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 [Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457

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Chimera
Barde
Chimera


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[Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457 Empty
MessageSujet: [Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457   [Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457 Icon_minitimeMar 5 Mai - 11:51

Cael a écrit:
Caël arrive à la taverne municipale d'un pas pensif. Elle se dirige au fond de la salle où se situe un petit panneau d'affichage. Elle y accroche par un petit clou qu'elle cache en y nouant un fin ruban de satin bleu un petit parchemin . Ressortant de la taverne municipale, elle se dirige vers le Havre de Paix où elle laisse un double du parchemin à l'intention de Modano et de toute l'équipe du Havre. (^^)

Elle ressort en sifflotant en se disant qu'elle a encore une petite promenade à faire car elle en a encore 4 à remettre en main propre. (Chiméra, Maria, Ilster et Mimi)


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Au dos, du parchemin se trouve ce petit poème.

Citation :
Je connais des bateaux

Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants les entraînent trop fort,
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile au dehors.

Je connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir,
Et les vagues, jamais, ne les ont séparés,
Leur voyage est fini avant de commencer.

Je connais des bateaux tellement enchaînés
Qu'ils en ont désappris comment se regarder,
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment surs de ne pas se quitter.

Je connais des bateaux qui s'en vont deux par deux
Affronter le gros temps quand l'orage est sur eux,
Je connais des bateaux qui s'égratignent un peu
Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux.

Je connais des bateaux qui n'ont jamais fini
De s'épouser encore chaque jour de leur vie,
Et qui ne craignent pas, parfois, de s'éloigner
L'un de l'autre un moment pour mieux se retrouver.

Je connais des bateaux qui reviennent au port
Labourés de partout mais plus graves et plus forts,
Je connais des bateaux étrangement pareils
Quand ils ont partagé des années de soleil.

Je connais des bateaux qui reviennent d'amour
Quand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour,
Sans jamais replier leurs ailes de géants
Parce qu'ils ont le cœur à taille d'océan


[HRP : Texte de Mannick]

Musaraigne a écrit:
Musa passe par la taverne municipale où il trouve le faire-part que Cael a préparé avec soin.
Musa ses sent tout chose de voir leurs noms ainsi enlacés sur un parchemin et il se dit que une fois de plus Cael a bien fait et écrit les choses...
Il ressort en souriant.
La grande dune... il ne sait même pas où elle est, mais cette alliance druidique et ancestrale à ciel ouvert lui plait beaucoup.

Modano a écrit:
Modano était venu lire l'annonce de Cael pour leur mariage pour prendre connaissance du déroulement de celui-ci. Il ne le manquerait pour rien au monde.

Chimera a écrit:
La dune de Roguedas...
Elle demeure un moment immobile, considérant les lieux, presque rêveuse.

Le choix de deux êtres quant à l'endroit où ils s'unissent est souvent lourd de sens...
Colline de sable, lieu d'entre-deux plus qu'aucun autre. Entre terre et mer, entre ciel et terre.
C'est un bon choix...
Elle espère que l'Autre-Monde tiendra sa place en ce jour et qu'il ne viendra pas perturber le bonheur des êtres qui se présenteront bientôt à elle.
Regard vers l'océan. Non, Niamh n'apparaitra pas sur cette plage pour remplacer son bien-aimé en chapardant celui de dame Cael. Parlant de bien-aimé, elle réalise soudain qu'elle n'a jamais rencontré messire Musaraigne. Cela ne saurait tarder désormais. Il est en tout cas bien chanceux.

Elle se déchausse au bas de la dune et savoure chacun des pas qui jalonnent l'ascension. Le vent marin s'empare du tissus de la saie et de sa chevelure rousse si tôt le sommet atteint pour les envoyer voler en tous sens.
Elle sourit.
Sur ses épaules, un fin manteau d’un vert sombre, retenu à l’épaule par la fibule a tête de cerf offerte par Mumia lors de leur séjour en Artois.
Ce moment, loin des gens, loin des soucis du duché, lui apporte un réconfort plus grand qu'elle n'aurait cru. Lieu béni... et pensée coupable pour son époux qui se démène au château... Elle lui ramènera quelques embruns, et la promesse d'une ballade en ces lieux quand les affaires du duché lui laisseront un moment.

Alors qu'elle prépare le nécessaire pour l'union de ce jour, creuset, feuilles de sauge et de saule, un air lui vient, comme la dernière fois... Demande en mariage, colombe et pigeon, quête et aventures.


En an' an Tad holl-galloudek,
Ar Mab hag ar Spered Meulet,
Bennozh ha joa 'barzh an ti-me
Muioc'h evit zo ganin-me …


Désormais, elle attend les protagonistes du jour, ainsi que ceux qui partageront ce moment avec eux...

Gawam a écrit:
En ballade dans cette charmante ville en belle compagnie de sa Gwendoria, le jeune roux de Gawam fut attiré par une affiche, joliment faite, alors qu’il buvait son verre en taverne. « Un mariage, se dit-il, encore un » Il n’avait jamais eu de grande passion pour ce genre de cérémonie, être enfermé dans un bâtiment attendant de longues heures en récitant des trucs plus idiots les uns que les autres… cela ne l’avait jamais vraiment enchanté.
C’est alors qu’il eut ces pensées contre les mariages classiques qu’il vit le nom de sa sœur affiché sur ce parchemin de bonne qualité. « Un mariage druidique, se dit-il à nouveau lui qui se parlait bien souvent à lui-même, voilà qui change tout. » Évidemment, après une relecture plus approfondie, il vit que cela était indiqué dans les premières lignes.

Il eut cette curieuse idée. Pourquoi ne pas montrer, à cette si belle demoiselle qui l’accompagnait, ce à quoi ressemblait une union druidique. Cela lui donnera peut-être des idées, ou même mieux, l’envie d’en faire de même. Cette idée murissait dans sa petite tête, et il se décida, alors qu’il ne connaissait quasiment personne, à s’y inviter. « Personne ne remarquera un roux et une brune de plus ».

Gawam a écrit:
En ballade dans cette charmante ville en belle compagnie de sa Gwendoria, le jeune roux de Gawam fut attiré par une affiche, joliment faite, alors qu’il buvait son verre en taverne. « Un mariage, se dit-il, encore un » Il n’avait jamais eu de grande passion pour ce genre de cérémonie, être enfermé dans un bâtiment attendant de longues heures en récitant des trucs plus idiots les uns que les autres… cela ne l’avait jamais vraiment enchanté.
C’est alors qu’il eut ces pensées contre les mariages classiques qu’il vit le nom de sa sœur affiché sur ce parchemin de bonne qualité. « Un mariage druidique, se dit-il à nouveau lui qui se parlait bien souvent à lui-même, voilà qui change tout. » Évidemment, après une relecture plus approfondie, il vit que cela était indiqué dans les premières lignes.

Il eut cette curieuse idée. Pourquoi ne pas montrer, à cette si belle demoiselle qui l’accompagnait, ce à quoi ressemblait une union druidique. Cela lui donnera peut-être des idées, ou même mieux, l’envie d’en faire de même. Cette idée murissait dans sa petite tête, et il se décida, alors qu’il ne connaissait quasiment personne, à s’y inviter. « Personne ne remarquera un roux et une brune de plus ».

Musaraigne a écrit:
Musa arriva devant la grande dune où devait se célébrer son union avec Cael.
Cael avait insisté pour qu'il y aille en premier et il ne savait pas trop pourquoi... Mais il n'avait pas discuté, se disant que cela faisait peut-être partie des coutumes druidiques!

Il s'assit donc sur sa cape au milieu des genêts et regarda le soleil danser avec la mer, dessinant ainsi des serpents roses et ors qui ondulaient à fleur de flot.
Il sortit sa pipe et la bourra soigneusement en attendant que quelque chose se passe.
"La pipe du condamné se dit-il" et cette idée le fit sourire.

Il n'était pas inquiet et il se sentait même bizarrement serein et confiant, très sûr de lui et de son choix.

Il alluma sa pipe, inspira profondément le tabac chaud et doux qu'il affectionnait tout particulièrement, et continua de laisser errer son regard au gré des vagues tout en humant l'air printanier qui se mélangeait aux odeurs fortes et maritimes.

Cael a écrit:
Perturbée par les évènements de la veille, presque arrivée à la Dune de Roguedas, Caël réalise qu’elle a oublié les saies. Elle ne sait pas trop si Dame Chiméra demandera qu’ils les revêtent (étant donné qu’ils ont déjà un enfant) mais elle préfère les avoir avec elle au cas où. Elle fait donc demi-tour avec Loup dans les bras et repart en catastrophe chercher les deux saies de ses parents qu’elle a quelques jours auparavant soigneusement lavées et repassées.

Caël arrive finalement avec du retard à la dune de Roguedas avec les joues bien colorées et Loup porté sur sa hanche. Elle observe un long moment ce paysage sauvage qui l’a vu grandir. Cette petite mer qui l’a tant fait rêver… Elle a toujours trouvé ce lieu apaisant, accueillant et enivrant… La sensation d’être aux confins du monde, au cœur des charmes et des dons de la nature font naître un sourire au coin de ses lèvres. Elle souffle à Loup :
« Regarde bien mon ange, ici, tu vois la douce fusion entre l’immensité de l’eau et l’immensité du ciel. Ils se noient pour ne faire plus qu’un. C’est féérique comme osmose, mon p’tit cœur ! » Apercevant Musa d’un coté et Dame Chiméra de l’autre, Caël ne peut s’empêcher de rire. Durant quelques minutes, elle observe Musa se demandant bien à quoi il peut penser. Le glissement de Loup, le long de sa hanche, la ramène à la réalité. Elle se dirige doucement vers lui. Elle lui dit en souriant : « Si vous ne changez pas d'avis, venez, Dame Chiméra est juste là. Je vais vous la présenter. » Caël lui pointe avec son index une femme à la chevelure rousse portant un manteau vert sombre.

Caël, s’avance tout doucement vers Chiméra. Elle l’entend fredonner une chanson qu’elle ne connaît que trop bien. Elle arrive tout doucement derrière elle et reprend avec elle et poursuit :


« En an' an Tad holl-galloudek,
Ar Mab hag ar Spered Meulet
Bennozh ha joa 'barzh an ti-me
Muioc'h evit zo ganin-me

Na petra 'teus 'ta, ma mignon,
Pa ned eo joaus da galon ?

Ur goulmig em boa em c'houldri,
Hag ur gudon em boa ganti
Ha setu degoue'et ar sparfell,
Ker prim hag ur barrad avel,
Ha ma c'houlmig en deus spontet,
N'ouier doare pelec'h ma aet.»


Elle pose un regard azuré pétillant sur Chiméra et sourit. « Nous avons été bercé par les mêmes chansons à ce que je vois…. C’est une très belle histoire que celle de cette colombe. La mise en oeuvre d'une jolie et surprenante magie !» Caël sourit à Dame Chiméra.

Se retournant vers Musa et en lui faisant signe de s’approcher, Caël ajoute à destination de Chiméra : « Dame, je vous présente Musa, ma valeur ajoutée. Loup, notre fils, vous le connaissait déjà. Voilà, nous sommes là ! Je m'excuse pour le retard... »

Mimilia74 a écrit:
Mimi se demandait si l'union allait se dérouler... Elle avait eu vent des soucis actuels et avait peur de l'annulation... C'est portant Loanne de coté qu'elle arriva au pied de la dune, penseuse... Elle fut rassuré de voir Cael et Musa en haut... N'osant s'approcher elle resta en retrait pour le moment... Les observa, un léger vent dans les cheveux blonds bouclés.

Musaraigne a écrit:
Musa posa un délicat baiser sur les lèvres de Cael, prit Loup dans ses bras qui tendaient ses menottes vers lui en riant et s'inclina très respectueusement devant dame Chiméra.

Il se redressa et en souriant lui dit:
madame, je vous suis très reconnaissant de bien vouloir nous unir Cael et moi, dans le respect de vos rites qui, comme vous le savez ne sont pas les miens. Je suis d'autant plus touché de cette générosité, croyez moi et je ferai tout pour en être digne.

Il rajouta :
ainsi, je dois vous avouer que je ne sais pas comment va se dérouler cette cérémonie, je ne voudrais surtout pas commettre d'impair et ma chère Cael a gardé le suspens entier.

Il regarda Cael avec tendresse et amusement et lui souffla:
Quoiqu'il en soit, je suis heureux de m'unir à vous dans ce lieu magnifique si sublime et si chargé en symbole...

Musa se tut et regarda Cael longuement.
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Chimera
Barde
Chimera


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MessageSujet: Re: [Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457   [Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457 Icon_minitimeMar 5 Mai - 11:59

Chimera a écrit:
Sourire à Cael en réponse à ses mots. Ainsi elle connaissait cet air, c'était chose rare et la surprise n'en était que plus douce. Quel dommage que la vie l'entraîne loin de Vannes. Elle aurait aimé la connaître davantage en des circonstances plus paisibles. Peut-être... oui... mais plus tard...

Elle lui murmura:

Vous avez pris votre temps, comme convenu...

...puis se tourna vers l'homme à ses côtés et inclina légèrement la tête.


Demat messire Musaraigne, je suis heureuse de vous rencontrer.
C'est un honneur pour moi également que de vous unir aujourd'hui, et c'est surtout toujours une grande joie.
Ne vous imposez pas une pression qui n'a pas lieu d'être... cette cérémonie n'a rien de sorcier, vraiment.


Sourire au fiancé ainsi qu'au petit Loup qu'elle avait déjà eu l'occasion de rencontrer. Un coup d'oeil vers les saies que Cael avait apportées avec elle, hochement de tête après avoir croisé le regard de la future épouse, puis elle se détourna pour embraser les feuilles de sauge et de saule dans le creuset et leur laisser le temps de s'apprêter.

Octaviane a écrit:
Octaviane encore agacée après son mari, qui a été trifouiller aux derniers moments dans la réserve, je ne sais quoi à ses bouteilles de liqueurs de figue, lui fait presser le pas sur la route. Ils arrivent enfin à proximité de la Dune. Octaviane sent le vent lui frôler le visage. Elle Elle attrape la main de Louis pour l'entraîner vers la Dune et lui dit :

"Allez… allez, tu te dépêches un peu. C'est ta fille qui se marie… Ce n'est pas le jour à être en retard. Je n'ai pas envie d'arriver après la bataille !"

Louis hoche la tête en regardant Octaviane et lui dit tout ému. "Ooooh, ça va… Je le sais. Mais j'ai quand même le droit que ça me fasse tout drôle. J'en ai qu'une de fille ! Ca me donne un coup de vieux ça ! Ma petite caëlliane à moi… Je me souviens encore de quand elle est née…"

Octaviane se retourne doucement vers lui et éclate de rire. " Ah oui, moi aussi… je m'en souviens de sa naissance. Tu m'as dit : Ah non, une pisseuse, c'est quoi ce bordel ! " Elle lui sourit tendrement et ajoute : " Et oui, nous avons vieilli, Louis et elle, elle a grandi. Et puis je sais qu'il te plait son Musa... tu le défends quand je râle. Ca, ça veut tout dire ! " Octaviane rit tout en entraînant son époux dans son sillage.

Voyant Musaraigne et Caëlliane, ils se dirigent vers eux. Arrivée à leur hauteur, ils saluent poliment Dame Chiméra dont ils connaissent parfaitement la réputation. Après avoir fait une bise à sa fille, Octaviane ne résiste pas de prendre Loup des bras de son papa puis elle se recule doucement.

Cael a écrit:
Musaraigne a écrit:

ainsi, je dois vous avouer que je ne sais pas comment va se dérouler cette cérémonie, je ne voudrais surtout pas commettre d'impair et ma chère Cael a gardé le suspens entier.

Caël esquissa un léger sourire en regardant Musa. C'est vrai qu'ils n'avaient parlé des fondements d'une alliance druidique et de son déroulement que dans les tous premiers jours de leur arrivée à Gwened. Pourtant, c'était Musa qui avait relancé le sujet quand ils avaient parlé de rentrer en Helvétie. En lui frôlant la main, elle lui souffla sur un ton taquin : « Vous serez parfait, j'en suis certaine ! Mais, je tiens à vous rappeler que c'est vous qui êtes l'initiateur de cette union… C'est vous qui me l'avez demandée et non l'inverse ! Et si vous aviez posé des questions sur comment ça allait se dérouler, j'y aurai répondu, vous le savez parfaitement… C'est donc, mon petit coeur, que vous aviez envie de garder la surprise ! »

Elle poussa doucement avec le dos de sa main la mèche de cheveux que le vent n'arrêtait pas de lui ramener devant les yeux. Elle posa, sur lui, un regard amusé et pétillant d'amour. Elle lui dit en rigolant : « Par contre moi, je vous ai posé des tonnes de questions et j'ai eu les réponses dont j'avais besoin… Je vous promets que vous en ressortirez vivant et entier ! Du moins, aujourd'hui... après, rien ne garantit que nous ne brûlions pas sur le bûcher helvète pour hérétisme ! »

Elle se mordit la lèvre pour ne pas éclater de rire puis elle ajouta sur un ton plus sérieux : « Passez donc cette saie, mon ours des montagnes ! C'est celle de mon père, j'ai vérifié la taille par rapport à vos affaires, elle vous ira parfaitement. Papa a accepté que vous la portiez ! »

Caël lui sourit et lui tendit une saie toute blanche. Son cœur se serra à l'idée que son père aurait, sans aucun doute, aimé voir Djock la revêtir un jour. Elle tourna la tête vers son père et lui sourit. Elle enfila alors sa saie par-dessus sa jupe bleu-pâle et son pull angora. Portant son regard à nouveau sur Musa puis sur Chiméra, ses joues se mirent à se colorer.

Niveaelle a écrit:
Nivea arriva discrétement !
Elle se présentais avec un gros paquet avec différentes crèmes Nivea.

Elle vit Cael, lui apporta le paquet, lui fit un large sourire. Et la bisouille fort

Félicitation ma chieuse préféré ^^ Je te souhaite plein de bonheur

Elle lui dit tout bas "N'oublie pas que Loup est l'homme de ma vie Hein ^^" Elle rit...

Luciolle a écrit:
lorsque Maria accompagnée de Modano arriva sur la dune, presque tout les invités étaient là!
même son amie Niveaelle avait été plus rapide
elle s approcha de cael et lui souffla

désolée d etre en retard...

Modano a écrit:
Modano arrivait à la dune avec Maria, en retard, ce qui était bien la première fois qu'il l'était. De nombreuses personnes étaient déjà présentes et il s'installait aux cotés de Nive et de Maria afin d'écouter les paroles druidiques de Chimera.

Cael a écrit:
Voyant arriver Maria, Caël lui fit un clin d'œil. Elle était tellement heureuse de la voir là. Caël s'adressa à voix basse à Maria et Modano sur un ton amusé : "Ne vous inquiétez pas... j'étais moi même en retard. J'ai envoyé Musa en éclaireur... mais il m'a attendu avant de rencontrer Dame Chiméra.. Conclusion... tous en retard." Elle leur sourit.

Caël reporta alors son attention sur Chiméra avant que Musa lui fasse les gros yeux pour mauvaise conduite !

Musaraigne a écrit:
Musa revêtit la saie que Cael lui tendait tout en regardant au préalable comment elle l'avait mise sur elle.
Il essaya de faire pareil et lui souffla:
Ca va comme ça?

Il se retourna et vit toutes les personnes qui commençaient à affluer en l'honneur d'eux et il se sentit touché de leurs présences.

Musa regarda à nouveau Cael et lui prit doucement la main. Il lui murmura:
j'ai le droit de vous embrasser ou seulement après?

Tout en disant cela ses yeux pétillaient de gaieté et d'amusemen! Il rajouta:
Si quelqu'un m'avait dit un jour que j'allais m'unir à une autruche bretonne, je l'aurais taxé de fou!

Et sans attendre la réponse de Cael, à savoir s'il avait le "droit" de l'embrasser ou pas, il se pencha vers elle et effleura ses lèvres d'un rapide baiser.

Il se redressa à nouveau et regarda attentivement dame Chiméra

Cael a écrit:
Caël posa un regard fripon sur Musa et lui murmura sur un ton espiègle :

" Oui, vous êtes parfait, mon ours helvète ! Vous l'avez mise dans le bon sens votre saie ! Votre autruche bretonne vous félicite ! Et au fait, depuis quand vous faites les questions et les réponses…" Elle émit un rire tout faible puis en plongeant son regard clair tout au fond des yeux foncés de Musa : " Vous savez quoi mon ours helvète, je vous confirme vous êtes fou… et le comble du pompon, c'est que votre autruche bretonne est complètement folle de son fou. "

Le regard de Caël se posa sur le creuset contenant les feuilles de sauges et de saules se consummant doucement sous les effleurements sensuels du vent. Ses pensées se mirent à voguer un moment vers l'Helvétie et les Alpes. Ses lèvres esquissèrent un sourire. Elle avait envie d'apprendre à connaître et à aimer ce pays, envie de découvrir ses merveilles, ses paysages, ses coutumes. Elle repartait cette fois en sachant comment concilier harmonieusement sa culture bretonne et sa vie helvétique. Elle n'avait nul besoin de renier l'un au détriment de l'autre, elle l'avait enfin compris. Et elle se sentait affreusement bien. Elle tourna son regard vers Musa. Elle le dévora des yeux et se mit à rougir. Elle mourrait d'envie de lui sauter au cou et de le couvrir de baisers. Le doux murmures des vagues et le souffle du vent dans ses cheveux la ramenèrent sur la Dune de Roguedas. Elle se mordit la lèvre se disant que ce n'était vraiment pas le moment pour de telles envies. Elle se remit à observer Dame Chiméra.

Chimera a écrit:
Elle hocha solennellement la tête en guise d'approbation. Il était temps... Sourire en les observant tous deux, et souvenir heureux de son union avec Mumia, tant d'attente, et le sentiment d'y être enfin après l'avoir si longtemps espéré...

Après avoir fait signe à l'assistance de se placer en cercle autour de Cael et Musaraigne, la File se pencha et ramassa deux rameaux de chêne, symbole de longévité, préparés à leur intention. Elle s'approcha et leur en tendit un à chacun.

Les feuilles dans le creuset se consumaient lentement. Elle le prit dans ses mains en coupe et décrivit un cercle de ses pas, autour d’eux, répandant une douce fumée apaisante sur son passage. Il était temps d’appeler la bienveillance de Mère Nature sur leur petit sanctuaire à ciel ouvert et les êtres qui s’y trouvaient.

Dans cette clairière de fin d’automne,
Le merle noir son chant entonne
Pour accueillir les fiancés et te célébrer
Toi, mère des mères, amour de l’humanité

En ce jour, autour de ces tendres amants
Entends les prières qui te sont adressées
Pose sur eux ton regard d’une infinie bonté
Et veille sur eux jusqu’à la fin des temps.


Lorsque ce premier cercle fut bouclé, elle se plaça en son centre, et donc au centre de la petite assemblée. Face au nord. Elle commença alors à faire appel aux âmes des ancêtres.

Le cercle premier symbolise la course du temps, la roue de l'année. En cette période le cycle est presque achevé.

Puis elle reprit sa marche, sans lâcher son creuset, pour tracer de la même manière un autre cercle à l’intérieur du premier :

Le second cercle symbolise l'univers et c'est à l'intérieur de ce cercle que se trouve l'Homme, connecteur de vie, incarnation de l'âme. C'est à l'intérieur de ce cercle que se trouve le lien entre les mondes.

Enfin, toujours de ses pas, elle décrivit un carré qu’elle coupa d’un axe. Déposant son creuset, elle s’empara de quatre coupelles préparées précédemment qu’elle alla déposer, une à chaque point cardinal.

L'axe Monde relie l'extrême profondeur et l'extrême hauteur. Elle se tourna alors vers le levant.

L'est est l'air.

Elle posa une plume d'oiseau dans la première coupelle posée à terre à l'extrémité du carré:

A ma Droite se tient Nuada en Fin le Roi des Thuata dè Dannan. Il porte l’épée provenant de Findias

Puis elle se tourna vers le sud. Nouvel appel :

Le Sud est le feu.

Comme avec le creuset, elle mit le feu aux brindilles disposées dans la coupelle posée au coin sud.

Derrière moi se tient Lugh en Gor. Le Dieu suprême porte une lance venant de Gorlias. Il rayonne d’une lumière éclatante.

Puis elle se tourna vers l'ouest et reprit :

L’Ouest est l’eau.

Sourire. Particulièrement en ce jour et particulièrment en Bretagne...
Elle versa dans la coupelle un peu d'eau de la fontaine de Barenton qu’elle conservait dans une flasque. Et encore une fois elle prononça:


A ma Gauche veille Dagda en Mur le Dieu Druideau, chaudron qui donne avec abondance intarissable.

Enfin, elle revint vers le Nord.

Le Nord est la terre.

Elle disposa dans la dernière coupelle une pierre représentant le monde d'en bas.

Devant moi se tient Eriu en Fal, issue de l’île de Falias

Bénissez et accompagnez votre servante dans tous ses actes. Guidez ses mains et son âme lors du rite qui marquera l'union physique et spirituelle de ces deux êtres qui s'aiment.

Accordez leurs, Ô Illustres Ancêtres, votre protection
Et avec votre protection la force
Et avec et avec la force la compréhension
Et avec la compréhension la Science
Et la Science de ce qui est juste
Et avec la science de ce qui est juste le pouvoir d’aimer
Et en l’Aimant, l’amour de toutes choses vivantes
Et en toutes choses vivantes
L’Amour des Déesses et des Dieux de toute bonté de et toute beauté
Awen Awen Awen !


Elle se tourna enfin vers Cael et Musaraigne et leur fit signe d’entrer dans le cercle en étendant le bras vers le point du cercle qui marquait l’est. Ils viendraient se placer au centre du cercle, et donc au cœur du carré précédemment tracé, afin qu’elle puisse procéder à leur union devant les entités et Nature.
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MessageSujet: Re: [Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457   [Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457 Icon_minitimeMar 5 Mai - 11:59

Cael a écrit:
Caël attrapa doucement le rameau de chêne que Dame Chiméra lui tendait. Sentant un mélange d'émotion et de stress la gagner, elle jeta un œil rapide à Musa pour se rassurer. Elle lui esquissa un sourire timide. Puis elle reporta son attention sur Dame Chiméra qu'elle écouta avec beaucoup d'attention.

Voyant Chiméra leur faire signe d'entrer dans le cercle. Caël se dirigea lentement vers le point Est du cercle. Elle marqua une petite pause à l'extérieur. Puis elle franchit le cercle et alla se placer au centre du cercle, lui-même le centre du carré. Caël sentait son cœur battre très vite dans sa poitrine mais elle était dès plus heureuse.

Benemir a écrit:
Du monde sur la plage... Une nouvelle union. Notre communauté, doucement, s'agrandit. Benemir, observant la scène, il n'ose s'en approcher: il n'est ni convié, et ne connait pas ni cet homme ni cette femme, pourtant aujourd'hui rassemblés dans sa famille. Il pourrait faire connaissance, mais ce n'est pas le moment, de plus, il est de service.
Pensif, il reste figé, observant la scène en rêvant, puis, revenant à ses pensées, se prépare à continuer sa ronde.

Musaraigne a écrit:
Musa buvait les paroles de Chiméra.
Il n'avait jamais été religieux, trouvant la plupart du temps que la religion permettait bien des horreurs et des hypocrisie sous couvert de morale et il avait vu et entendu trop de choses pour avoir la naïveté de se laisser berner.

Mais là, ce qu'il entendait lui semblait autrement différent et sensible!
Il sentait confusément qu'on l'inscrivait lui en tant qu'humain, dans un tout dont il faisait partie corps et âme. On ne lui parlait ni de morale, ni de peur , ni de punition, ni d'enfer et de paradis, on lui parlait du monde, de ses beautés et de ses mystères...
Musa se dit qu'il était là en train de vivre un des plus beau moment de sa vie, entre ciel et terre, caressé par le vent et les odeurs marines au côté de la femme qu'il aimait.

Il regarda Cael, lui sourit longuement et tout en lui prenant la main, rentra dans les cercles tracés comme si c'était la chose la plus évidente du monde.

--Octaviane a écrit:
Octaviane attrapa délicatement la main de Louis au moment des premières paroles de Dame Chiméra. Elle plissa très légèrement les yeux et observa avec une lueur de sérénité le visage de sa fille. Elle était étrangement heureuse pour Caëlliane. Voyant Musaraigne prendre la main de Caëlliane avec tant d'aisance pour rentrer au cœur des cercles, une vague d'émotion se mit à envahir le cœur d'Octaviane.

Même si au départ, elle avait éprouvé beaucoup d'appréhension au sujet de Musaraigne. Cet homme l'avait de jour en jour surpris agréablement et elle avait fini par l'apprécier. Elle était aujourd'hui fascinée par la façon dont ils s'aimaient. Leur amour se forgeait en recherchant constamment le respect de la liberté, du bien être et du désir de l'autre. Ils osaient se parler, ils cherchaient à se comprendre… L'authenticité de leur amour la fascinait, elle qui avait épousé Louis plus par obligation que désir suite à la mort brutale et inattendue de son père. Octaviane avait tiré des leçons de la présence de sa fille et du sieur Musaraigne sous leur toit... Elle avait enfin compris que la route du bonheur n'était pas forcément la route du respect des conventions.

Elle sourit en repensant à la notion de désordre exprimée par Musaraigne. Octaviane avait acquis la certitude qu'ils faisaient les choses à leur rythme et dans l'ordre dont ils avaient besoin pour enrichir et renforcer leur amour ne le rendant que plus vrai et plus grand. Sa petite fille était devenue une femme grâce à cet homme qui aujourd'hui devenait son gendre. Octaviane éprouvait une réelle joie à l'idée qu'il rentre dans la famille. Elle laissait partir sa fille à l'autre bout du monde sans aucune inquiétude... elle avait confiance en cet homme qu'elle connaissait pourtant si peu. Elle regarda son époux et lui dit à voix basse : "Ils forment vraiment un joli couple." Appuyant sa chevelure contre le bras de Louis, elle se laissa porter par la douceur de cette cérémonie.

Chimera a écrit:
Ils lui faisaient face désormais...
Ce ruban qui nouerait bientôt leurs poignets ne serait que le témoignage concret, l’officialisation, légitimité clamée d’un amour déjà construit et forgé. Les regards qu'ils échangeaient le confirmaient.

D'autres présences à nouveau autour d'eux... Conscience de ce qui se passait en dehors du cercle... Benemir au loin... Il serait bientôt temps... Mais l'heure était à autre chose.

Le regard des entités supérieures était posé sur eux, la paix régnait.
Ils étaient ici…. presque hors du temps et de l’espace… presque, puisqu’en même temps au cœur même du temps et de l’espace…


Ecartant les bras, elle prononça d’une voix solennelle :

Peoc’h don, blancheur pure de la lune, da ni
Peoc’h don, nuit intense du ciel, da ni
Peoc’h don, de la vague qui court, da ni
Peoc’h don, de l'air qui coule, da ni
Peoc’h don, vert pur de l'herbe, da ni
Peoc’h don, brun pur de la terre tranquille, da ni

Paix profonde, blancheur pure de la lune, à nous
Paix profonde, nuit intense du ciel, à nous
Paix profonde, de la vague qui court, à nous
Paix profonde, de l'air qui coule, à nous
Paix profonde, vert pur de l'herbe, à nous
Paix profonde, brun pur de la terre tranquille, à nous


Plongeant successivement son regard dans celui de Cael et Musaraigne, ses yeux allant de l’un a l’autre, elle continua :

Vous vous êtes présentés devant Nature pour affirmer, solide comme le chêne que vous portez, votre volonté de vous aimer.

Elle porta la main à sa ceinture et en détacha un fin ruban rouge. Le moment était venu…

Le mouton est né de Nature. L’homme a tondu et filé sa laine. L’homme a tissé et teint le fil. Ce ruban est un don de Nature.

Elle posa la main sur leurs mains déjà unies et les encouragea d’un geste doux à les lui présenter. Glissant le ruban autour du poignet de Cael :

Cael, je vous lie à Musaraigne par la volonté et l’amour de Nature.

Tour sur le poignet de Musaraigne :

Musaraigne, je vous lie à Cael par la volonté et l’amour de Nature.

Trois nœuds pour sceller l’union…

Pour le ciel un nœud
Pour la terre un nœud
Pour votre union un noeud
Pour votre amour nos voeux.


Elle leur sourit doucement, avant de les inviter à répéter après elle.

Nous jurons de nous tenir en paix,
De vivre, malgré tout, dans l'amour,
Cœur contre cœur, joue contre joue.
Ecoutez-nous ô Vénérés Ancêtres
Entendez nos vœux sacrés
A cet instant prononcés.


Un instant de pause. Silence qui ne serait troublé que par leurs voeux sur fond de ressac et de brise marine. Elle souriait désormais, joie toujours renouvelée que de célébrer de telles cérémonies...
Le temps pour eux de prononcer ces mots qui les lierait aussi sûrement que l'étoffe qui liait désormais leurs poignets.
Une fois qu'ils eurent prononcé ces mots qui ne regardaient qu'eux et la Mère, elle reprit d'une voix douce:


Ô Mère, le monde est difficile à comprendre et la dureté omniprésente
S'il est ainsi, c’est probablement que vous l’avez voulu et qu'il l'est pour notre salut.
Ô Mère, vous nous avez fourni les outils pour faire face à ces difficultés: le cœur et la raison...
Ô Mère, cette diversité que vous avez créé dans le monde, nous la comprendrons et trouverons notre chemin...
Ô Mère entendez nos prières et guidez nous vers la lumière.
Ô Mère aidez nous à nous comprendre, à nous aimer tous autant que nous sommes et comme nous sommes... à apprendre à connaître et à partager...
Ô Mère, voyez maintenant notre réjouissance car aujourd’hui nous marions deux des nôtres...


Lorsqu'elle eut prononcé ces mots qui se voulaient universels, elle reprit, les yeux allant de l'un à l'autre des jeunes époux.

Votre choix a été de vous unir, et nous respectons tous ce choix. Cette cérémonie, ce rite de passage marquera consciemment et devant témoins la transition vers une nouvelle vie qui s’annonce. Nous avons recréé des espaces primordiaux, positionné des Energies Premières pour mieux reprendre conscience de notre place au sein de tout ce qui est. Nous ne faisons plus qu'un, enfants du Ciel et de la Terre, avec Nature environnante.

Elle se tourna vers une gourde de peau posée près d'elle, la souleva et versa un peu de son contenu, l'eau de la fontaine de Barenton, dans une petite coupe de cuivre. Se redressant, elle la tendit aux époux.

Buvez et partagez, ce simple liquide, source de votre vie, source de toute vie.
L’eau est le plus simple des éléments, mais sans lui point de vie. Apprenez à respecter l’eau, apprenez, regard tendre avant d'ajouter: si vous ne le savez pas déjà, que les choses les plus simples de la vie sont les plus importantes.


Bien sûr qu'ils le savaient, mais certaines choses étaient toujours bonnes à dire.
Elle récupéra la coupe, se baissa à nouveau pour la poser et sortit de sa besace une miche de pain qu’elle avait cuisinée spécialement pour l'occasion. Elle leur tendit:


Partagez et mangez. Ce pain, produit de la farine, moulue du blé cultivé par les hommes eux-mêmes issus de la terre. Nourrissez votre corps comme Mère Nature nourrit votre esprit. Soutenez-vous l’un l’autre. Quand l’un a faim, que l’autre le nourrisse. Quand l’un est faible, que l’autre soit sa force.

Planté à deux pas d'elles, un flambeau brûlait, il était temps désormais pour lui de se rendre utile... Elle le plaça dans leurs mains unies.

Que le feu de Lug protège votre foyer. Il n’est pas par hasard que l’on nomme ainsi le domicile que vous partagerez. Grâce à ce feu, vos corps seront réchauffés à la manière de vos âmes qui rayonneront du feu de l’amour que vous partagez. Que votre foyer soit un lieu d’accueil et de partage. Que votre amour rayonne autour de vous et réchauffe ceux qui vous entourent.

Elle tourna la tête vers ceux qui assistaient à la cérémonie:

Que l'assemblée bienveillante ici présente reconnaisse l’union que Nature vient de bénir.

Il serait bientôt temps de clore le rituel et d'aller célébrer l'événement de façon moins formelle... pour le moment, elle laissa le silence régner, afin que chacun puisse prendre la mesure de ce à quoi ils étaient en train d'assister.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Porte-parole de Breizh - Consul de Bretagne en Angleterre - File de l'Ordre des Druides

Musaraigne a écrit:
Musa avait écouté de toute son âme et répété les profondes paroles de Chiména avec ferveur, sans jamais quitter des yeux sa belle Caël.
Il n'avait certes pas besoin du ruban autour de son poignet pour savoir qu'il était lié à vie à elle et ce, quoi qu'il arrive, mais il était heureux de sentir ce lien ainsi se matérialiser.

Il tendit la coupelle de cuivre à Cael pour qu'elle boive en premier et rompit le pain en deux moitiés. quand Cael lui tendit la coupelle pour qu'il boive à son tour, il lui sourit et lui tendit une des deux moitié de la miche.

Il regarda autour de lui, vit Octaviane, la tête délicatement posée contre l'épaule de Louis et il leur décocha à tous deux un sourire lumineux. C'était la première fois qu'il les voyait ainsi si proche et cela lui faisait très plaisir.
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Chimera
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Chimera


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[Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457 Empty
MessageSujet: Re: [Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457   [Union] Cael et Musaraigne - Vannes, avril 1457 Icon_minitimeMar 5 Mai - 12:05

Cael a écrit:
Caël était concentrée sur les paroles de Dame Chimera. Elle l’écoutait avec le même intérêt, la même attention et la même fascination que lorsqu’elle assistait enfant aux grandes cérémonies du Samain, du Beltaine, de Lugnasad. De cette culture, elle en avait toujours été terriblement fière jusqu’au jour où ça lui avait valu un séjour en prison helvétique. Ré-entendre ces paroles, revivre ces rites, ré-entendre ces noms , revoir ces objets l’enivraient de bonheur… La douce magie de son enfance la transportait à nouveau. Elle serra avec délicatesse et reconnaissance la main de son aimé. Son regard émerveillé et brillant de paillettes de remerciement se posa sur Musa. C’était à lui qu’elle devait ce moment magnifique de son existence… elle en était pleinement consciente.

Caël sentit sa main, enlacée avec amour à celle de l’homme faisant battre son cœur, se présenter spontanément à Dame Chimera. Elle posa un regard passionné et semi-interrogateur sur Musa car elle ne savait dire si c’était lui ou elle qui avait entamé le mouvement de présentation de leurs mains.

Connaissant parfaitement bien la symbolique du lien, ses lèvres dessinèrent un léger sourire et ses yeux se mirent à rire en voyant la ganse rouge tourner autour de leurs mains. Caël se répéta mentalement les mots de Dame Chiméra.

Par contre, relevant ses yeux bleus fous d’amour sur Musa, Caël aurait aimé lire dans ses pensées car une vague d’inquiétude la traversa. Elle savait parfaitement que ce rituel lui était parfaitement étranger. Quand ils avaient parlé mariage, elle avait toujours trouvé qu’un mariage aristotélicien ne leur correspondait nullement, un mariage civil à la Genevoise ne l’avait jamais inspiré non plus… Mais elle avait, tout de suite, eu la sensation qu’une alliance druidique par sa proximité avec la nature et ses éléments leur correspondait parfaitement. Mais là, soudainement, elle regretta de ne pas avoir pris le temps de tout lui expliquer. Elle craignait subitement qu’il se sent contraint. Cette idée fit naître une angoisse dans son cœur. Elle serra alors plus fortement la main de Musa.

Les gazouillements de Loup la sortirent de ses interrogations. Elle se mit à sourire en regardant son fils qui était à mille lieux de la cérémonie. Il s’amusait à secouer son petit ours en cuir le plus vite qu’il pouvait, obligeant sa grand-mère à se pencher pour le ramasser très régulièrement. Caël se re-concentra sur la cérémonie.

Caël répéta sans aucune hésitation les paroles d’union formulée par Dame Chiméra. Les mots coulèrent de sa bouche avec une simplicité déconcertante.

Ne détachant pas son regard de Musa, Caël écouta avec bonheur les paroles de Chimera dédiées à la déesse Mère. Dans sa tête, Caël formula également ses vœux de protection de son époux auprès de la déesse Belisama.

Caël attrapa délicatement la coupe en cuivre et avala lentement une gorgée de cette eau source de vie. En souriant, elle la tendit à Musa.

Elle attrapa la moitié de pain que lui tendait Musa et la mangea.

Quand Dame Chiméra s’approcha d’eux avec le flambeau. Caël fit signe à sa mère de venir lui donner Loup. Elle l’attrapa et l’assit à cheval sur sa hanche.

Caël profita du silence pour faire naviguer ses pensées vers tous les êtres qui lui sont chers qu’ils soient vivants ou bien au royaume de l’au-delà.

Modano a écrit:
Modano était ému. Il assistait surement à ce qui semblait être la dernière apparition de ses amis helvètes avant leur retour chez eux. Il avait envi de pleurer pour savourer ce bon moment, mais il n'en fit rien. Il avait promis à Cael qu'il ne verserait pas une larme de plus et il allait honorer cette promesse.

Il applaudissait cette belle union aux cotés de Maria et de Nive.

--Octaviane a écrit:
Octaviane écoutait avec attention la file prononcer les mots de cette union. Son émotion était grande de voir leurs deux mains ainsi liées. Elle s’était laissée transporter par le son mélodieux de leurs deux voix mélangées prononçant leurs vœux. Elle revoyait Musaraigne lui annoncer leur union. Ca y est, c’était fait et elle en était sincèrement heureuse... En les voyant là au centre du cercle, elle se reprocha de ne pas lui avoir dit clairement que cette union la remplissait de gaieté.

Loup gesticulait et jacassait dans ses bras. Octaviane ne chercha ni à le faire tenir en place, ni à lui faire faire moins de bruit. Voyant le regard surpris de Louis sur son manque d’intervention, elle lui souffla : " Il a le droit d’être heureux de l’union de ses parents ! Lui aussi a le droit de faire la fête ! " Les paroles d’Octaviane fit sourire Louis qui passa son bras autour des épaules de sa femme.

Elle reporta son attention sur l’échange du pain et de l’eau… les fondements même de toute vie. Elle ferma un long moment les yeux pour demander à la grande déesse mère de leur apprendre à fortifier leur amour au travers des bonheurs simples de la vie et de les protéger les jours de tempêtes …

Rouvrant doucement les yeux, elle porta un regard rempli d’affection sur sa fille et sourit en voyant le regard lumineux que leur adressait leur gendre.

Chimera a écrit:
Il était temps de clore le rituel et de revenir au monde...
Levant les bras, paumes ouvertes vers le ciel, elle prononça les paroles consacrées:


L'est est l'air. Le Sud est le feu.

Après un sourire à l'assemblée ainsi qu'aux jeunes époux, elle jeta une poignée d'encens dans la coupelle ou brulait encore le feu symbolisant le sud.

L’Ouest est l’eau. Le Nord est la terre. Par ces paroles nous concluons cette cérémonie. Nous rendons grâce à Nuada, Lug, Dagda, Cernunos, Eriu, Morrigan, âmes illustres qui continuent de nous éclairer de leur sagesse.

Elle referma le Cercle, remerciant l’Esprit du lieu, les Energies des Directions. Hochement de tête puis, laissant l'état solennel dans lequel elle était plongée se dissiper, elle sourit plus franchement en lançant:

Vive les mariés!

Désormais, il était temps de célébrer, d'autant plus temps qu'ils profitaient probablement là de leurs derniers instants en compagnie de ces deux jeunes gens et de leur petit d'homme. Enfin... en ce lieu toujours... et pour l'instant...

Cael a écrit:
Loup s’arc-boutait pour essayer d’agripper le bras de son père en lui faisant les plus beaux brrrvvv…baveux qu’il savait faire. Caël, malgré le babillage de son fils, écoutait les dernières paroles de Dame Chiméra clôturant la cérémonie. Ses yeux balayèrent la mer qui lui faisait face. Elle ferma les yeux pour s’enivrer des odeurs marines, comme pour les retenir prisonnière de ce grand moment de sa vie, dans sa tête comme dans son corps. Puis, elle posa un regard tendre sur Musa. Avec les joues toutes roses et toutes chaudes à cause des émotions, elle lui souffla timidement à voix basse en souriant : « Vielen Dank, meine Liebe ! Kann ich Sie küssen ? Gibt es, vielleicht zuviel Leute für Sie ? » Sans attendre de réponse, elle lui vola un baiser puis ajouta sur un ton taquin : « Désolée, je n’ai pas résisté ! » Elle éclata de rire en regardant Musa.

A ce moment, là des claquements de mains se fit entendre. Caël se retourna pour identifier la provenance du bruit. Ses lèvres dessinèrent un sourire en voyant son père. Après un regard furtif sur son gendre et sa fille, Louis prit alors la parole :

« Bien que Caëlliane ait émis le souhait de fêter l’évènement dans la plus grande simplicité, les mariés, mon épouse Octaviane (qu’il tenait toujours par les épaules)
et moi-même le papa heureux de la mariée, vous invitons à venir boire un verre et grignoter quelques dégustations culinaires chez nous, rue Menbihan. Je vous propose donc de me suivre jusqu’à la maison. » Sans attendre davantage, Louis avec Octaviane se mirent en route en direction de la maison.

Caël tourna alors la tête vers Maria et Modano. Elle fit un clin d’œil à Maria… Caël savait qu’elle n’avait pas besoin de parler à Maria. Elles se comprenaient.

Caël posa Loup assis par terre. Elle ôta sa saie. Elle fit signe à Musa d’enlever également la sienne afin qu’elle puisse la ranger. Alors qu’elle repliait soigneusement sa saie, ses yeux se levèrent vers Musa et profitant qu’ils étaient seuls, elle lui dit :
« Ca va ? Vous… vous … » Caël cherchait ses mots et ne savez pas trop comment formuler ses pensées, finalement, elle lui dit tout simplement « Vous survivez ? »

Tout en aspirant l’intérieur de sa joue, elle ne le quittait pas des yeux, pensive. Puis, en remontant ses cheveux et en y piquant une aiguille pour qu’ils tiennent en chignon désordonné, elle lui dit : « On les suit ? Vos papilles gustatives vont encore être un peu à l’épreuve… »

Elle attrapa son sac qu'elle mit en bandouilière et passa Loup à Musa. Ils se redirigèrent alors vers la maison afin de rejoindre tout le monde.

Luciolle a écrit:
Maria n avait jamais assistée a une telle cérémonie...tout y était harmonie , les éléments et les êtres ne faisait qu' un, c était magnifique, son cœur était gonflé de joie devant le visage épanouie et serein qu' offrait son amie Cael en cet instant.Elle sourit au clin d œil que celle ci lui offrait,puis leva les yeux vers son ami Modano, il avait l air tellement malheureux.Maria glissa sa main dans la sienne et la pressa légèrement.

Tu n as pas un petit creux Papillon? moi si!viens suivons les..

--Octaviane a écrit:
Octaviane avant de quitter la Dune avec Louis, alla embrasser et serrer dans ses bras sa petite Caëlliane. Se détachant de sa fille, elle marqua une pause en regardant Musaraigne. Finalement, elle se décida à déposer une bise sur sa joue et lui dit sur un ton joyeux : « Messire Musaraigne, vous voilà non seulement avec une épouse mais aussi avec une famille et de grincheux beaux-parents en prime. Je vous souhaite la bienvenue chez les "Le Talliec"… Aujourd'hui, pour nous, nous accueillons un fils dans la famille ! » N'étant pas à l'aise pour deux sous avec l'expression de ses sentiments, Octaviane se dépêcha d'ajouter.

« Je vous laisse. Il faut que nous allions finir les préparatifs pour vos invités ... Nous nous retrouvons à la maison. »
Elle posa sur eux un sourire chaleureux et rejoignit Louis qui s’était tenu à distance, stressant déjà à l’idée que les invités allaient arriver avant eux à la demeure familiale.

Modano a écrit:
Modano sentit la main de Maria entrer dans la sienne. Elle avait une petite faim et il la laissait le trainer où elle le voulait. La forme n'était pas au rendez vous malgré l'évènement. Leur départ prenait le dessus sur leur mariage...

Musaraigne a écrit:
Musa sourit chaleureusement à Octaviane. il la regarda partir et entendait encore résonner ses paroles dans ses oreilles...
Un fils...

Jamais personne auparavant ne lui avait donné ce nom. Et ici En Bretagne, à plus de 1000 km de chez lui, Octaviane et Louis l'avaient appelé ainsi...
Louis sur la mer, alors qu'ils cherchaient Cael, tous deux unis dans la même angoisse et Octaviane, aujourd'hui, jour de leur belle union...

Musa prit Cael par la taille et l'attira doucement à lui. il plongea ses yeux tout au fond des siens et y regarda longuement sans rien dire.
Puis il dit lentement : non seulement je survis mais je me sens grave et plein. Vivant à 100%. Totalement en accord avec les éléments et les êtres qui me sont chers, auxquels vos parents, entre temps appartiennent...

Il la regarde encore et souffle : alors moi aussi, je peux vous dire merci, ma belle chérie.
Il se pencha doucement vers Cael et posa ses lèvres sur les siennes, pour un long et profond baiser...

Chimera a écrit:
Repassant par la colline...
Où sont-ils désormais?

Hochement de tête silencieux. Elle écrira pendant le voyage...
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