieute et en profite pour s’imprégner des dernières paroles de la prêtresse pendant que le Duc reçoit les denrées offertes.

Sgamine a écrit:: Sgamine vint assister a l'investiture de GS, elle se fit discrète et assista parmi les nombreuses personnes présentes.

Azilliz a écrit:: [Bleu ou Fraiboise, avant le chêne]

Blanche avait ondulé, Azilliz l'avait saluée d'un sourire qui voulait dire " fais pas trop ta maligne avec ton fraiboise" puis ses yeux s'étaient fixés sur une autre jeune fille brune, bien habillée, dont le jeté de cheveux était révélateur d'une éducation semblable à la Montfort et la Walsh Serrant. Aussi lorsque son amie fut à proximité, Azilliz lui murmura :

-Héritière supposée à trois heures....

Le radar d'Azilliz, bien que défaillant pour les coquillages, marchait fort bien pour les jeunes filles de bonne famille. Elle détailla la personne repérée, tentant de deviner de quelle famille celle ci pouvait être issue. Une Brignac ? Non...Une Brocéliande ? Ah, possible c'est la saison...Une pontcallec ? Oh surement pas...Elle en était là dans ses réflexions lorsque Chimera commença son discours et rappela ses rêveries alors.
Elle écouta alors religieusement, c'est un comble, la verduis de Bretagne.

Missanges a écrit:: Elle commençait à avoir les pieds étriqués dans ses chaussures neuves, ou ils commençaient à avoir froid. Le temps s’était soudainement rafraîchi, toujours debout sous son arbre elle attendait la fin de la cérémonie.

Elle vit sortir la juge de Bretagne, la vicomtesse Izilliz et lui rendit son sourire. Elle parcourut du regard les personnes présentes, puis son attention se reporta sur la cérémonie qui continuait.

Blanche_ a écrit:: Où ça, où ça ?
Et comme un seul homme, la rangée à droite de Blanche se retourne. Progressivement, d'abord, suivant le geste initial débuté par l'héritière Walsh. Et au torticoli princier s'ajoute celui des autres, des curieux, des badauds, des simples témoins qui intrigués, cherchent donc ce qui se passe.

Qu'est ce qui y'a à voir ?
Où ça ?
Poussez vous, on voit rien !
C'est pas Doué possible, j'étais là la premièèèère !

Ça s'écarte, aux menaces de pendaisons de la môme. Elle n'est pas terrifiante, en vérité. Mais tous craignent pour leur audition. Car un tympan près de la blonde n'a pas une durée de vie convenable, ça non !
Elle est donc suivie, de près comme de loin, par de potentiels ORL à la recherche de patients à sauver. Et tandis qu'ils se préparent au massacre, elle, dévisage, note, scrute, l'effective héritière qui se tient à quelques pas d'elles.
Une... quoi, d'ailleurs ? Pas Montfort, pas dénéré, pas...
Oh, si c'était une Guérande ?

Youhouuu !

Et oui. C'est qu'elle brille par sa discrétion, parfois.

Lastree a écrit:: Comment avait-elle pu arriver aussi en retard!?

Il est vrai qu'elle avait du se remettre d'une conversation en italien, retrouver une adorable petite fugueuse, faire sa toilette et se vêtir pour l'occasion.
Le choix avait été rapide pour une fois, sa saie d'enfant de la déesse ferait très bien l'affaire puisqu'elle ne comptait pas poser un orteil dans une église, fusse t-elle primatiale de Bretagne ... son dernier passage devant l'autel lui ayant laissé une cicatrice bien trop douloureuse encore ...
Enfin, elle avait aidé Anelha dans sa tache avant de soustraire l'enfant à sa garde pour la conduire sur les lieux de la cérémonie, dans la cour du chêne.

C'est donc passablement essouflée et portant sa filleule sur son dos, que la vannetaise arriva au beau milieu de ce beau monde. Elles avaient galopé depuis le château de Vannes sur le dos d'un des coursiers ducaux, puis avaient courru jusqu'ici sans prendre le temps d'une pause.
La fillette riait, semblant apprécier d'être ainsi ballader, à dos de cheval puis de marraine, sans transition aucune.

Lastree déposa la petite duchesse sur le sol, s'accroupissant pour remettre un peu ordre dans sa tenue, effacer du pouce une trace de poussière qui barrait la rondeur de sa joue, lisser sa coiffure ... en résumer, effacer les traces de leur folle cavalcade. Un clin d'oeil et un tendre bécot plus tard, elle se redressait, et emprisonnait doucement la menotte dans sa main, avançant parmis la foule, trouvant un espace encore libre et suffisament avancé pour que la fillette n'en perde pas une miette.

La mère parle, l'enfant écoute, à la fois étonnée et fascinée de la voir ainsi, si différente et tout à la fois si fidèle à elle même.
Elle est leur Verduis, la personnalité la plus importante de la hiérarchie druidique après l'archidiacre qui vient de les quitter, il faudra mettre un peu d'ordre dans tout ça pour que chacun puisse travailler conjointement, pour le bien de Breizh, pour que leur foi soit préservée, malgré les différences.
Lastree sait qu'elle devra l'expliquer à sa filleule, elle sait qu'après cette cérémonie, les questions ne tarderont pas, est-elle prête? Le sont-elle l'une et l'autre?

Maeve a écrit:: Pouf !
Lastree me repose par terre, aussi essouflée que moi. Elle d'effort, moi de rire. J'ai eu d'abord un peu peur, quand on est montées sur le grand cheval ; il allait très très vite ! Mais Lastree me tint bien et me réconforta ; comprenant que je n'étais pas (ou peu) en danger, j'ai finalement beaucoup aimé le voyage. J'ai plus l'habitude de voyager en carrosse, notamment entre les terres de Mère et les terres de Père. Mais je maintiens que le cheval tout seul, c'est plus rigolo.
Marraine passe ses mains sur mon visage ; je me crispe et ferme très fort les yeux. Je n'aime pas les toilettes, sous quelle forme que ce soit ! Mais le bisou qui suit sert de pardon. Je pardonne, donc.
Ma main dans la sienne, j'avance doucement mais sûrement. Il y a beaucoup de monde ici, c'est pas facile de marcher. De multiples conversations à voix basses m'entourent ; mais une voix bien connue dépasse toutes ces bribes de paroles.
Mère est là !
Intriguée, je me perche sur la pointe de mes pieds pour tenter de la repérer. Rien à faire, les gens sont vraiment trop grands. Heureusement, Lastree me trouve une place à l'avant de la foule.
Bouche bée, je regarde Mère. Elle est avec Grand_Sage ! Je l'ai déjà vu, lui, à la Maison.
Je ne sais pas trop ce qu'ils font. Tout le monde ou presque les regardent (il y a des gens aussi qui parlent comme si il ne se passait rien). Elle dis des choses bizarres et donnent des cadeaux étranges au Duc.
A manger ? De la terre ? ... Mais il doit en avoir plein, chez lui ! Pourquoi qu'on en fait toute une cérémonie ? S'il en veut, il a qu'à venir aux cuisines, et pis Isolde bah elle le nourrira.
Je ne comprendrai décidément jamais les grands.

Plissant les yeux, je sonde toutes les autres personnes qui nous font face. Quelques gens bien habillés (mais quand même moins bien que Mère), et des enfants, comme moi.
Je peux peut-être aller avec eux !
Immédiatement, je tire sur la main toujours accrochée à la mienne.

Lastreeeeee ? Moi aussi je peux aller là-bas, dis ?

Chimera a écrit:: Une voix haut perchée familière attire son regard et lui arrache un sourire.
Mais elle doit poursuivre, et l'heure n'est pas aux débordements maternels. Elle a confiance en Lastree pour le faire comprendre à la petite rouquine.

Deux échantillons prélevés dans les branches que tient l’enfant à sa droite, qu'elle tend au duc…

Reçois le gui, symbole du renouveau.
Reçois le chêne, symbole de la force et de la longévité de notre pays.
O Ghel an Heu, que germe le blé.

Les hommes passent, Nature demeure…
Elle verra passer bien des conseils…
Le chêne sous lequel nous nous trouvons assistera bien des fois à là scène dont il est aujourd’hui encore l’éternel témoin.
A vous tous de faire en sorte que Breizh connaisse une belle saison sous votre gestion.

Elle laisse planer ces derniers mots en regardant tour à tour les membres du conseil qui encadrent le duc.

Tels les beaux jours qui tardent à venir, laissant les paysans dans l’angoisse alors qu’ils voient leurs réserves s’amoindrir, vous avez tardé… Vous avez tardé à vous présenter devant les autorités spirituelles de notre pays.
Peut-être avez-vous manqué le coche, et ainsi perdu une chance d’assurer une certaine cohésion au sein de ce conseil. Chacun prend ici sa place, sous le regard de Breizh et des autorités qui nous sont à tous supérieures.
J’ai dans l’idée que cette cérémonie scelle un contrat moral entre les membres d’un conseil. Du moins le faisait-elle…
Reconnaissons tous également qu’ayant lieu à ce moment du mandat, cette cérémonie est loin désormais d’avoir le même impact qu’à l’accoutumée. Chacun d’entre nous en est conscient, je n’ai donc guère besoin d’en rajouter. Je ne laisserai pas cela arriver à nouveau. Si cela doit se reproduire, peut-être alors l’épée de Bretagne demeurera-t-elle sur son coussin, sous la garde des druides.

Qui manque à l’appel et manque donc mes mots comme ceux du primat peut continuer à poursuite ses objectifs temporels pragmatiques dénués de toute légitimité spirituelle, se passant de la bénédiction d’Aristote comme de la Mère.
Il apparait bien -trop- souvent dans la Bretagne de nos jours que l’intérêt individuel tend à primer sur l’intérêt collectif. A ce titre, le Conseil Ducal se fait la fidèle illustration des tendances ce que notre pays connaît…

A quoi bon. Les oreilles à qui elle souhaite –en priorité- adresser ces mots ne sont pas là pour les entendre. Absents, conseillers… et couronnés, du plus humble au plus chevronné.
Elle fait un signe de tête au jeune garçon qui a ce jour reçu la mission de conserver l’épée. Il s’approche et lui présente le coussin sur lequel trône l’épée… Chimera la soulève doucement et se tourne à nouveau vers le duc :

Duc Grand_Sage. Voici l'épée des ducs de Bretagne. Elle est le symbole de la force de nos ancêtres, de ceux qui ont lutté avant toi pour que notre pays reste libre, fier et indépendant. Elle représente la justice que tu devras faire régner.
Aussi je te la remets, au nom de nos ancêtres, au nom de nos traditions ainsi qu’au nom du peuple qui t'a élu. Puisses-tu t'en montrer digne, avec notre soutien et le leur...
Ton combat diffère de ceux de ceux qui t’ont précédé, et leur est tout à la fois bien similaire. Puisse l’épée te communiquer cette expérience ancestrale qui l’habite.

Elle pose la pointe de l’épée sur l'épaule gauche de GS, puis sur son épaule droite, avant de la retourner et de lui présenter la garde, après qu’il ait été débarrassé de ses rameaux.

Allez, et poursuivez désormais en toute légitimité...

Elle lui laisse l'occasion de réagir à ses mots, lui ou son conseil, avant de reprendre sur une note plus réjouissante...

--groslouis a écrit:: Groslouis suivait de loin cette investiture depuis le début. Le gros bonhomme est un fervent aristotélicien pour sûr qu'il n'allait pas refuser d'y être. La suite de la cérémonie, par contre, l'intéressait moins. Ses idées bien arrêtées en la matière étaient claires dans sa grosse tête échevelée. Ce n'était pas pour autant qu'il ne suivit pas tout ce beau linge dans l'entièreté de la cérémonie. On lui a demandé de le faire, la représentation qu'ils disaient. Il était donc cette représentation de ceux qui avaient quelque chose d'autrement plus important à faire ailleurs. Il se remémorait d'ailleurs la conversation avec Ephygénie le matin même. " Pourquoi moi? " ; " Parce qu'on te le demande " ; " Mais , mais , je ne verrais rien ? " ; " Mais si, tu en auras le temps, à ton retour , hâte toi "; "Bon, bon d'accord" .Pourquoi lui ? Parce que justement, il était un fervent aristotélicien. Il avait donc revêtu ses plus beaux vêtements. Pas aussi beaux que ceux des nobliaux, mais, il était assez fier de cette tenue cousue rapidement tout spécialement pour lui. Cependant qu'il observait avec grand intérêt le déroulement de la cérémonie, Groslouis fut interloqué une première fois, puis une deuxième. Le gros bonhomme sortit alors des rangs pour repartir comme il était venu. Discrètement. Un gros bonhomme comme lui ne passait cependant pas inaperçu. A lui seul il prenait deux chaises dans le fond de la Primatiale et avait bousculé quelques personnes qui assistaient à la cérémonie. Cependant, il n'aurait osé s'installer ailleurs. Groslouis ne faisait que représenter. Il retourna donc vers sa carriole, rangée sagement sur le coté, et reprit la direction du domaine . Il avait beaucoup de choses à raconter à son retour . Il était de ce fait très impatient.

Lastree a écrit:: [Quelque part dans la foule ...]

Elle était si absorbée par la cérémonie que la question la prit au dépourvu. Elle s'accroupie une nouvelle fois devant sa filleule et embrassa le dos de la petite main qui s'agrippait à la sienne :

"Non Maeve, tu ne peux pas, ta maman travaille et on ne peut pas la déranger tant qu'elle n'aura pas terminé."

Rentrer dans les détails de sa fonction ne lui semblait pas adapté mais elle venait de saisir le regard de la fillette vers les enfants qui se tenaient auprès de Chimera, et jugea bon de préciser:

"Les enfants que tu vois ont été choisis parmi le peuple de Breizh pour assister ta maman. C'est un honneur pour eux d'être là auprès d'elle, elle est une dame très importante pour tous les bretons et elle est très aimée du peuple comme des grands de ce monde."

Elle aurait voulu rajouter que seuls les fous et les inconséquents pouvaient vouloir lui faire du mal, mais là n'était pas la question et fort heureusement pour elle, la fillette n'était pas encore en âge de comprendre ces choses.

Elle lissa la chevelure rousse de la main:

"Tu pourras la rejoindre très bientôt, c'est presque terminé ..."

Barde Messages : 470 Date d'inscription : 13/10/2007

Maeve a écrit:: Je fais la moue en entendant la réponse négative de Lastree.
C'est pas souvent que je peux m'amuser avec beaucoup d'enfants dans mes âges. J'en côtoie quelques uns, à Vannes, mais pas tant que ça.

Les enfants que tu vois ont été choisis parmi le peuple de Breizh pour assister ta maman. C'est un honneur pour eux d'être là auprès d'elle, elle est une dame très importante pour tous les bretons et elle est très aimée du peuple comme des grands de ce monde.

J'allai demander pourquoi moi, j'avais pas été choisie ; mais j'écoutais Lastree jusqu'au bout, comme on me l'avait appris.
Honneur ? Très importante ? Je fronce les sourcils. Il y a vraiment des choses pas claires dans ce qu'elle vient de me dire, là. Ou alors, c'est qu'elle a pas compris, Lastree.
Attentionnée comme je suis, je me permets de tout lui expliquer.

Lastree, Mère elle est Duchesse ! C'est normal qu'elle est très très importante ! Et pis les gens, et bah ils l'aiment bien parce que elle est gentille. C'est normal qu'ils aiment les gens gentils.
...
Mais pourquoi les gens ils aiment les grands ?

C'est sûrement l'une de mes plus grandes interrogations.
Les grands, les grands... Moi je suis pas grande et pourtant Lastree elle m'aime bien, Père, Mère, Eo et pis Anelha ils m'aiment bien...
Je ne com-prends-pas.

Lastree a écrit:: La vannetaise écouta les explications de la fillette, tentant désespérement de ne pas rire pour ne pas la vexer. Elle hochait donc la tête avec application prenant l'air sérieux que prenaient tous les adultes lorsqu'ils parlaient de choses importantes.

"Oui ma chérie tu as raison, ta maman est duchesse et très gentille et c'est pour cela qu'on l'aime et qu'on prend bien soin d'elle"

Et la mère savait combien la Dame de St Léger allait avoir besoin de soutient en ces jours sombres ... mais il était inutile d'en rajouter, d'ailleurs Maeve enchaînait déjà sur une question que Lastree ne comprit pas tout de suite.
Elle la regarda et pencha la tête de coté:

"Pourquoi les gens aiment les grands? ... Pourquoi ne les aimeraient-ils pas s'ils le méritent? Et puis tu crois qu'il faut une raison pour aimer quelqu'un?"

Alors elle se demanda si sa filleule ne reprenait pas plutôt un des termes qu'elle venait elle-même d'employer, comment lui expliquer qui étaient les grands de ce monde dont elle lui avait parlé et comment lui expliquer pourquoi on pouvait parfois les aimer ou les honnir sans vraiment les connaître?
Elle espérait que sa question n'allait pas à contresens des explications qu'attendait Maeve, et commençait déjà à réfléchir au cas où elle pousserait un peu plus loin sa curiosité et sa soif de connaissances.

Clodeweck a écrit:

Le père Clodeweck écoutait....Certes il était conscient de cette duperie intellectuelle qui faisait croire à l'homme qu'il était propriétaire de la Terre, alors que dans les faits, il n'était que la propriété d'icelle.
La terre n'appartient pas aux hommes, les hommes appartiennent à la terre.
Le Très Haut lui n'a t il pas dit la leur confier, seulement?

Puis vinrent les paroles de Chimera :

Citation :: Qui manque à l’appel et manque donc mes mots comme ceux du primat peut continuer à poursuite ses objectifs temporels pragmatiques dénués de toute légitimité spirituelle, se passant de la bénédiction d’Aristote comme de la Mère.
Il apparait bien -trop- souvent dans la Bretagne de nos jours que l’intérêt individuel tend à primer sur l’intérêt collectif. A ce titre, le Conseil Ducal se fait la fidèle illustration des tendances ce que notre pays connaît…

Bien sur il ne s’était pas exprimé sur la honteuse démission, préméditée d’une partie du Conseil Ducal. Il était las d’entendre les mêmes personnes étaler leur statut de victimes…

Cependant nous étions bien là dans ce que Chimera fustigeait.
Vouloir des titres pour soi et ne pas les assumer
Vouloir être élu pour soi et trahir la confiance des électeurs en n’allant pas au bout de son mandat, la faute aux autres bien sur, il ne pouvait en être autrement !
S’autoproclamer et ne rien assumer….
Il n’osa même pas penser un nom, de peur que cela s’entende…et écouta la suite.

Grand_sage a écrit:: Il faisait froid et pourtant il avait chaud. Chaud au coeur. La cérémonie se poursuivait tranquillement. L'assemblée, autour du vieux chêne, suivait les paroles et les gestes solennels de Chimera.

Lorsque élu depuis quelques jours à peine il lui avait demandé, alors qu'elle était à Brest, de bien vouloir officier pendant cette cérémonie, elle avait accepté sans hésiter. Il n'aurait de toute façon voulu personne d'autre qu'elle pour cela.

Elle qui faisait tant et tant pour la Bretagne depuis si longtemps, sans rien demander en retour, était de par son comportement et son esprit d'une noblesse qui ne s'acquièrerait jamais avec la moindre couronne. La vraie noblesse, celle qui se voit et s'exprime à travers les actes et pas à l'annonce d'un quelconque titre. Il était fier d'être son ami et de pouvoir partager ce moment là avec elle.

C'est ainsi qu'il la regardait, souriant en retour, avant qu'elle ne lui tende les branches de gui et de chêne, qu'il prit tout en l'écoutant.

Les hommes passent, Nature demeure…

Les hommes passent... Ils ne sont que peu de chose sur cette terre, il en avait bien conscience. Quelle idée de se croire important quand la seule chose dont on peut être absolument certain dans l'existence c'est qu'on mourra un jour ou l'autre. Il se rappela une conversation quelques jours plus tôt... La vie est courte lui avait-il dit... Il faut la vivre sans avoir de regret... Cette phrase le faisait réfléchir depuis et plus il y pensait, plus elle prenait du sens à ses yeux... Pas de regret. Aucun.

Puis vint l'épée... Epaule gauche, épaule droite avant qu'elle lui soit remise. Un instant, au contact de la lame, il frissonna. Sans doute le froid, mais pas seulement. La conscience de ce que tout cela signifie certainement. Le poids des responsabilités également. Un tout qui le saisit à nouveau un instant avant de recevoir, avec précaution et respect, l'épée en ses mains.

Il regarda la lame, pensif. Puis se tournant vers ses conseillers, il les regarda un à un longuement en leur souriant, plein de reconnaissance pour eux et ce qu'ils faisaient chaque jour pour la Bretagne. Il était fier d'être avec eux et heureux qu'ils soient avec lui.

Nagirrok a écrit:: Ambiance recueillie et pourtant festive près du chêne.

Chimera officiait merveilleusement et l'assistance observait la scène avec tantôt de la curiosité, tantôt de la fierté devant ces rites ancestraux qui représentaient les fondations de l'âme celtique et bretonne.

La Verduis était en plein état de grâce et Nagirrok admira encore plus, si cela était possible, celle qui faisait face, malgré l'opprobre que voulait jeter sur elle la vermine de Cholet.

Définitivement, Chimera était une fée et sa prestation était envoûtante.

Le prévôt regarda son ami qui se faisait couronner, de manière druidique cette fois, et lui sourit.
Puis il jeta un oeil sur ses colistiers, et éprouva une grande joie de faire partie de cette formidable équipe.

Bretagne rendait les hommages à Grand_sage, le plus grand Duc que Nagirrok ait jamais vu à la tête du Duché.
Par sa foi, son intelligence et sa force, il avait su triompher de tous les obstacles que les fossoyeurs de l'ombre tentaient de dresser pour corrompre la vertu et le bon droit.
Et cette usante guerre inutile n'avait en rien affecté sa détermination et l'accomplissemnt de la lourde tâche qui lui incombait.

Tandis que le Duc de Bretagne regardait l'épée, Nagirrok y vit une belle métaphore de sa gouvernance : Grand_sage usait le plus souvent du plat de l'épée pour diriger le Conseil Ducal mais il pouvait être tranchant comme la lame quand il le fallait.
Et si la situation l'exigeait, il n'hésitait pas donner de l'estoc !

Ainsi, le pouvoir de Bretagne était-il délivré par son Duc : une main de fer dans un gant de velours.

Maeve a écrit:: Pourquoi les gens aiment les grands? ... Pourquoi ne les aimeraient-ils pas s'ils le méritent? Et puis tu crois qu'il faut une raison pour aimer quelqu'un?
- Euh...

Les questions en chaîne de Lastree m'embrouillent un peu.
Qu'est-ce que je disais, déjà ?

Mère elle aime bien Père, et il est grand. Mais elle aime aussi Eo, et il est pas grand !

Fière de mon argument de choc, je m'apprête à poursuivre.
Pour moi tout le monde il est grand. Donc j'aime forcément des grands. Mais pas tous, attention...
Je m'enfonce dans une réflexion et n'aboutit à rien.
Je réponds donc à la dernière question d'ma Marraine.

Il faut bien une raison ! On va pas aimer des gens méchants.

Zabou a écrit:: Il faisait froid... Le vent jouait dans sa tignasse et laissait le bout de son nez rougir. Elle sentait la fraicheur prendre ses joues mais bizarrement, ou pas, elle n'avait pas froid. Le bras d'Oban passé tendrement sur ses épaules pouvait-il y être pour quelque chose?

Une adulte, une enfant, une excuse murmurée pour passer plus au devant de la scène qui se déroulait sous leurs yeux à tous. Elle sourit, reconnaissant Lastree qui menait une mini duchesse au plus près de sa mère. Elles firent halte devant eux, et malgré l'intérêt que la zab portait à la cérémonie, elle ne put s'empêcher d'entendre le dialogue qui se jouait entre marraine et filleule.

Se mordant la lèvre à la dernière remarque de la gamine, tentant ainsi de taire ce rire qui montait dans sa gorge, elle ne put s'empêcher de lui donner raison. Cette môme était la digne héritière de ses parents, alliant dans son caractère leur bonté, leur sagesse et leur humour.

Se hissant à l'oreille de son tendre qui venait de surprendre sa curiosité et s'en marrait, ouais, il lui connaissait ce défaut, elle lui chuchota:

Elle a pas tord la p'tiote! Faut reconnaître que quand la fourberie a été distribuée, y en a qui ont dû tendre leur ecuelle pour mander du rab!

Un regard tendre jeté à son époux, elle écouta plus dignement la fin de l'investiture de GS, entouré de ses conseillers les plus fidèles, il avait fière allure. Gonflant ses poumons de cet air breton qui lui était vital, elle était un brin émue et se resserra d'avantage contre lui.

Pitchoune32 a écrit:: Pitch s'était mise un peu en retrait de tout ce monde et regarda la fin de la cérémonie druidique le coeur un peu serré par tous les évènements passés.

Elle regardait Grand Sage avec une certaine fierté, elle le trouvait vraiment impressionnant dans ce moment si solennel, elle n'avait qu'une envie c'était d'aller le rejoindre pour lui tenir la main et lui montrer qu'elle était présente.

Mais elle se retint et poussa un gros soupir

Sujet: Re: [Archives] Investiture GS - 24 Janvier 1458 - Primatiale

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