En arrivant sur la colline de Dagda (Aliéniore)

Lusiana etait occupée à broder un drap avec les initiales de son fils et de Marquise, en ecoutant Lysa lui dire un conte de sa composition.

On frappa. Elle posa son ouvrage et se dirigea vers la porte.

Mamie? Mamie!

Elle embrassa chaleureusement sa grand-mere.

Entrez! Comme je suis contente que vous soyez venue! Lysa! Regarde qui nous en vient! Venez entrez, et installez vous, je vais prevenir les autres et vous apporter de quoi vous restaurer un peu, la route a du etre longue.

Lysa alla voir et decouvrit sa marraine cherie

- Aliééééééé !! comme je suis contente que tu sois parmi nous. Lusi tu as reussi à la convaincre ?
Marraine tu vas etre tres vite dans ton élément, ici ! tu veux boire du chouchen ? pas trop fatiguée ?
Chim, on va lui preparer la chambre du bas qu'elle ai pas à monter les escaliers dans son état !

Alié rit en les voyant si pleines d'entrain.

Elle entra et déposa un baiser sur les joues de ses fillottes et s'affala dans le premier fauteuil arrivés.

Ah ça fait plaisir d'être enfin arrivée!

C'est trés beau comme endroit.. et si reposant!

La jeune danvezenn inclina la tête et sourit à la nouvelle arrivante. Ce n'était en effet pas un nouveau compagnon qui leur arrivait mais deux, et elle s'en réjouissait.

Je m'en occupe Lysa, restes donc avec ta marraine, vous devez avoir plein de choses à vous dire. Dame Aliénore, soyez la bienvenue, j'espère que vous vous plairez parmi nous.

Puis elle alla s'affairer à la préparation de la chambre.

Machinalement, Lusiana prit un couteau et un des lapin, gegardant presque ailleurs.

Hummmm... une presence... oui, je la sens moi aussi. On dirait une presence peu sure d'elle, hésitante...

Elle noua une ficelle autour des pattes arrieres du lapin et le pendit à un clou la tete en bas. Les pensées toujours concentrées sur ce qu'elle ressentait, elle commença à depecer l'animal pour le preparer pour le diner.

Hesitante... oui, c'est ça. Je crois l'avoir reconnu. Mais il faut qu'il ose venir de lui-meme. Il sait que nous sommes là pour l'accueillir.

Elle se tourna vers Lysa.

Tu pourrais mettre de l'eau à chauffer que je puisse plumer le faisan, s'il te plait ma Lysa?

Lysa se leva pour preparer ce qu'il fallait pour cuisiner ce que Morgove avait ramené.
Elle vit entrer Terenemar, elle alla vers lui et souriant, elle lui dit

- Bonjour Messire forgeron, allez-vous bien ?
Entrez, plus avant! Vargach vous a-t-il accompagné ?

Terenemar arriva à la maison et fît une révérence aux personnes présentes.

Toujours le pas hésitant et lourd mais toujours sans bruit il s'avanca répondant aux questions.

- Non Dame Lysamaelle. Il est partie faire chasse en la fôret. Peut être nous rejoindra t'il plus tard.

Terenemar était hésitant même dans son sourire et ces politesses.

- Hum... oui je l'ai Dame Chimera...

La verdruis sourit en voyant entrer Terenemar. C'etait bien la présence de l'instructeur des Enfants de la Déesse qu'elle avait senti.

Messire Terenemar, quelle joie de vous voir ici. Je crois que vous connaissez tout le monde. Prenez place.

Elle regarda l'assemblée en souriant encore. Elle etait plus emue qu'elle ne voulait le laisser paraitre. La Colline de Dagda se mettait à vivre, à vivre vraiment. Et c'etait un grand reconfort pour elle. Elle voulait un lieu consacré à l'etude, à la meditation, au partage, un lieu vivant, un lieu gai, un havre de paix. Et c'etait ce que cette maison, pas encore tout à fait restaurée devenait.

Allons, je crois que nous allons avoir tous bon appetit. Distrayons nous un peu en attendant que le repas soit pret. Un peu de musique? Quelques contes? Qui s'y colle?

Et d'un coup de couteau joyeux, elle trancha la tete du lapin avant de se mettre à le vider pour l'embrocher. Elle les regarda encore en souriant.

Je suis vraiment heureuse de voir que ce lieu prend vraiment vie. Nous allons vraiment pouvoir faire de belles choses ensemble.

Elle se tourna vers Terenemar et sa mere.

Que chacun se sente ici chez lui. Que chacun soit libre de venir quand il en a envie, pour etudier, pour partager, pour tout simplement trouver la paix de Mere Nature.

Lysamaelle ecouta Terenemar puis elle commença

- C'etait à l'epoque où la Bretagne ne s'appelait pas encore Bretagne. La mer fouettait les falaises et les biches et faons couraient dans les vertes forêts.
Il y avait des hommes et des femmes qui vivaient heureux avec la nature. Ils ne demandaient rien d'autres aux Dieux juste qu'ils continent de les proteger.
Un jour, une jeune fille belle comme la lune alla se promener sur la falaise et le dieu de la mer Lir la vit. Il en devint fou amoureux et il lui demanda de l'epouser. La jeune fille refusa. Elle voulait rester pres des siens. Alors le dieu de la mer decida de punir son peuple. Il fit tonner la foudre, des raz de marée s'abattir sur le monde de la jeune fille. Tout devint furie et cataclysme. Alors la jeune fille decida de se sacrifier pour sauver les siens. Elle accepta de suivre le dieu de la mer.
ais le dieu n'etait pas si cruei. Il proposa à sa famille à ses amis, à tous ceux qui l'aimaient de suivre la jeune fille. Les amis, la famille et bien sur la jeune fille se retrouverent sur la plage. Le dieu Lir leur permit de respirer sous l'eau, et ils entrèrent dans la mer à sa suite.
Ainsi naquit la race des sirenes. Quelques fois la nostalgie de la terre les prend et elles remontent et chantent leur desir de fouler le sol.
Marin, prend garde, lorsque la sirène chante, rien ne pourra t'empecher de plonger pour la rejoindre.